Le mariage de Akuma

Mathaël soupira.

Mathaël: "Tu ne comprend donc pas?"

Suraya: "Der quoi parles-tu?"

Mathaël s'approcha et s'accroupit devant elle.

Mathaël: "Tu crois que Akuma va vouloir sortir de ce corps?"

Suraya: "Bah oui, je ne comprend pas..."

Mathaël: "C'est ce que je disait, Yuki n'est plus là, elle était la seule raison de pourquoi il restait. Maintenant que Yuki n'est plus et que c'est Suraya, il n'a aucune raison de se réveiller..."

Amarok et Amara arrivèrent à ce moment-là. Celle-ci s'appuya contre le mur et poussa un long soupir.

- Conneries, conneries, conneries. Ce mec, aussi amoureux soit-il de cette Yuki.. il a toutes les raisons de revenir.

Mathaël ne sembla pas d'accord et elle leva les yeux au ciel avant de s'avancer pour s'expliquer.

- Je te fais le topo, blondie, parce que t'as pas l'air d'être une lumière. Peut-être qu'il veut tout simplement qu'un homme qu'il ne connaît pas et qui l'a enfermé dans son propre corps le lui rende. Non, ça vous semble pas logique ? Pourtant Maïa vient de se faire rejeter par la personne qu'elle aimait le plus au monde et elle a toujours autant envie de me tuer.

Elle se tourna vers Amarok et lui fit un gigantesque sourire.

- Et j'en connais un qui, s'il le pouvait, me poignarderait des milliards de fois pour faire passer sa rage.

Amarok se crispa et elle se retourna vers Gabriel. Mais, baissant le regard vers Suraya, elle la toisa d'un air supérieur.

- Mais toi, la garce déguisée de tout à l'heure. Qui est-ce que tu dois poignarder ? Ton mari devenu complètement lâche ou ton petit copain qui s'est transformé en amant ? Lequel des deux ? Et que..

Elle comptait continuer jusqu'à ce qu'Amarok n'intervienne en lui plaquant la main sur la bouche.

- La ferme. Tu m'énerves.

Il l'envoya plus loin et s'approcha finalement, tandis qu'Amara lui lançait un pull pour se couvrir en le traitant d'exhibitionniste.

- J'ai entendu qu'on avait besoin de mon aide ?

Suraya soupira et se releva en posant délicatement Gabriel sur le sol.

Mathaèl:-Ou va tu?

Suraya:-Je n'en sait rien.

Mathaèl:-Tu pars sans savoir quoi que se soit? Gabriel va mourir, tu peux le sauver.

Suraya hurla:-Je sait!

Mathaèl surpris se tut.

Suraya repris son départ en disant seulement d'une voix basse:-Qu'ils le veulent ou non, l'un ou l'autre, ils seront séparer et sauver.

Puis, elle repartie à la recherche d'un corps, faisant à nouveau le tours des hopitaux

Gabriel dormait, inconscient de tout ce qui se passait. Mais a l'intérieur, il regarda Akuma recroquevillé sur lui-même. L'ex-empereur s'assit a côté de lui.

Gabriel: "Tu pleure?"

Akuma: "Non..."

Gabriel: "Alors quoi?"

Akuma releva a tête énervé.

Akuma: ''Tu ne comprend pas!! Tu m'a tout pris!! Tout! J'ai tout perdu!! Yuki, mon corps, ma vie! Tout!!"

Gabriel: "Alors ta vie tourné autour de Yuki?3

Akuma: "Oui.."

Gabriel: "Alors comment as-tu vécu jusqu'à aujourd'hui? Et comment as-tu vécu quand tu as su qu'elle était morte?"

kuma: "Je ne vivais pas..."

Il baissa de nouveau sa tête. Gabriel le regarda. Malheureusement pour lui, il ne pouvais rien faire car Yuki n'existait plus a présent.

Amara poussa un long soupir quand Amarok lui annonça qu'elle avait tort. Elle leva nonchalamment les yeux au ciel et croisa les bras sur son ventre.

- Oui, et ? J'y peux rien si ce crétin ne tiens pas à sa vie. Au moins, la petite peste n'est pas comme ça, c'est déjà bien. Il veut pas vivre sans sa copine ? Tant pis ! Qu'il meure alors.

Amarok ferma les yeux. Amara avait déjà pris le contrôle de Maïa depuis pas mal de temps. A quelques mots près, elles disaient exactement la même chose. Il commença à la suivre quand elle entreprit de partir du bâtiment.

- Tu vas où ? Demanda-t-il, les mains dans les poches, un peu épuisé.
- Je vais chercher l'autre garce. Je lui dois quelque chose.

Amarok la suivit sans vraiment en avoir envie. Il devait l'empêcher de faire n'importe quoi et surtout, elle ne devait pas blesser le corps de Maïa. C'était apparemment déjà mal parti.

Suraya, pendant ce temps-ci continuai sa recherche de corps. Au bout d'un moment, elle se stoppa en soupirant, ne trouvant plus ceci.

Suraya se laissa tomber sur un banc en soupirant:-Je vais pas y arriver.

C'est à ce moment la que Amarok et Amara apparurent vers elle. La jeune femme soupira en se levant. Mais d'un seul coup, elle se senti prise d'une violente douleur à la tête. Sura semblais vouloir sortir pour jouer.

Mais la jeune femme retenais avec fermeté cette violence. Elle respira profondément avant de se tenir à nouveau droite en les regardants.

Suraya:-Je suis occupée, désoler, je n'ai pas le temps de discuter. J'ai deux hommes à sauver.

Amara eut un sourire mesquin et défiant en regardant Suraya.

- Deux hommes à sauver, dont un qui préfère mourir plutôt que de voir ton deuxième visage. Que se passerait-il s'il découvrait l'existence de ta troisième personnalité ?

Elle se mit à rire discrètement et regarda Amarok qui ne disait rien. Il semblait juste prêt à intervenir "en cas de pépin". Les yeux rivés sur ceux de Suraya, Amara sourit en le voyant comme tenter de voir ce qui se cachait à l'intérieur d'elle. Puis, reprenant son sérieux et son air méprisant, elle se mit à tourner autour de Yuki comme un prédateur.

- Hé, toi, la garce. Non pas la garce de surface, je parle de celle profondément enfouie au fond de toi, celle qui se cache parce qu'elle a peur. Sors un peu que mon ami ici présent te botte un peu le cul.
- Amara, arrête ça tout de suite, siffla Amarok.
- Quoi ? Avoue, t'en meurs d'envie. Depuis tout à l'heure tu boues intérieurement parce que tu veux la faire payer. Tu n'as jusqu'ici jamais été capable de protéger les choses ou les personnes auxquelles tu tenait. Tout ce que tu veux maintenant, c'est changer ce destin funeste. Tu veux la protéger ? Je vais changer le deal, alors.

Elle se dressa fièrement et pointa Suraya du doigt.

- Tue-la et je te rends ta petite peste.

Amarok sembla réfléchir un instant mais reprit rapidement ses esprits. Il attrapa Amara par le bras et la secoua légèrement avant de la trainer plus loin.

- Ne raconte pas n'importe quoi. Je ne vais pas tuer cette fille.
- Pourquoi ? C'est une vie comme une autre. Pourquoi ne pas épargner la tienne en volant la sienne ?
- Ça suffit, je t'ai dit !
- Maïa a besoin de vivre. Dans quelques jours, elle aura déjà perdu l'énergie qui lui reste, elle sera au seuil de l'Enfer.. Tu penses..

Elle cracha soudainement du sang. Elle releva les yeux vers Amarok. Les siens s'étaient embrumés, envahis par une sorte de brouillard.

Amara déglutit, ravalant le sang dans sa gorge. La lueur dans ses yeux commença doucement à se ternir.

- Alors là, tu as fait fort.. Penser que tu irais jusqu'à tuer ta petite peste adorée.. rien que pour te débarrasser de moi..

Amarok retira sa main du ventre d'Amara et la regarda tomber à genoux au sol. Il ressuya sa main ensanglantée sur son pantalon et poussa un long soupir. Il attrapa le menton d'Amara entre deux doigts et garda une expression impassible tout en relevant son visage vers lui.

- Il me semblait pourtant d'avoir dit de ne pas te dresser sur mon chemin. Dans quelques secondes ton corps sera engourdi, tu vas perdre tes sens un à un et tu finiras par m'abandonner ton âme.

Amara resta de marbre, le visage pâle.

- Et que fais-tu de Maïa ?
- Ce que je fais d'elle n'a aucune importance. Elle ne sera bientôt plus un problème.

Il lâcha alors Amara qui s'écroula au sol. Il s'éloigna sans se retourner, les mains dans les poches.

Gabriel se réveilla quelques instants après le départ de Suraya. Il s'assit, et soupira.

Mathaël:" Que se passe-t-il?"

Gabriel: "Il ne veut pas..."

Mathaël leva les yeux aux ciel et s'appuya contre un arbre.

Mathaël: "A cause de Yuki?"

Gabriel: "Oui.. il faut faire quelque chose..."

Mathaël: "Il n'y a rien a faire et tu le sais..."

Gabriel: "J'ai une idée...mais le problème et que Suraya m'en voudras longtemps..."

Il se leva et l'ancien ange ne comprit pas. Il lui fit un petit sourire et partit.

A l'odeur du sang ,Sura redoubla de force pour sortir, mettant Suraya a genoux.

Suraya d'une voix saccader:-C'est pas possible...Gabriel t'as sceller...

Sura dans sa tête:-Sa ne suffira pas. Il est trop faible comparer à moi.

Suraya:-Dit plutôt que tu t'es accrocher à ce dieu!

Sura riant telle une dégénérer:-Il me plais! Et je doit m'occuper de cette fille!

Suraya:-Tu n'y touchera pas! Je vais la soigner!

Sura:-Qui a dit que je ne voulais pas la soigner? Je me ferai ce plaisir, ceci engendrera plus de colère et de plaisir avec ce cher dieu.

Suraya eut un rire sarcastique avant de ce faire prendre par la volonté meurtrière et amusé de Sura.

Sura se releva en faisant craquer son cou:-Bon, en premier lieu.

Elle assena un coup de pieds à Amara dans un "oye" non challant. Ne voyant aucune réaction elle s'exclama:-Qu'elle faiblesse!

Elle se baissa et utilisa une certaine magie, refermant les blessures de Amara et bloquant le sortilège lié à ces sens.

Sura:-Tu me remerciera quand tu te reprendra.

Puis elle disparut retrouver, non pas Amarok, mais Gabriel.

Sura devant Gabriel:-Ne t'avise pas de recommencer vermisseau.

Gabriel:-Comment...?!

Sura:-Elle est plus faible que avant on dirais ou je suis plus forte...peut importe! Survie, j'ai aussi envie d'un peu de challenge avec toi!Je veux m'amuser! Alors va chercher un corps à la morgue et je t'aiderai à transvaser ce mage dans un autre corps.

Gabriel la regarda un instant puis décida de l'ignorer.

Gabriel: "Tu deviens plus puissante? Tant mieux pour toi!"

Sura: "C'est pour ça que je te dis que.."

Il lui coupa la parole en se retournant violemment et disant.

Gabriel: "Je ne te ferais as ce plaisir. Je suis désolé pour to mais j'ai bien l'intention de retourner en enfer mais je dois faire quelque chose avant cela!"

Sura le regarda perplexe. Elle ne comprenait pas ce qu'il avait l'intention de faire. Elle haussa les épaules.

Sura: "Mourir seul ne te servira a rien! Car après tout, moi je compte bien rester ici!"

Gabriel s'arrèta et pencha sa tête en arrière avec n grand sourire sadique en la regardant. Ce regard avait l'air de celui d'un psychopathe. Durant cet instant, Sura eut l'impression de revoir l'homm qui l'avait scellé a Black Rose. Cet homme qui avait tuer, violer, bruler des villages entier enn semant la tueer. LE roi de Black : Gabriel, l'empereur du mal. Avec sa voix sombre il dit tout simplement avant de partir les mains dans les poches.

Gabriel: "Qui a dit que j'allais mourir seul?"

Gabriel se dirigea dans une sorte de petit magasin dans une ruelle qui semblait abandonner. C'est Akuma qui avait l'habitude d'y aller a l'époque ou il travailler au côté de Erin.

Sura sera les dents et s'exclama:-Comme si j'allais mourir! Ni moi, ni cette petite peste de Suraya ne veut mourir!

Enerver, elle le suivis et le colla avec brutalité contre la porte des lieux dans lequel il se dirigeais. Tout croc dehors, menaçant, elle vociféras.

Sura:-Jamais! Tu entend petit roi de mes deux?! Jamais on ne mourras! On ne disparaitra pas une seconde fois!

Gabriel:-On? C'est nouveau sa? Tu parle pour deux maintenant?

Sura:-Ferme la!

Elle planta brutalement ces crocs dans le cou de l'ancien empereur et le colla à nouveau, plus brutalement contre la porte qui craquas:-Je ne mourrais en aucun cas! Si tu veux me tuer! Tu devras la tué elle! Tu as déja tout essayer pour me séparer de ce corps! C'est impossible, je fait entièrement parti de ce corps!

Gabriel:-Aurais-tu peur pour réagir comme sa?

Sura lui assena un coup de poings violent dans la machoire, lui faisant craquer, puis elle disparut. Même si elle ne le disais pas, même si elle restais fière, elle ne voulais en aucun cas disparaitre, pas encore une fois.

Gabriel tombat au sol en crachant du sol.

Gabriel: "Elle a frappé fort.."

Il essuya le sang coulant du coin de sa bouche et soupira. Il se leva difficilement et entra. Le vendeur fut surprit de le voir, croyant que c'était Akuma.

Vendeur: "Akuma? Cela faisait longtemps! Mais dans quel état tu es..."

Il ne put répondre qu'une voix féminine sortant du fond du magasin dit.

?? : "Peut-tu emmener la trousse a pharmacie Jacques? Je m'en occupe..."

Vendeur : "Bien madame!"

Le vendeur partit et la jeune femme se montra. L'ex-empereur s'assit sur une des chaises. Le magasins n'était pas grand et pas très éclairé.

Gabriel: "Erin..."

Erin: "Bonjour Akuma..non, plutôt Gabriel!"

Gabriel: "Tu avais disparut..."

Erin: "Désolé, j'essaye de faire croire a mon adorable petite-soeur que je suis morte actuellement, alors j'essaye de me faire oublier!"

La jeune femme récupéra la trousse a pharmacie que le vendeur ramena. Elle commença a le soigner doucement.

Erin: "C'est ta petite chéri qui ta fait ça?"

Gabriel: "Sa partie démoniaque plutot..."

Erin: "Qu'essye-tu de faire ancien empereur?"

Gabriel: "J'ai besoin de toi...et d'un sortilège..."

Erin:" Lesquelles?"

Elle termina les soins.

Gabriel: "Pour effacer la mémoire...mais cette fois-çi il faut qu'elle oublie, pas que ces souvenirs soit bloqué mais définitivement éffacé..."

Erin: "Et ainsi elle n'existera plus vu qu'elle fait partie du passé?"

Gabriel:" Exact...J'ai besoin que Yuki oublie même l'existence de son passé pour redevenir ce qu'elle été et que Sura et Suraya disparaisse éternellement..."

Pendant ce temps la, Sura avais fait irruption prèt de Amarok qui en fut le premier surpris.

Sura le coupant avant même qu'il parle:-Je ne suis pas la pour m'amuser. Alors oublie ton sarcasme.

Elle s'asseya sur un murais non loin qui, sous la colère incontrôler de la démone se fissura.

Sura:-Ce connard d'empereur à la noix veut me tuer! Non! Nous tué! Moi et cette poufiasse de Suraya!

Ne voyant pas le dieu répondre, elle frappa le mur de son poing qui s'écroula d'un seul coup. Seule la démone n'avais pas bouger malgré tout. Flottant dans les airs, comme si le mur était toujours la, elle explosa:-Dit quelque chose! Enfin non! Ne dit rien! De toute manière, toi aussi tu veux que l'on disparaisse! Toi et l'autre abruti que tu as essayer de tuer! Pourquoi je me fatiguerai! J'ai cas tué tout le monde avant que l'on ne me le fasse!

Mais alors qu'elle finissais sa phrase, elle se rendit compte qu'elle se confiais, maladroitement et agressivement au dieu.

Rougissant, elle explosa de nouveau:-Mais qu'est ce que je fou moi?! Pourquoi je parle à toi! Tu n'es qu'un pseudo dieu à la noix!

Amarok daigna finalement tourner les yeux vers elle, puis enfonça ses mains dans ses poches avec un sourire à la fois mesquin et sincère.

- Tu as peut-être raison. J'ai un peu rouillé, c'est vrai. Mais je me fiche de ce que tu peux me dire, pour être honnête, je n'ai rien écouté de ce que tu as déblatéré depuis ces quinze minutes. J'ai d'autres problèmes plus important à régler.

Il tourna le dos et reprit son chemin. Il s'inquiétait pour Maïa. Il n'avait touché aucun point vital d'Amara. Il espérait juste que sa protégée s'en sortirait et qu'Amara serait assez affaiblie pour être extraite du corps de Maïa sans la blesser. La poignarder n'était sûrement pas le meilleur moyen, mais sur l'instant, elle l'avait tellement énervé qu'il avait même choisi cette option.

Il s'accroupit. Le vent commença à s'agiter, il se prenait complètement la tête pour se débarrasser d'Amara sans tuer Maïa. Mais s'il continuait d'influencer la météo au fil de ses émotions, l'apocalypse approchait à grands pas. Il reprit doucement son calme en sentant Sura énervée dans son dos.

Quand il la voyait, il pensait à Amara. Folle, prête à tout pour voler la vie de la personne qui occupe originellement le corps, décidée à survivre et à se venger d'on-ne-sait-quoi, on-ne-sait-où, et on-ne-sait-quand. Une fille instable, totalement instable.

Un peu comme lui, en fait.

La vampire se mit a rire a gorge déployé.

Erin: "Qu'est ce que tu peux être cruel!"

Gabriel: "Pourquoi dis-tu ça?"

Erin: "Tu veux effacer ta Suraya de la surface, tu veux la tuer..."

Gabriel se leva.

Gabriel: "Je sais que c'est cruel, mais je n'ai pas d'autre moyen, je veux aider Akuma et Yuki..."

Erin: "Tu sais que quand vous serez partit je vais me remettre a poursuivre Akuma?"

Gabriel: "Et je sais que Yuki le protègeras, et puis, je pense que qu'il aura bien changer.."

La vampire soupira et lui balança un flacon.

Erin: "Fais-lui boire ça et utilise ta magie, sa mémoire sur ce passé aura totalement disparut!"

Gabriel regarda le flacon.

Gabriel: "Merci..."

Puis il sortit du magasin et se dirigea vers l'appartement.

Sura l'avais suivis, blesser et d'autant plus énerver, mais d'en un sens, elle ressentais une certaine tristesse, chose qu'elle n'avais jamais connu avant.

Sura, bizarrement calme:-Tu te fou de mal gueule?

Amarok lui lança un simple regard.

Sura:-Je vois, te parler et aussi inutile. Tu t'inquiète pour cette fille, Maia. Tu es juste aveugler, un point sait tout.

Puis, elle commença à partir disant juste:-Dans ce cas, si on meurt...tu devras supporter la peine de ta Maia d'avoir perdu une amie.

Puis elle disparut. Elle arriva à l'appartement de Gabriel et entra. Ce dernier ne tarda pas à arriver. Mais il fut quelque peu surpris de voir la démone dans ces lieux.

Gabriel:-Je croyais que tu ne voulais pas mourir.

Sura:-Je ne le veux pas, mais ai-je le choix?

Gabriel la regarda et s'assit dans un silence.

Gabriel: "On est tout les deux stupides hein?"

Sura: "Que veux-tu dire?"

Gabriel: "On aurait jamais dut revenir..."

Sura: "Bah...malheureusement, tu marque un point là!"

Gabriel s'approcha d'elle.

Gabriel: "Prete?"

Sura: "Comme je l'ai fit, ai-je le choix?"

Gabriel eut un petit rire.

Gabriel: "On se retrouve en enfer alors?"

Sura afficha un sourire amusé.

Sura: "Fais-en sorte de ne pas me faire trop attendre petit empereur!"

Il mit le contenu du flacon dans sa bouche et l'embrassa; Il lui fit boire et la jeune femme s'écroula. Il la regarda évanouit. Tendrement, il lui caressa les cheveux.

Gabriel: "C'est a Yuki et Akuma de vivre dans ce monde, nous on a fait notre temps non?"

Il commença a activer sa magie.

Mais au moment ou Gabriel commença à activer sa magie, Sura laissa place à Suraya. La jeune femme se leva réveilla d'un seul coup et se leva. Avec rapidité et ne laissant pas le temps à Gabriel de réagir, elle apposa sa main sur sa bouche, le faisant doucement basculer sur le canapé.

Suraya:-Non.

Elle lui retira doucement la main de sa bouche pour le laisser parler.

Gabriel:-Mais il le faut....

Suraya:-Surement pas. Yuki et moi sommes la même personne, tu me tue, tu tue Yuki et Sura. Alors stop.

Gabriel:-Tu ne veux pas mourir...

Suraya fortement:-Non! Je ne veux pas mourir! J'ai une deuxième chance! On a une deuxième chance dans un monde non corrompus par la magie noir! Alors je ne me laisserai pas tué! Jamais!

Gabriel:-Sura profite de ton corps, tu t'es affaiblie.

Suraya:-C'est mon problème. Laisse la.

Gabriel:-Tu la couvre?!

Suraya:-Je la laisse vivre un peut.

Gabriel:-Mais sait de la folie! Elle reprend ses tortures et ces massacres!

Suraya:-En est tu si sur? Moi non. Si elle recommence, je ferais tout pour reprendre le dessus ,mais pour le moment, laisse la vivre un peu. Découvrir la vie et les sentiments.

Gabriel:-Et si je refuse?

Suraya:-Je me dresserai contre toi.

Amara s'était relevée, la main appuyée sur son ventre. Elle regarda son autre main tremblante et vit Amarok s'approcher pas à pas avec lenteur. Il revenait, pas pour elle, mais pour s'assurer que sa petite protégée n'était pas morte. Elle se redressa et glissa ses cheveux derrière son oreille, d'une manière étrangement semblable à celle de Maïa.

- Tu n'as pas changé du tout. Toujours aussi brutal et cruel. La miséricorde devrait pourtant être ton fort, monsieur le dieu.

Amarok leva un sourcil. Un sourire étira ses lèvres. Il perdit son sourire en voyant une légère lueur passer dans les yeux d'Amara.

Il s'approcha d'elle et posa ses mains sur ses joues pour relever son visage. Sa peau était blanchâtre et ses lèvres bleues. Elle poussa un soupir hors de ses poumons épuisés et eut un sourire satisfait.

- Si je tombe, elle tombe avec moi. Tu vas faire quoi maintenant que tu as fait le mauvais choix ?

Amarok la lâcha et regarda ses jambes céder. Assise à genoux, chancelante, elle le regarda un moment.

- Je vais attendre.

Elle sembla surprise, mais elle comprit rapidement. Elle plaqua une main sur son front dans un « non » étouffé. Ses mains se mirent à trembler et Amarok reprit son air doux, comme s'il venait de changer de personnalité. Amara regarda les deux yeux rieurs de son bourreau avant de ne plus rien voir.

Maïa s'éveilla avec lenteur, les membres endoloris. Elle se redressa et constata avec soulagement qu'elle était revenue. Elle passa la veste qu'Amarok avait posé sur elle sur ses épaules, inspira doucement l'air et, des cernes noires sous les yeux, elle sourit d'un air fatigué et mordit sa lèvre inférieure, sèche et pâle.

- J'ai bien cru que j'allais passer ma vie enfermée là-dedans. Je suis fatiguée.

Amarok tira sur la couverture qu'il avait placée en dessous d'elle pour l'attirer jusqu'à lui. Il la prit dans ses bras et sembla distrait un instant.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé, pendant que je n'étais pas là ? Amara était sur le point de me dire, mais elle s'est soudainement mise à saigner du ventre.

Amarok baissa un regard froid sur les cheveux de Maïa et resta pensif et silencieux. Il se décontracta finalement et déposa un baiser sur son front.

- Absolument rien.
- Pas de combats ? De blessés ?
- Pas du tout.

Maïa ferma les yeux. Au fond d'elle, elle savait qu'il lui mentait.

Voyant la non réponse de Gabriel, cette dernière le fixa droit dans les yeux en se relevant. Elle passa ses cheveux derrière ces oreilles et soupira:-Le monde est cruel, la réalité aussi. Je préfère réver par moment. Alors pour une fois, laisse la crée son rève, découvrir la vrai vie, loin de la cruauté.

Puis, elle disparut. Suraya se dirigeas alors vers Maia et Amarock. Elle se trouvais une hauteur plus haut. Elle soupira et ferma les yeux en murmurant:-Découvre et apprend...

Quelque seconde passa et lorsque ces yeux se rouvrirent, elle n'était plus présente, s'était Sura qui avais repris le contrôle.

Cette dernière atterris face à Amarock et s'exclama haut et fort, faisant ressentir son animosité face à la scène qui se déroulais devant elle:-Magnifique! Ou plutôt écoeurant! Vous savez je suis un peu déboussolée en ce moment et ce genre de scène idiote à tendance à m'irriter. Actuellement l'autre peste en moi la, Suraya, me laisse bizarrement prendre le contrôle de son corps et me dit des choses du genre "Apprend, découvre.." des conneries tout sa! Mais j'aimerai comprendre ce qu'elle a derrière la tête. Et vos scène ridicule m'irrite en plus. Alors vous savez quoi, je vous laisse deux choix. Soit la bestiole ours meurt d'elle même, soit je la tue. Et comme sa, je me sentirai tellement bien!

Amarok avait levé un regard froid et brumeux vers elle, irrité qu'elle ait troublé leurs retrouvailles. En un murmure calme et apaisant, il demanda à Maïa de fermer les yeux et de ne pas les ouvrir tant qu'il ne lui en aurait pas donné la permission. Elle obéit sans demander de raison, répondant seulement au sourire qu'il lui avait donné. Il plaqua alors fortement ses deux mains sur ses oreilles et son expression glaciale réapparut.

- Est-ce une menace ? Si c'en est une, tu ferais mieux de ravaler tes paroles. Ou peut-être que tu préfères que je te les fasse ravaler moi-même ?

Ses sourcils se froncèrent brusquement et son air s'assombrit.

- Que ce soit un cheveux, un cil ou même le bout de l'ongle.. si tu la touches, tu ne seras pas là pour voir le jour se lever demain. Et si tu veux tout savoir.. ça, c'est une menace. Essaie de la blesser ou même pense une seule seconde à la tuer, et je m'occupe de toi comme il se doit.

Un sourire étira doucement ses lèvres et ses yeux furent parcourus d'une lueur étrange. Il murmura pour ne pas que Maïa l'entende, mais son ton empestait le sarcasme.

- Parce qu'après tout, tout ce que tu veux c'est que je te porte un peu d'attention, non ? Tu es comme ces gamins qui courent après leurs parents en criant pour qu'on les regarde et qu'on leur dise qu'ils sont mignons. Tu es mignonne, Sura. Maintenant, va jouer ailleurs.

Il libéra les oreilles de Maïa et lui assura qu'elle pouvait ouvrir les yeux. Quelques clignement plus tard, elle entoura ses bras autour de son ami et s'agrippa à son pull noir pour se rapprocher de lui, les yeux fixés sur Suraya. Un frisson parcourut son échine, et quand il sentit sa peur, il passa une main sur ses cheveux et la sentit s'accrocher plus fort. Il eut un sourire calme et serein, visiblement apaisé :

- Voilà enfin ma Maïa, celle que je connais par cœur. N'aie pas peur, je suis là. Elle ne te fera rien tant que je serai près de toi.

Maïa acquiesça d'un hochement de tête, le nez enfoncé dans son pull. Elle avait senti l'atmosphère se tendre et elle préférait ne rien dire.

Sura se mit alors à hurler:-JE TOUCHE QUI JE VEUX!

La jeune femme se rua, non pas sur Maia, mais sur Amarock, les séparant brutalement. Sura se retrouva sur le dieu et lui assena un coup de poing au visage. Coup assez puissant pour qu'un grondement se face entendre dans le sol.

Sura:-TU NE ME CONNAIS PAS! TU NE SAIT PAS CE QUE JE VEUX!

Mais il ne broncha pas.

Sura lui assena un nouveau coup:-REAGIT BORDEL! FRAPPE MOI! FAIT QUELQUE CHOSE!

Puis d'un seul coup sa voix changea, ce n'était plus Sura mais Suraya qui venais de reprendre, pendant un cours instant son corps.

Un sourire doux se dessina sur son visage et elle s'exprima avec douceur:-Elle ne cherche que ton attention, effectivement. Aide la à comprendre ce sentiment qui l'envaihit. Ne lui en veux pas, elle ne connais pas ce monde qu'est les sentiments, elle se sent perdu. Tu es le seul à pouvoir l'aider, et peut être la sauver...

Puis son visage redevint emplis de cruauté et de douleur, Sura était revenu. Elle hurla à nouveau en se prenant à présent la tête:-FERME LA! TU NE SAIT PAS! NE ME PREND PAS POUR TOI! PETASSE!

Maïa lui explosa alors une planche de bois qu'elle avait trouvé par terre sur la tête. Haletante, elle garda dans ses mains les morceaux restants en tremblant. Amarok regarda les bouts de bois tomber autour de lui, du sang au coin de la lèvre. Il profita de cet instant de surprise pour se transformer et renversa brusquement la situation.

Grognant et respirant bruyamment, le gigantesque loup qu'était devenu Amarok plaqua Sura au sol, les pattes sur ses épaules, les griffes prêtes à s'enfoncer dans sa chair. Il dévoila ses crocs, les babines relevées, l'œil embrumé par un brouillard à la fois transparent et blanc. Maïa n'eut pour réflexe que de reculer, laissant le dieu faire ce qu'il pensait être bon de faire. Elle lâcha finalement le bois au sol et douta un instant de son ami quand ses oreilles se couchèrent en arrière davantage et que le poil de son dos se hérissa soudainement.

Finalement, Amarok libéra les épaules de Sura et fit demi-tour en secouant la tête de mécontentement. Doucement, il dénoua sa nuque et reprit forme humaine. Maïa lui jeta un pantalon et il l'enfila sans attendre, avant de se tourner vers Sura.

- Oh non, Suraya, ce n'est pas à Sura que j'en veux, au contraire. Du moins pour l'instant. Elle est totalement inconsciente et elle ne sait pas ce qu'elle fait. Le problème, ce n'est pas elle, c'est TOI. Tu agis selon tes envies, en fonction de ton humeur et avec un égoïsme certain. Tu laisses ce monstre se balader en ville et terroriser la population parce que tu as décidé de fuir, bravo.

Il reprit son calme et décrispa ses épaules.

- Je suis le seul à pouvoir la sauver ? Oublie. Même si je le pouvais, je ne le ferais pas. Tu penses que je suis quoi, baby-sitter ? Je ne fais pas garderie. Surtout pas pour les psychopathes multirécidivistes. Et crois-moi, je sais de quoi je parle.

Il força Maïa à le rejoindre et tourna les talons. Elle l'écouta sans rechigner, un peu effrayée.

- On s'en va.

Il fit quelques pas et finit par se retourner. Il semblait perdre le contrôle de lui-même.

- Et, Sura.. Je me fous totalement de ce que tu veux ! Totalement ! Va jouer avec Gabriel et fous-moi la paix !

Maïa resta un instant choquée mais n'eut pas le temps de reprendre ses esprits qu'il l'emportait déjà. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait et avait visiblement besoin d'explication. Amarok tiqua quand il la vit songeuse et la plaqua contre le mur le plus proche. Crispée, elle resta pétrifiée, jusqu'à ce qu'il n'installe sa tête sur son épaule.

- Amarok.. ?

Il resta silencieux un instant, et Maïa ignora les cheveux gris qui lui chatouillaient le cou. Elle posa une main dans ses mèches et eut un sourire apaisant.

- ..ça va aller. Tout le monde peut craquer, tu sais. Même toi.

Amarok s'accrocha à elle et sembla se crisper encore plus. Un léger hoquet secoua son corps mais il ne sembla pas pleurer. Silencieusement, il songea à calmer ses ardeurs. Il avait laissé ce côté sombre de sa personnalité prendre le dessus avec Amara, mais Maïa était différente. Il ne pouvait pas lui faire ça, absolument pas. Il devait la protéger. Il reprit doucement son calme et releva la tête. Il lui sourit doucement et, passant un bras sous ses jambes, il la souleva du sol.

- On rentre à la maison.

Sura allais réagit lorsque Suraya repris brutalement le contrôle. Elle soupira en se relevant et s'epoustant. Elle posa sa main derrière sa tète, cherchant à vérifier si elle saignais de l'arrière de la tète. Heureusement, elle était solide. La jeune femme murmura alors:-Si je fait sa, sait justement pour la stopper définitivement et se, sans que personne n'est mal...

La jeune femme finis par partir derrière Maia et Amarock. Elle resta derrière eux un instant avant de se manifester.

Suraya:-Désoler de vous déranger.

Amarock allais réagir quand elle le stoppa:-Tu ne semble pas comprendre le but de la laisser faire. Et avant même que tu ne m'envoye balader, je vais te dire clairement. Si je la laisse faire actuellement, sait pour la simple et bonne raison qu'elle sait affaiblie psychologiquement. Tu as donc put remarquer que je reprenais le contrôle comme je le voulais, je peux donc l'empècher de faire du mal, vraiment. Donc bon, je sait ce que je fait. Ensuite, en ce qui concerne mon égoisme, sait surement vrai. Mais est-ce vraiment égoiste, dans un sens, est-ce que sait vraiment de l'égoisme de vouloir qu'une personne même monstrueuse apprenne ce qu'est un sentiment telle que l'amour? Enfin bon, c'est toi qui vois, mais ne viens pas pleurer quand elle reprendra des forces et que je ne pourrais plus la garder. Sans compter que avec le sentiment d'incompréhension qu'elle a actuellement, elle risque d'être plus dangereuse que jamais. Après, à toi de voir. Mais moi, je t'annonce clairement que même si elle est monstrueuse, qui ne dit pas qu'elle peut être une vrai femme et une douceur inexploiter jusqu'ici par personne? Mais comme je l'ai dit, c'est à toi de voir. Moi, je m'en vais.

Puis elle commença à partir. Mais elle se retourna un instant avant de dire seulement:-Ah oui, quand à ma fuite, peut être un peu, mais si ma fuite peut sauver quelqu'un sa me va.

Puis, elle parti réellement, partant se poser dans la forèt loin de la ville.

Amarok resta un instant silencieux après le départ de Suraya. Maïa, les bras enroulés autour de son cou, n'osa pas parler non plus. Il paraissait réfléchir, le regard fixé sur un point invisible au sol. Finalement, il reprit son chemin sans rien dire. Ce fut Maïa qui, pour une fois, fit le premier pas.

- Tu.. ne comptes pas l'aider, c'est ça ?

Amarok ne prononça pas un mot, n'ayant visiblement pas envie de répondre à cette question. Maïa posa sa tête sur son épaule osseuse en baissant les yeux, déçue. Il la regarda du coin de l'oeil et poussa un long soupir.

- Pourquoi tu me demandes ça ? Tu veux que je l'aide ?

Maïa releva brusquement la tête. Quand elle entrevit le visage crispé de son ami, elle comprit qu'il valait mieux le laisser finir.

- Elle est dangereuse. Le fait qu'elle puisse peut-être aimer ne change rien à cela. Elle pourrait te blesser, et je ne pourrais surement pas te protéger si je dois en plus l'aider. Tu es ma priorité, Maïa. Je n'aurais pas de raison d'être ici si ce n'était pas pour toi.

Elle hocha doucement la tête pour lui signaler qu'elle comprenait. Il affiche un sourire léger et elle serra ses bras davantage autour de son cou.

- Si tu veux que je lui offre mon aide, je vais y réfléchir. Je te connais. Tu as toujours envie d'aider tout le monde, même ceux qui ont commis l'impardonnable. Regarde-moi,...

Il se stoppa soudainement et se tétanisa. Il lui chuchota alors :

- Maïa, j'ai besoin que tu ne bouges pas d'un pouce. Tu as compris ?

Pour seule réponse, elle murmura un simple "oui". Il avisa la personne devant lui d'un regard calme.

- Tu devrais poser ça, gamin. C'est dangereux.

L'adolescent le fixa avec un regard noir de ses deux yeux d'un bleu éclatant. Quelques mèches châtains tombaient sur son front et contrastaient avec ses pupilles claires.

- Lâchez-la. Lâchez ma soeur.

Maïa écarquilla soudainement les yeux et releva la tête. Amarok soupira de plus belle.

- Je t'avais pourtant dit de ne pas bouger..

Mais elle ne l'écoutait déjà plus. Tremblante, elle fixa le canon de l'arme que son petit frère pointait sur eux. Elle connaissait ce fusil. Elle descendit des bras d'Amarok et s'écarta, persuadée que c'était sur elle qu'il voulait tirer.

Mais sitôt qu'elle fut éloignée, il tira et la balle se logea dans le torse d'Amarok. Il sembla d'abord serein, jusqu'à ce qu'il n'éprouve une vie douleur. Le coup de feu résonna quelques secondes dans les rues.

Amarok tomba à genoux avec un râle désagréable. Il plaqua sa main sur sa blessure et releva les yeux vers l'adolescent.

- Je sais ce que tu es, et comme tu peux le voir je suis préparé à affronter ce que tu es.

Maïa réalisa ce qu'il se passait et se précipita aux côtés d'Amarok quand elle le vit vaciller. Elle l'entoura de ses bras pour l'empêcher de basculer et avisa la blessure. Une deuxième balle perça son mollet, et c'en fut trop. Maïa se retourna, le regard larmoyant.

- Arrête, ça suffit ! Ne lui fais pas de mal !

Son petit frère - quoique plus grand qu'elle - resta de marbre face à ces paroles.

- Pourquoi est-ce que tu le protèges ? Il t'a volé ton corps, ta vie, ta famille ! Il t'a arrachée à nous !

Elle protégea Amarok avec son corps et ses yeux se séchèrent de leurs larmes.

- Il m'a sauvé la vie suffisamment de fois pour être pardonné. Tu n'as pas le droit de le juger alors que tu ne sais même pas ce qu'il a dû traverser ! Va-t'en ! VA-T'EN !

Il lui jeta un regard glacial et fit demi-tour. Son père devait lui monter la tête avec des histoires stupides. Elle ne voyait rien d'autre.

La main appuyée sur ses propres plaies, elle posa le dos d'Amarok contre un mur pour qu'il s'assoie. Elle lui demanda s'il allait bien mais il ne répondit pas, faible. Sa peau pâle semblait blanchir à vue d'oeil et ses lèvres perdaient de leur couleur. Elle le secoua légèrement et avisa les blessures qu'ils avaient tous les deux.

Plus de doute possible, ils étaient encore liés. Ils partageaient leurs blessures. C'était surement moins grave pour elle que pour lui.

Elle s'excusa quelques secondes de devoir lui faire subir une chose pareille et enfonça ses doigts dans la plaie qu'il avait au torse. Elle fouilla et finit par en ressortir une balle argentée, non sans difficulté. Le sang limpide du dieu sur ses mains la brûlait affreusement mais elle n'avait pas le temps d'y penser.

Elle fit la même chose pour le mollet et regarda les plaies se refermer. Elle poussa un soupir de soulagement et, assise face à lui, les mains sur ses épaules, elle s'endormit, la tête fourrée dans son cou.