Un retour chamboulant

Suraya:-Je ne serai en aucun cas dangereuse pour vous.

Dai:-Tu es une vampire assoifée.

Suraya:-Et? Je suis dangereuse que pour les personnes que je haie et dans les cas les plus dramatique, lorsque mon pouvoir devient incontrôlable.

Dai:-Tu boit ou pas?

Suraya:-Merci...

Elle s'assit, sans faire attention à sa tenu quelque peu légère et pris avec douceur son bras. Elle hésita avant de dire:-je ne mordrai pas...et je vais faire attention.

Elle posa ses lèvres sur la peau du jeune homme et commença à boire en tentant de ce contrôler un maximum. Mais cela faisait des jours qu'elle n'avais rien but. Elle serra un peu plus fort son bras, se laissant tout de même aller au plaisir. Mais, elle se stoppa vite en lui repoussant un peu brutalement son bras.

Suraya s'essuyant la bouche:-Merci...ça ira...va te recoucher, tu va te sentir un peu faible quelque minute.

Elle avais horreur de sa, elle ne le regardai même pas dans les yeux, se sentant mal face à lui. Elle se sentai même génée. Elle voyait bien qu'il l'as craignait.

Suraya:-Reste pas la...file, je sent bien que tu as peur de moi, alors part...j'aurai mieux fait de rester sous une de mes formes animale.

Dai ne la regardait pas non plus, il se contentait d'écouter ce qu'elle disait et de rester calme pour éviter qu'elle ressente quoi que se soit de ses émotions à travers son sang et les pulsions dans ses veines.

Suraya : " Reste pas la...file, je sent bien que tu as peur de moi, alors part...j'aurai mieux fait de rester sous une de mes formes animale. "

Seulement à ce moment le neko releva le regard. Il n'allait pas dire le contraire il craignait les vampires assez pour vouloir rester à l'écart. Mais comme il n'écoutait jamais sa conscience qui lui dicter le comportement à avoir, il allez toujours au devant de ses peurs et des problèmes. Il se releva en hocha les épaules et lui rejeta le drap sur elle, se rendant enfin compte de sa tenue légère.

Dai : " Je préfère savoir à qui j'ai à faire plutôt que tu reste camoufler. J'irais bien j'ai l'habitude. "

Suraya : " L'habitude? "

Ses oreilles tremblèrent légèrement à sa question. Tourner cinq fois sa langue dans sa bouche avant de parler, il se le répéta intérieurement. Qu'est ce qu'il lui avait pris de dire qu'il avait l'habitude de se faire sucer le sang?  Il ce camoufla par un sourire et repris plus sûr de lui.

Dai : " On est quitte. "

Suraya : " Quitte? "

Dai : " Je t'ai observer quand tu te baigner dans le lac, j'aimerais pas que Akuma le sache. Bien que tu n'est pas Yuki apparemment vous avez le même corps je me sentirait mal à l'aise envers lui. Je t'ai rendu service, tu m'en rend un en ne disant rien. "

Suraya : " Tu est gêné envers lui mais pas envers moi? "

Dai : " Je devrais? "

Suraya : " Un minimum oui! "

Le neko ricana en sortant de la chambre.

Dai : " Je ne suis pas comme les autres moi. Et sérieusement je préfère cette forme, j'aime les chats mais j'aime encore plus les femmes! "

La porte fermer derrière lui, il échangea le sourire qu'il avait arborer contre un air un peu plus sérieux. Revenu dans le salon, il profita du fait d'être seul pour ouvrir une fenêtre et griller enfin l'une des cigarettes du paquet. Sachant Suraya rassasié, il réussi cette fois sans mal à s'endormir dans le fauteuil et passa la nuit non pas à ronfler, mais à ronronner comme un chaton.

Suraya sourit juste à la dernière phrase de l'homme. Puis, il partie. Suraya se retrouva alors à nouveau seul. Elle soupira et finis par ce lever. Elle enfila une tenue appropriée pour sortir et ouvrit la fenètre, la, elle pris sa forme démoniaque que aucun des deux hommes ne connaissaient encore, forme qu'il risquerai de voir un jour ou l'autre. La, elle sauta par la fenètre, ouvrit ses grandes ailes noirs et vola au dessus de l'immeuble ou elle si posa simplement.

La, elle s'asseya et regarda la vue depuis la. Les immeubles étaient lumineux de diverse couleurs. Mais tout ceci était tout de même froide. Rien à voir avec les grandes forêts emplie de magie.

Elle se sentie alors quelque peu mélancolique. La nuit était plein d'étoile brillante et éclairant d'autant plus le ciel.

A cette vue, elle ne put que ce mettre à chanter doucement.



elle aimais cette chanson. Cette dernière représentai parfaitement ce vide actuel en elle, son immortalité qui ne cesse de s'accroitre ainsi que tout ce quelle a gagner puis perdu au fil des siècles. Elle chanta ainsi une heure entière avant de s'endormir sur le toit,à l'ai libre

Pour une fois depuis un ans, Dai passa une nuit paisible à dormir sur ses deux oreilles et à réellement se reposer. Ce devait être de même pour Akuma, c'est pourquoi il décida de le laisser dormir aussi tard qu'il le voudrait. Il se rendit à la salle de bain se doucha et fouilla un peu les placards pour prendre le temps de se soigner. Trouvant des bandages, il se banda juste les côtes et laissa le reste guérir comme il le devait. En guise de petit déjeuner, il se servit un bol de lait et alluma le four.
En moins de temps que l'on aurait put l'espérer, le neko avait réaliser un petit gâteau tout simple avec le peu de produit qu'il avait. Pour le petit déjeuner d'Akuma et de Suraya ça ferait l'affaire. Il aimait les pâtisseries mais pas au point d'en réaliser pour lui même, d'ailleurs, il n'était pas prêt à perdre du temps à cuisiner si ce n'était pas pour les autres. Il se rappeler juste d'une personne friande de ces délices qui l'avait motiver à apprendre cette cuisine sucrée.

Mais comme si il savait que ce confort non apprécié et ce calme mérité n'allait pas durer, il posa la dague sur la table et chercha de quoi l'aiguiser. Il y avait un an de cela, le neko n'aurait jamais imaginer se servir d'une arme comme celle ci dans le but de tuer. Connu de la police pour de petit délit il n'avait jamais imaginer être surnommer le nouvel "éventreur". Personne ne lui connaissait ce surnom pas même Akuma. D'ailleurs son ami ne connaissait pas les raisons qui avait fait qu'il avait été enfermé au même endroit. Il était considérer comme un meurtrier implacable et sans pitié, Dai le savait et était bien le seul. Il n'avait jamais parler de rien à Akuma. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il ne mériter pas ce surnom et que sa plus grande faiblesse était son pire ennemi.

Akuma se leva un peu difficilement. Il s'assoit sur le lot torse nu et regarda autour de lui. Dormir de nouveau dans ce lit lui avait fait faire des cauchemars. Ces souvenirs était revenu le hanter. Yuki lui manquait terriblement. Pendant toute l'année il n'avait pas pu y pe set mais de nouveau dans la tranquillité cela le torturait. Il se leva, prit une douche et s'habilla. Il ne se dirigea pas tout de suite dans la cuisine mais sur le balcon. Il regarda en face de lui un moment. Dans cette direction se trouvait le lycée mais aussi ou habitait sa famille. Il eut un petit sourire triste et se dira vers la cuisine pour manger un peu. Il salua Daisuke d'un petit sourire et un salut à moitié endormi et s'assit. Il vit le gateau et regarda le garcon.

Akuma:" C'est toi qui l'a fait?"

Daisuke:" Ouais... c'est rien.."

Akuma:" Mrci.."

Il prit une part et un verre de lait et manga en silence. Cette tranquillite n'allait pas être éternelle....

Quand à Suraya, elle se réveilla subitement, surprise par un coup de feu. La, jeune femme parvint à l'éviter de justesse, se retrouvant juste froler au bras. Elle se releva à une vitesse folle puis regarda autour d'elle. Voyant que la personne n'était pas seule et qu'ils étaient armés jusqu'au dent,elle sauta du toit, ses ailes se déployèrent et elle entra dans l'appartement en brisant une fenètre. Tous furent surprise de son arrivée et aussi de son apparence. En effet, en plus de grande aile noir qui ornais son dos, une queue de chat noir fouettais l'air. Ces cheveux étaient devenu rouge ainsi que ces yeux. De petit crocs ressortaient légèrement de sa bouche pour terminer la transformation.

Suraya:-On doit partir! Ils sont la, et pas qu'un peu! Bouger!

Il avait déjà cru que son cœur allez le lâcher lorsque Suraya pénétra comme une brute par la fenêtre, mais les mots qui suivirent lui firent pire effet encore. Ils les avaient déjà retrouvé. Dai avait eut raison, ils allaient continuer à fuir et à ce cacher jusqu'à ce que l'un d'eux ne se fasse avoir. Il se couvrit la tête d'un bonnet noir trouver la veille et se releva brutalement en glissant la dague à l'arrière de son pantalon. Une balle traversa le reste de la fenêtre traverser pas Suraya, les forçant à s'accroupir et évitant ainsi à Dai la très bonne idée de regarder par la fenêtre à combien de personne ils avaient à faire.

Dai : " Merde! Si on se dépêche pas de partir ils vont prendre l'appart d'assaut et on sera coincé comme des rats! "

Akuma : " Compte même pas t'enfuir par la fenêtre. "

Un boucan infernal arriva de l'entrée du bâtiment. Ils devaient être nombreux. Assez pour arriver en nombre à l'intérieur et les attendre à l'extérieur. La porte de l'appartement ne fit pas de vieux os face aux armes à feu. Un hunter entra le premier, un peu trop surexcité par la situation. En une fraction de seconde Dai lui lança la dague en plein cœur et fut prêt de lui avant qu'il ne tombe au sol. Il ramassa son arme à feu, regarda le chargeur plein et le lança à Akuma.

Dai : " Bouge toi! C'est eux ou nous! "

Mais le temps de se retourner pour s'adressait à Akuma avait était de trop. Dai senti le canon froid d'une arme le menacer et se retourna vers la personne qui le viser. Un seul hunter le pointer. Mais une vingtaine derrière lui attendait sagement d'agir. Il se demanda un moment si il allait tirer puis rassurer comme déçu, se rendit à l'évidence. Ils allaient rentrer vivants parce que mort ils ne leur étaient plus d'aucune utilité.

Maïa, poussée par une jeune fille, avait récupéré le porte monnaie qui était tombé de sa poche et avait réfléchi toute la nuit pour savoir si oui ou non, elle devait le ramener à Daisuke. Elle l'avait ouvert, en avait fouillé l'intérieur à la recherche d'une info sur la personne qui l'avait égaré, espérant le déposer au commissariat pour s'en débarrasser. Seulement, il s'était avéré que le type sur les photos n'était personne d'autre que Daisuke, et puisqu'elle était à seulement quelques pas de l'appartement où il résidait, elle avait fini par se décider à s'y rendre.

Seulement, quand elle arriva, une bonne vingtaine d'hommes entouraient le bâtiment et une autre vingtaine se tenaient devant la porte du fameux appartement. Maïa se plaqua au mur, son cerveau tournant à cent à l'heure. S'ils se faisaient prendre, elle aussi, elle était en danger. Elle ne pouvait pas tout simplement les laisser parler d'elle aux hunter, hors de question.

Elle regarda frénétiquement autour d'elle pour trouver une échappatoire, quelque chose pour l'aider à sortir les trois personnes des ennuis où elles avaient l'air de tellement se plonger. Elle enflamma un rideau, attirant l'attention des hunters, et quand ils furent tout plus ou moins réunis sur un même point, le sol craquela doucement sous leurs pieds. La chaleur remonta par le sol, le feu de l'étage d'en dessous se propageant dans l'espace clos. Bientôt, tout craqua, et ils chutèrent presque tous, s'écrasant un étage plus bas dans les débris. L'un d'eux, qui avait miraculeusement échappé à l'effondrement, fit un bond vers elle et agrippa son bras, élança sa main pour la frapper. Elle évita le premier coup de justesse, puis le deuxième, et quand il tendit sa paume pour la gifler, elle sortit un couteau de sa poche et lui enfonça entre les phalanges, le faisant hurler et reculer. Récupérant son arme, elle le poussa d'un coup de pied, et il tomba à son tour.

Rapidement, elle rentra dans l'appartement et se pencha à la fenêtre, sentant une balle siffler tout près de son oreille. Elle s'abaissa de suite, se mit à réfléchir à toute vitesse, et abandonna l'idée. Elle agrippa la première personne qui tombait sous sa main, soit Akuma, et hurlant aux autres de suivre, elle s'élança vers l'extérieur, sachant cependant pertinemment qu'elle avait attiré du monde avec le vacarme qu'elle avait produit. Elle s'arrêta au bout du couloir, pencha la tête pour regarder le chemin, toujours agrippée au poignet d'Akuma. Honnêtement, ça ne lui faisait pas plaisir de les aider, sachant que Suraya faisait partie de leur petit groupe, mais sa sécurité en dépendant également, elle n'avait pas vraiment le choix.

Au premier regard, elle n'avait pas reconnu Akuma, mais maintenant qu'elle le voyait de près, il n'y avait plus aucun doute. Et c'était lui, pas Gabriel. Elle n'avait aucune idée de ce qui lui était arrivé, mais elle s'en fichait profondément.

- Normalement la sortie de secours est libre..

Elle parlait plus pour elle-même que pour qu'on l'écoute, et sa main commençait sérieusement à faiblir sur la peau d'Akuma. Elle avait la trouille, elle sentait ses tripes la torturer, son cœur faisait des bonds. Elle ne voulait pas revivre les choses qu'elle avait dû subir avant, et pourtant, tout était malheureusement parti pour continuer comme ça. Les hunters connaissaient son visage, et plus elle y pensait, plus elle voyait trouble. Elle se crut au bord du malaise.

Elle tira brusquement Akuma dans les escaliers, se fichant au final de savoir si Daisuke et Suraya suivaient derrière. Elle sauvait sa peau, accrochée à quelqu'un certes, mais ça aurait pu être une célébrité qu'elle ne l'aurait pas remarqué. Elle était totalement paniquée, et pourtant elle bougeait et réagissait parfaitement bien.

Ils déboulèrent dans une petite rue à l'arrière de l'immeuble, elle était vide de monde. Elle vit Daisuke descendre à son tour les escaliers, probablement suivi de Suraya, ou pas, elle s'en contrefichait de toute manière. De sa main libre, elle agrippa Daisuke à son tour, le poussa devant, puis sentant le train approcher, elle avança rapidement et ils se heurtèrent bientôt aux rails du train. Le vent produit par le véhicule qui passait projeta ses cheveux en arrière, et elle dut hurler pour se faire entendre.

- Sautez ! Si vous voulez partir, montez dans ce foutu train !

Elle avait un mauvais souvenir des trains, vraiment. Ce n'était pas le moment de se plaindre, ni de faire la difficile, puisqu'ils avaient une armée de hunters au cul. Et elle ne savait même pas pourquoi elle s'acharnait. Ah oui.. pour un portefeuille.

Après tout le vacarme fait par Maia et la fuite des 3 personnes, Suraya, elle décida de rester. A la base, elle n'avais pas voulut faire trop de dégat matériel, mais Maia, elle n'avais pas hésité, sans réfléchir si, oui ou non, il y avais quelqu'un en dessous. Mais sa décision ne fut pas prise du à cela. Non, elle savais que quoi qu'il se passe, ils seraient poursuivient. Pour ce faire, elle décida tout autre chose. Elle fit mine de les suivre avant de partir dans son coin. Elle pris son envole partant immédiatement sur les personnes qui tirais, planquer comme des larves. Les balles tirées étaient en argent, elle le savait, elle le sentais. Mais elle avais juré de protéger Akuma. Sans compter que Daisuke était un jeune homme gentil qui ne méritais pas tout cela. Et pour finir, Maia. Malgré qu'elle savais parfaitement que Maia la haissait, elle, ne désirai aucunement qu'il lui arrive quoi que se soit.

C'est pour toute ces raisons, qu'elle fondit sur ces adversaires, toute lames dehors. Elle devais ce battre. Le combat commença, un, deux, trois hommes tombèrent facilement sous ses coups. Elle était un démon, un démon supérieur à n'importe qu'elle autre. Avec ces faiblesses, certes, mais elle restait tout de même celle que l'on nommais, un temps, le démon favoris des dieux. Les coups de feu fusaient, les hunters se ruaient sur elle. Ils étaient armés jusqu'au dent, tentant tout type de stratagème, usant de toute arme. La blessant doucement, mais surement. Mais Suraya ne se laissait aucunement faire. Les hunters tombaient les uns après les autres. Puis,plus rien. Il n'y avais plus aucun hunter autour d'elle. Elle se mit à voler à toute allure derrière Daisuke, Akuma ainsi que Maia.

Mais ce fut sous sa surprise, qu'elle senti une vive douleur à sa jambe. Elle s'écroula au sol, dans une volé de plume. La, elle vit accrocher dans sa cuisse, un harpon fait d'un métal étrange qui lui brulais. Non, une arme bénite. Pas une bénédiction normale. Elle le savais, elle était insensible à sa, grâce à sa double race. Mais la, elle souffrais. Elle se sentai vidé. La, derrière elle, elle vit un visage qui lui était connu, un visage d'un autre monde.

A cette vue, Suraya resta bouche bée. Elle commença à ce débattre, en vain. Elle n'avais plus le choix. Elle leva sa lame au dessus de sa tête. Cette dernière s'entoura d'une énergie rouge et noir, une énergie puissante et destructrice. Puis, la rabattant d'un coup, ce fut une vague de la même couleur qui courut sur la personne l'attaquant ainsi que ces pantins de hunter. Etant prês de ces amis, dans un tunnel. Ce dernier commença à s'effondrer. Suraya, parvint à se lever et commença à battre des ailes, mettant le plus d'écart possible entre les deux personnes.

Le tunnel en parti écrouler lui permettais de partir. Mais jusqu'à combien de temps? Qu'elle est vraiment le but de tout ceci? Mais à l’instante, elle cherchais juste à fuir.

Pendant ces courtes minutes qui avaient parus une éternité, la panique s'était emparer de tout le monde et les avaient pousser à fuir en ayant pour guide la jeune femme qui les avait déjà aider une journée plus tôt. Maïa n'avait pas fait dans la dentelle mais personne à l'heure actuelle semblait en être conscient. Tous ne chercher qu'une seule chose, fuir. Agrippé par miracle à un train de marchandise, ils avaient réussi à se faufilaient à l'intérieur et par s'enfermer dans une large soute. Le neko s'appuya contre le mur en reprenant son souffle, après une telle course et autant d'angoisse il avait besoin de respirer à plein poumon. C'est enfin à ce moment qu'il se rendit compte de tout ce qu'avait fait Maïa. Plus que la veille à l'appartement, ils leur devaient une fière chandelle, pendant un instant il s'était imaginer mort ou enfermer à nouveau.

Dai : " Tu cache bien ton jeu...en tout cas...merci..."

C'était simple et clair. Merci. A part ça que pouvait il ajouter? Elle avait pris un risque en les aidant. Alors que la première fois qu'elle leur avait porter son aide, elle n'avait pas eut l'air très heureuse de le faire. Il ne devait pas être le seul à se poser la question, mais il fut le seul à la poser à Maïa.

Dai : " Je serais étonné si tu me disait que c'était encore pour la bouffe...pourquoi tu nous à aider cette fois? Tu va avoir des problèmes maintenant qu'ils connaissent ton visage. "

En même temps qu'il parlait, il saisit la poignée de la porte coulissante pour la fermer mais se retourna avant de le faire. Observant ceux qui avaient fuit avec lui. Maïa n'eut pas l'occasion de répondre tout de suite à sa question, il venait de se rendre compte que quelqu'un manquer à l'appel.

Dai : " Oh minute elle est où Suraya? "

Akuma et Maïa regardèrent autour d'eux. Paniqués comme ils l'avaient été personne n'avait remarquer son départ.

Dai : " Aku, ferme derrière moi. "

Il se hissa agilement au dessus du train. Se laissant fouetter par la puissance du vent causer par la vitesse, il observait l'horizon comme si il pourrait y trouver quelque chose. Par chance, il aperçut le démon voler au loin. Le neko avança jusqu'à la fin du train et fit signe à Suraya de grand mouvement circulaire. Bien sûr. Si ils n'étaient plus poursuivis par cette mini armée de hunter, c'est à Suraya qu'ils le devaient. Plutôt que d'atterrir elle s'écrasa presque. Le neko la rattrapa malgré tout et l'observa un peu. Elle n'avait pas l'air en forme et était blesser. Dai la porta et rebroussa chemin en chuchotant.

Dai : " Je crois que toi aussi on peut te dire merci. "

Il revint à l'intérieur de la soute avec Suraya, la déposa contre le mur à côté de Akuma et cette fois, fermi la porte.

En les voyant rentrer de nouveau dans le train, Akuma fit du couler couler le long de la jambe du démon. Il fut surprit et s'approché. Il vit la plaie béhante qu'avait causer le harpon.

Akuma: "Merde..c'est quoi cette blessure?"

Il rendit l'arme que Daisuke lui avait donner a son propriétaire et se mordit doucement la levre.

Akuma: "Ca va piquer un peu mais tu le supporteras."

Il déchira un peu le vétements au niveau de la blessure et commenca a murmurer quelques mots étranges dans une langue inconnu. Une lueur bleuté vient envelloper ces mains alors qu'il continuait a parler. Cela dura quatre longues minutes ou la blessure envellopé de la même couleur que les mains du mage se referma petit a petit. Puis juste une petite cicatrice resta. Le garçon épuiser recula.

Akuma: "Finis..."

Souffla-t-il. Daisuke le regarda et regarda la blessure.

Daisuke: "Comment cela se fait que tu ait parler cette fois-ci? Normalement tu n'a pas besoin d'incantations pour ta magie non?"

Akuma lui fit un petit sourire alors qu'il essayer de reprendre son souffle.

Akuma: "Ce sort est bien trop puissant pour être utiliser sans incantion. J'ai quand même recousu les tissus et les muscles et la peau se Suraya..."

Maïa s'était assise dans le train sans parler davantage, éloignée du reste du groupe, peu enthousiasmée à l'idée de se mêler à eux et à leurs problèmes. Elle observa attentivement Daisuke ramener Suraya, et Akuma s'affairer à la soigner. Elle eut envie de rire, mais se retint de justesse. Quoi, Suraya, le grand démon, ne pouvait pas supporter une blessure sans geindre et se faire guérir par son homme encore une fois ? C'était ce qu'elle pensait, néanmoins elle n'en pipa pas mot, même si tout se voyait clairement dans ses yeux. Pour cette simple raison, elle concentra son regard critique sur le paysage qui défilait dans le petit trou, qu'offrait l'espacement entre les planches de bois qui formaient le wagon où ils s'étaient réfugiés.

Elle était montée dans ce train pourri avec eux. Elle allait devenir dingue rien qu'en réalisant qu'elle était assise à même le sol de ce wagon, qui les embarquait dans un endroit dont elle se contrefichait avec des personnes qu'elle ne voulait même pas voir. Et par dessus le marché.. son ventre était vide. Elle était affamée mais trop fière pour l'avouer. A qui pouvait-elle le confier, d'ailleurs ? A Suraya ? Autant crever de faim. Quant aux deux autres, ils n'allaient sûrement pas mieux qu'elle.

Une secousse du train de marchandises la ramena brusquement à la réalité. Le cahotement fut bref, léger, presque imperceptible. Et pourtant, Maïa ramena ses genoux à elle, les yeux écarquillés. Elle haïssait profondément les trains. Elle avait manqué de mourir en montant à bord de l'un d'eux, et depuis, elle était incapable de même imaginer s'asseoir sur un siège et donner son billet. Une autre secousse la terrifia davantage, ramenant dans son esprit des flashs du pont s'écroulant, du train glissant peu à peu des rails, des centaines d'innocents qui avaient sombré avec le tas de ferraille au fond du ravin. Et elle, égoïste et encore apeurée d'un rien, qui avait sauvé sa peau en abandonnant tout le monde derrière. La Cité des Ruines ne lui avait pas apporté que des bons souvenirs, la plupart n'avaient d'ailleurs rien d'agréable. Elle voulait pourtant y retourner, tout en sachant qu'elle n'y serait jamais en sécurité.

Elle se concentra sur sa respiration, déterminée à cacher sa phobie des rails de toutes les personnes présentes. Hors de question qu'ils connaissent sa faiblesse, elle ne le permettrait pas. Elle réalisait petit à petit qu'elle avait sauté elle aussi, qu'elle s'était agrippée au train tout en sachant parfaitement qu'elle le craignait plus que la mort, qu'elle avait suivi une bande d'emmerdeurs et avait même montré sa tête à une vingtaine de hunters assoiffés de combat. Elle allait devenir dingue.

Suraya n'appréciais guère ce faire soigner comme ceci. Normalement, c'était à elle de protéger, pas le contraire. Et sait perdue dans ces pensées qu'elle sentie quelque chose. Un coeur...un coeur battre à un rythme irrégulier et rapide. Suraya compris rapidement que ces pulsations venaient de Maia.

Suraya soupira en se levant:-merci les garçons...

Elle s'approcha de Maia et l'enveloppa quelque peu contre elle, ses ailes autour d'elle, cherchant à la rassurer.

Suraya:-On va sortir de la dans quelque minute, rassure toi. Tu sera tranquille.

Sachant qu'elle allais ce faire repousser, elle la lacha avec délicatesse avant de retourner un peu plus loin, à l'écart.

Suraya repensa à cet personne qu'elle avais vue, à ce visage qu'elle haissait. Elle ne voulais pas revoir et subir à nouveau tout ceci. Mais il semblais qu'il était de mèche avec la blonde vampirique. Tout semblais avoir été calculer. Mais elle ne dirai rien, pas tout de suite.

Ils avaient réussir à fuir, Suraya était soigner et maintenant ils avaient embarquer dans leur problèmes une autre personne. Le poids de l'arme à feu avait beau être réconfortant, Dai agrippa le derrière du jean de Akuma assez pour pouvoir enfoncer le canon froid de l'arme dans le bas de son dos.

Dai : " Que tu le veuille ou non, tu a besoin de cette arme. "

Akuma avait sa magie mais une arme de plus pouvait toujours être utile et même lui faire gagner du temps lors d'incantation comme le soin apporter à Suraya. Ou lorsque sa magie se retrouver épuiser. Le neko était plus agile et rapide, la dague lui convenait bien mieux. Il fini par s'assoir à côté de Maïa et ne bougea plus pendant prés d'une heure.

Le temps avait passer calmement, pendant que chacun était perdu dans ses pensées. Akuma fini par poser la question que tout le monde semblait se poser.

Akuma : " Qu'est ce qu'on fait maintenant? "

Le neko soupira en posant une main sur le sol, le train avait l'air de ralentir, ils allaient bientôt pouvoir descendre.

Dai : " En restant ici on va continuer à fuir sans arrêt. On finira par ce faire avoir. "

Akuma : " Et on fait quoi alors? On arrête de fuir? "

Dai : " Je ne compte pas rester à Terra Nova. "

Les regard se tournèrent vers lui. Personne ne devait comprendre ce qu'il disait excepter peut être Maïa qui l'avait soutenu du regard, attendant la suite de ses explications.

Dai : " A ce qui paraît...il existe un monde parallèle au notre ou la magie est chose courante. Si on peut s'y rendre les hunters ne nous retrouverons peut être pas là bas. Ce ne sera plus comme ici, on aura pas besoin de cacher notre nature sans arrêt. Si c'est plus dangereux qu'ici je ne ferais pas de vieux os mais j'ai l'habitude de me débrouiller et ça vaux le coup d'essayer, ce qui nous attend ici et pire que là bas. "

Akuma : " Tu parle de la "Cité des Ruines" ? Tu serais prêt à tout laisser ici pour partir vers l'inconnu? "

Le neko hocha les épaules. Ce n'était peut être pas la décision que désirer Akuma mais celle qu'avait pris Dai. Plus que les hunters il fuyait ce monde où il n'était pas à sa place.

Dai : " Qu'est ce que j'aurais à perdre? "

Akuma : " Ce qui te rattache ici! "

Dai : " Il n'y a rien qui me rattache ici...ce monde est pourris jusqu'à la moelle. "

Akuma : " Faudrait déjà que cette légende s'avère vrai. "

Le jeune homme resta silencieux un moment. Que ce monde existe ou non Dai avait envie d'y croire. Il était l'un des seul espoir qu'il avait encore de pouvoir retrouver une vie normal, plus normal que sur Terra Nova ou il avait besoin d'une capuche ou d'un bonnet pour ce cacher. Où il était considérer comme un meurtrier qu'il n'était pas et où il se forcer à mentir. Akuma lui n'était peut être pas prêt à partir, ça pouvait se comprendre et le neko respecterait son choix. Pour dissiper l'ambiance pesante, Dai se releva en souriant.

Dai : " De toute façon le temps de savoir si ce monde existe ou non on a encore le temps. On va bientôt pouvoir descendre du train. Croisé les doigts pour qu'on est pas accueillis à l'arriver. "

Maïa avait tiqué à l'entente de l'idée de Daisuke. Il voulait aller à la Cité des Ruines et c'était compréhensible : toutes ces légendes, les dragons parcourant le ciel, la nature, être libre de se balader sous sa vraie forme.. c'était alléchant, évidemment. Mais il ne savait pas ce qu'il l'attendait là-bas. Personne ici ne le savait.

- La Cité des Ruines viendra à bout de toi bien plus vite qu'une bande de hunters.

Maïa se tut aussitôt, elle avait encore lâché ce qu'elle pensait à voix haute. Mais si quelqu'un pouvait lui confirmer l'existence de la Cité des Ruines, c'était bien elle. Elle y avait passé plusieurs mois, presque plus d'un an, en fait, avant d'en être brutalement chassée, contre son gré. On l'avait renvoyée à TerraNova, ce monde qu'elle détestait tant. Elle n'avait jamais pu retrouver l'entrée de ce monde.

- Et puis, comment tu comptes t'y rendre ? Un billet pour un des trains de la Gare Céleste coûte des années d'esclavage. Si tu veux que je sois plus claire, laisse tomber. Quant aux moyens plus radicaux, il faut déjà trouver les passages pour y accéder.

Elle, elle avait bien réussi à prendre le train sans payer, une fois, mais elle ne retenterai jamais l'expérience. La première fois, elle avait été vendue puis enfermée avant même d'avoir pu mettre un pied dans un wagon. Et la deuxième, elle avait manqué de mourir. Comme quoi les trains n'avaient rien de sûr. Elle eut un léger sourire.

- La Cité des Ruines est loin d'être un endroit où tu pourras te pavaner sous ta vraie forme, petit chat. C'est dangereux, fourré de monstres, que ce soit des humains ou des animaux. Eiden est une ville de corruption : n'espère pas d'aide de la justice, ce qui sert de police se fout de tout ce qui arrive et te laisse te démerder. Si tu veux t'y rendre.. il te faut un allié. Un allié fort, qui connaît l'endroit.. quelqu'un sur qui tu puisses compter.

Elle avait perdu son sourire au fil des phrases. Elle n'arriva pas à parler davantage, sa gorge se nouant, empêchant les mots de sortir. Il lui fallait quelqu'un comme lui, évidemment. Elle se releva brusquement, vacilla légèrement, la tête tournante, et s'appuya à une des parois du train pour ne pas tomber. Ses jambes ne la portaient presque plus. Elle redoubla d'effort pour tenir et s'arrêta quand elle sentit le bois crépiter sous sa main. Elle la retira aussitôt, mieux valait éviter de foutre le feu à l'endroit où ils étaient enfermés.

- Akuma, si tu as peur de te défendre et de tuer.. tu ne tiendras pas deux secondes à la Cité des Ruines. Elle te bouffera avant que tu te sois décidé à attaquer.

Maïa lui avait confirmé petit à petit l'existence de ce monde. Un monde où la justice ne servait à rien, pas de problème, de toute manière à part lui apporter des ennuis elle n'avait jamais servi à rien. Un monde où il fallait se débrouiller par soit même, il l'avait fait depuis toujours sans jamais compter sur personne. Et malgré tout ce qu'avait put dire de négative Maïa au sujet de la Cité des Ruines, elle semblait nostalgique en y parlant. Elle avait l'air de bien connaître ce lieu de légende, est ce que par hasard elle s'y était déjà retrouvé? Dai lui sourit comme un gamin en hochant les épaules.

Dai : " Je te suis reconnaissant de nous avoir aider Maïa, c'est gentil aussi de vouloir nous mettre en garde mais moi je ne suis pas comme les autre. Un peu débile sur les bords tu vois, donc à choisir entre être ici ou là bas mon choix reste le même. Si ma vie doit se finir, autant que je puisse choisir où non? Et puis sous tes grands air, je n'ai pas l'impression que tu aime beaucoup Terra Nova. Par hasard, tu viendrait pas..."

Le sifflement des freins du train l'empêchèrent de finir sa phrase. Il venait de s'arrêter. Le neko coulissa doucement la porte et jeta un œil à l'extérieur.

Dai : " Personne à première vu...on sort avant qu'ils viennent décharger la cargaison. "

Maïa remercia silencieusement le train de s'être arrêté. D'abord, parce qu'elle en pouvait en descendre et allait enfin pouvoir stopper les tremblements de son corps, et ensuite, parce que le bruit avait coupé Daisuke et qu'elle n'aurait alors pas à se confondre en explications douteuses.

Elle descendit sans se faire prier, sautant du wagon, sentant avec bonheur la terre sous ses semelles. Elle respirait enfin sans suffoquer. Son cœur retrouva doucement son calme, mais un seul détail la dérangea : elle n'avait aucune idée d'où ils se trouvaient. Ni de ce qu'ils allaient faire, d'ailleurs. Maintenant qu'elle avait fait une grosse connerie, il fallait qu'elle trouve un moyen de se sortir de la merde où elle s'était mise.. mais avant ça, elle sortit le portefeuille de sa poche et le tendit à Daisuke.

- Tiens. C'est tombé de la poche de quelqu'un, dans la rue. C'est toi sur les photos, non ?

Honnêtement, elle avait un doute, elle n'était pas douée avec les visages. Si c'était Daisuke, son problème était réglé, elle pouvait reprendre sa vie à peu près normalement, même si les hunters étaient probablement à sa recherche également, maintenant qu'ils l'avaient vue. La présence de Suraya n'était pas vraiment pour l'enthousiasmer, sincèrement, mais ils comptaient se rendre à la Cité des Ruines. Et si, par miracle, ils parvenaient à trouver un passage.. il fallait qu'elle soit là. Maintenant, restait à savoir si elle pouvait vraiment supporter leur présence. Et s'ils voulaient d'elle, aussi, mais ça semblait évident.

Le neko se retrouva avec un portefeuille dans les mains sans savoir quoi en faire. Maïa avait parler de photo sur lesquelles il se trouver, alors il ouvrit le petit accessoire en tissus et découvrit ses fameuses photos. Il pâlit en les voyant et s'arrêta pendant que les autres continuer à avancer. C'était bien sur les quelques photo qui s'y trouvait, aux cotés d'une jeune femme qu'il portait soit dans ses bras soit sur son dos. Il senti le sang affluer à ses tempes et ses doigts se crisper sur le porte feuille. Mis à part les quelques photos il était vide. Remarquant son abscence, Akuma se tourna vers lui.

Akuma : " Ben alors tu viens? "

Le concerner l'ignora et se remis à avancer, mais vers Maïa plutôt que dans une direction précise.

Dai : " Où tu a trouver ça? "

Maïa : " Je te l'ai dit, quelqu'un l'à fait tomber dans la rue. "

Dai : " Quelqu'un mais qui?! "

Toujours dire ce qui lui passer par la tête sans réfléchir n'avait pas toujours du bon. Vu le regard que Maïa lui lançait et l'air surpris des deux autres, Dai compris qu'il avait tout intérêt à ne pas trop porter d'attention à se porte feuille. Il le rangea dans sa veste en soupirant intérieurement et esquissa un nouveau sourire de façade.

Dai : " Oh et après tout qu'est ce qu'on en a à foutre. On a d'autre problème. "

Il parti devant. Il y avait une ville non loin du chemin de fer. Pas sûr que les villes soient le meilleur endroit pour être en sécurité mais le neko y avait ses repères. De toute manière il avait besoin de mener la marche, pour se changer les idées et oublier cette histoire de porte feuille.

Akuma vit aussi la ville de loin. Il soupira et regarda Daisuke du coin de l'oeil. Il ne voulait pas aller a la Cite des Ruines lui et sa réaction était étrange mais bon. Ils se dirigeront donc vers l'entree en silence. Akuma se poser certaines questions comme par exemple pourquoi Erin n'utilise pas ces véritables pouvoirs? En les utilisant, elle les rattraperais sans se casser la tête. Elle voulait sûrement s'amusé un peu. Jouer au chat et à la souris. Il commençais à se demandait de plus en plus si son idée de départ n'allait pas se mettre en marche plus tôt que prévue. Il les regarda tous en étant le dernier de la file. La jeune fille qui utilise le feu lui rappeller quelque'un mais sa memoir elui faisait défaut. "Aïe confiance, courage, il faut que tu te batte aussi". Ces mots resonnaients souvent dans sa tête depuis qu'il avait été capturer...comme si il y a avait quelqu'un d'autres. Mais cette fois ci il n'était pas plus cruel de Gabriel... non... il était plus gentil. Il avait très peu confiance en lui quand il les regardait tous et se demanda si il n'était pas un boulet. Il arrivèrent devant l'entrée de la ville.

Akuma:" on fait quoi a présent?"

Suraya:-Chercher l'endroit qui nous menerai à ce monde magique.

Akuma:-Toi aussi tu veux y aller?

Suraya:-Je n'ai rien ici. Je n'ai pas de but. Ma vie est terne. Mes enfants sont soit mort soit perdue dans ce monde, vivant une nouvelle vie. Que veut-tu que je fasse? Mon mari a disparut aussi et mon ex...sait un cas à part. Je n'ai plus rien. Alors à quoi bon? Je préférerai arrèter aussi de me cacher.

Akuma ne répondit pas. Suraya repris sa forme humaine pour passer plus inaperçue. Une femme avec de grande aile noir, une queue de chat et des cheveux rouge avait tendance à attirer l'attention.

Akuma:-Comment vous voulez le trouver ce lieu?

Suraya:-Je ne sait pas...des livres...anciens peut être...ou la magie...ou...

???:-Ou moi.

La, Suraya se retourna et vit le vampire de l'autre jour, Reiji arriver.

Suraya:-Tu sait ou on peut trouver ce passage?

Reiji:-Bonjour d'abord.

Il posa sa main dans la nuque de la jeune femme et lui embrassa tendrement le front.

Suraya:-Salut...

Reiji:-Oui, je sait, à peut près ou il se trouve et s'était dans cet optique que je te cherchais.

Suraya:-Qu'attend ton alors?

Reiji:-L'heure

Suraya:-L'heure?

Reiji:-Tu crois que sait si simple? Il y a une minute précise à ce qui parais pour y entrer.

Après Maïa s'était Reiji qui leur en avait parler. Plus de doute possible, la Cité des Ruines existait belle et bien et Dai était décidé à s'y rendre. Quelle soit dangereuse comme l'avait expliquer Maïa ou non. Il semblait qu'il n'était pas le seule à s'être mis cette idée dans la tête, Suraya aussi semblait prête à abandonner ce monde pour un autre. De plus il sentait chez Maïa une certaine attirance pour ce monde, malgré tous ce qu'elle avait put lui dire avant.

Il observer Reiji s'expliquer si proche de Suraya. Cette fille aussi semblait compliquer mais le fait de vouloir partir leur faisait au moins un point en communs. Ce grand gaillard de Reiji semblait assez renseigner sur la Cité des Ruines, au point de peut être savoir comment s'y rendre.

Reiji : " Tu crois que sait si simple? Il y a une minute précise à ce qui parais pour y entrer "

Dai : " "A ce qui parais "? Tu a déjà essayer au moins? "

Reiji lançant un regard noir à Daisuke:-Non, je voulais partir avec Suraya. un problème?

Suraya comprenant la réaction du vampire lui tapa sur le front:-Stop l'agression, tu va pas commercer.

Reiji grogna juste en mettant sa main sur le dos de la jeune femme.

Suraya:-Qu'elle est cet minute?

Reiji:-Je ne sait pas, je pense que l'on va devoir rester 24h à l'endroit ou doit apparaitre l'entrer, mais en vue des rumeurs, il va y avoir du monde.

Suraya:-Et à mon avis, on nous y attend déja...Comment faire?

Reiji:-Je vous aiderai.

Suraya:-Ne t'en mêle pas...

Elle ne voulais méler personne à sa et surtout que personne ne tombant sur le revenant qui l'avais pris en chasse. Tous était déja en danger, chacun était ciblé pour une raison propre. Les garçons par Erin, Maia pour avoir aider, et elle...pour une raison qu'elle souhaiterai évité que cela soit découvert.

Reiji:-Trop tard. Allons-y, c'est au nord de la ville, dans un coin de forêt, près d'un village de loup. Ou plutôt un ancien village de loup.

Maïa s'était stoppée à l'entente de la dernière phrase de Reiji. Un ancien village de loups.. ça changeait tous ses plans. Elle qui s'était plus ou moins décidée à suivre le reste du groupe, et ce malgré la présence insupportable de Suraya, ce simple détail fut suffisant pour bouleverser toutes ses idées.

Elle n'avait aucunement l'intention de plonger de nouveau dans l'océan d'ennuis qu'elle avait eu autrefois. Et Reiji n'était sûr de rien, il savait à peu près, mais au final, ce n'était que du bouche à oreille et des rumeurs débiles d'adolescents. Il ne savait même pas pour l'heure. Du moins il pensait qu'il y en avait une, et elle, elle n'en avait jamais entendu parler. Et quand on l'avait poussée dans un portail et qu'elle avait rejoint TerraNova, elle était revenue à une heure quelconque. Elle ne voulait en plus pas réellement les suivre, encore moins avec la présence de trois des personnes qu'elle redoutait le plus. Alors, elle fit tout de suite demi-tour.

- A partir de maintenant, on se connaît plus.

Elle fit quelques pas à l'opposé de la ville, cherchant quelque chose, un souvenir dans sa mémoire qui pourrait l'aider à y retourner. Pendant plusieurs semaines elle n'avait rien fait, mais désormais, il était temps de commencer à bouger. Et une fois qu'elle aurait remis les pieds à la Cité des Ruines, elle ferait payer à son « ami » sa trahison. Elle s'arrangerait pour le faire souffrir autant qu'elle souffrait en ce moment même.

Il aurait bien la voulut la forcer à rester, du moins parce que Maïa était celle qui lui avait ramener le porte feuille et qu'il n'avait pas eu l'occasion de la questionner. Mais aussi parce qu'elle était tout autant en danger qu'eux. Il la retrouverait plus tard il en était sûr, mais en attendant il ne pouvait pas la forcer à les suivre, surtout qu'il c'était fait la promesse de faire l'effort d'arrêter de s'occuper des autres. Mais cette ville de loup ne lui disait rien non plus. D'un coup lui aussi eut envie de faire bande à part.

Dai : " Quand tu parle de loup, il y en a encore dans ce village? "

Reiji : " On a peur? "

Le neko retira son bonnet le temps de montrer ses oreilles droites sur son crâne au vampire dont il se méfier tellement.

Dai : " Ben ça m'avait l'air logique, j'aime pas trop les chiens et toi t'a pas l'air d'aimer beaucoup les chats. "

Cash. Trop parfois. Dai avait bien compris "l'agression" de Reiji toute à l'heure. Ces deux là n'allaient pas être amis facilement. Même si face à quelqu'un comme lui il ferait mieux de se taire Dai ne pouvait pas s'empêcher de la ramener et de le toiser comme lui le faisait. Quitte à se faire écraser autant se défendre.

Reiji : " C'est juste que tu est loin de ta réputation. "

Dai : " Ma...réputation? "

Reiji : " Celle d'éventreur, tu..."

Le neko le coupa nerveusement en riant. Pas la peine d'aller plus loin les autres n'étaient pas au courant. Reiji devait avoir vu des affiches de recherche pour le connaître un minimum mais il ne devait pas connaître le topo de l'histoire dû à ce surnom.

Dai : " C'est bon j'ai compris arrête toi là. Tu connais tout sur tout c'est ça? Tout sur moi, tout sur la Cité et pour Maïa? Tu avait deviné qu'elle aurait fait route à part? "

Dai jouer la provocation, se moquant de lui comme d'un voyant qui ramener trop sa science. Si au moins l'énerver pouvait suffire à le faire taire se serait déjà pas mal. Même si ce n'était peut être pas une bonne idée.

Akuma : " ça suffit on devrait y allez et éviter de trainer trop longtemps au même endroit. "

Dai : " Ouai t'a raison. On te suis Reiji. "

Reiji passa devant sous les soupirs de Suraya qui se mit à coté de lui, restant un peu à l'écart de tous.

Suraya à Reiji, cherchant à ne pas trop ce faire entendre des autres:-A quoi tu joue la?

Reiji:-Il m'as agresser.

Suraya:-Tu me fait une crise de jalousie la, je te connais assez, je te rappel que l'on est rester plus d'un siècle ensemble.

Reiji:-Merci de me rappeler que je t'ai perdu.

Suraya:-Arrète de vivre dans le passé... Avoue.

Reiji:-Oui...sa m'énerve. Tu crois que j'ai pas remarquer?

Suraya:-Mais remarquer quoi?

Reiji:-C'est le genre de mec qui te plairais.

Suraya:-Tout de suite je discute avec un homme, je suis gentille avec, il faut que je craque? Tu va me dire pareil pour Aku peut-être? C'est vrai que Daisuke est mignon, Aku aussi. Ce sont de beau garçon. Mais sa ne veut rien dire. Il ne sait rien passé.

Reiji lui lança un regard noir.

Suraya pris son bras contre elle:-Reiji...tu es toujours aussi jaloux et possessif...arrête s'il te plais...tu sait très bien que rien n'est simple...

Reiji ne répondit pas. Suraya baissa juste la tête et le lacha. Elle marcha plus lentement, ce mettant, à présent seule dans son coin. Le regard au sol, quelque peu triste. Elle suivis sans dire un mot pendant qu'ils avançaient, traversant à pied la ville.