Différence

Serah était satisfaite, Maïa s'était éloigner et il n'y avait aucun moyen de la sauver. Kamui avait accepter, elle n'aurait pas put rêver mieux mais quelque chose n'allait pas, le kitsune avait capituler bien trop vite. Elle croisa les bras et garda son sourire satisfait alors qu'elle tournait à peine le regard vers le frère de Kamui qui se trouvait derrière elle.

Serah: Tu voulait son pouvoir non? Je te l'offre j'ai eu ce que je voulais.

L'elfe préférer risquer le frère du kitsune que plutôt que de se risquer à l'esprit vil du renard qu'était Kamui. Le jumeau s'approcha de Kamui et se planta juste devant lui.

Le jumeau: Que tu fait ce pacte avec elle ou moi ne change rien pas vrai? JE t'utiliserais.

En échange Serah lui avouerait que seul le pouvoir du graal pouvait combattre le graal et que Kamui ne pouvait donc plus rien pour Maïa. Mais elle verrait également pourquoi, il avait capituler si vite.

Il le savait, il n'y avait aucun moyen d'empêcher Maïa de succomber au graal. Il allait encore perdre quelqu'un sans pouvoir agir. Mais Serah comment son propre jumeau ne s'en sortiraient pas indemne. Si Maïa devait mourir, ils allait mourir aussi. Fini de se craindre lui même et de garder au fond de lui un minimum de pitié. Il avisa la main taillader de son frère qui attendait aussi froid que lui le pacte. Kamui eut un sourire sadique, se mordit brutalement la main pour se la faire saigner à flot et pactisa avec son frère.

- "Tu voulais ce pouvoir n'est ce pas...alors tu va l'avoir!"

~

L'endroit où s'était dérouler leur bataille ne ressembler plus qu'à un énorme cratère. A peine le pacte réaliser que Kamui c'était venger. Il avait tout bonnement arracher le pendentif autour de son coup et avait relâcher autant que possible toute la puissance du pouvoir en lui. Il ne l'avait jamais utiliser à cent pourcent, c'était la première fois qu'il se risquer à devenir aussi incontrolable. Il était conscient que son corps à moitié humain ne supporterait surement pas autant de pouvoir, le forcer autant était risquer pour lui mais surtout pour celui qui allait recevoir toute cette énergie en plus de la sienne. Autrement dit son frère. Ce dernier qui pensait vider Kamui de son énergie vital en l'utilisant pour lui même avait eu plus que ce qu'il n'avait put l'imaginer. Un pouvoir qu'il ne pouvait pas supporter en plus du siens déjà bien puissant. Serah avait fuit pendant ce temps. Elle avait eu raison de laisser sa chance au jumeau. Kamui avait perdu toute conscience et aurait put bien y perdre la vie lui aussi. Il s'était réveiller au fond du cratère plus faible qu'il ne l'avait jamais été. C'était un miracle qu'il soit à ce moment même redevenu lui même. Non, c'était surtout qu'il était trop faible. Sa poitrine lui faisait mal, son cœur avait dû avoir toutes les peines du monde à supporter une tel force. Son frère quand à lui semblait bien mort. Coucher à plusieurs mètre de lui son corps semblait avoir était déchiqueter, mais il n'y avait aucune trace du corps de Serah. Il n'avait pas dû l'avoir.

Kamui se redressa et retomba, avant de se relever à nouveau et de manquer une fois de retomber. Jamais il n'avait senti une tel douleur dans sa poitrine. Elle se calma légèrement lorsqu'il rattacha son pendentif quasiment briser autour de son coup. Une chance que Maïa est accepter de s'éloigner de lui. Mais maintenant, il voulait la retrouver avant de ne pas en avoir le temps. Il était débarrasser de son frère mais pas de Serah. Il ne savait pas combien de temps encore le sceau autour de son coup allez pouvoir contenir un pouvoir sur lequel il avait tant forcer. Mais la seule chose qui lui importait était de savoir combien de temps il rester à Maïa. Peut être quelques semaines, quelques mois ou moins que ça, il devait la retrouver maintenant, le plus tôt possible.

Amarok avait emmené Maïa jusqu'à une maison en pierre plus loin. Il la posa sur un lit et mit sa main sur sa tête pour constater sa fièvre. Elle avait fermé les yeux, il continuait de lui répéter de ne pas s'endormir. Sa bouche était sèche mais elle n'avait pas soif, ni faim. Elle sentit la main froide d'Amarok se porter jusqu'à son cou pour prendre son pouls. Il avait l'air inquiet, et pourtant il avait souhaité qu'elle meure un peu plus tôt. Elle ne comprenait rien à ce qu'il faisait.

Il déposa un morceau de tissu mouillé sur son front et s'assit sur une chaise à côté d'elle. Il regardait ses bras et ses jambes avec effroi, ils étaient couvert de veines bleuâtres sous une peau blanche de mort. Maïa mourrait, sans aucun doute. Mais avant cela, elle allait souffrir, et Serah avait tout mis en œuvre justement pour que ça arrive.

Elle n'arrivait plus à savoir où elle était ni comment elle y était parvenue. Son corps demandait une seule chose : qu'elle dorme. Mais elle savait que si elle s'endormait maintenant, ce serait la dernière fois qu'elle fermerait ses yeux. Elle ne verrait plus la lumière du jour, le soleil de midi ou le désert de la Cité des Ruines. Ni TerraNova, ni Kamui. Est-ce que c'était vraiment le moment de rendre son âme ?

- Où est-ce que la main t'as touchée ?

Maïa rouvrit les yeux en entendant Amarok lui parler. D'une voix faible, elle lui répondait qu'elle avait été touchée dans le dos. Il la força alors à se retourner et souleva son t-shirt pour regarder la marque noire qui était apparue sur l'épiderme. Les veines rougissaient autour d'elle, les muscles se contractaient à chaque fois que son doigt l'effleurait. La peau était contaminée, envahie par quelque chose qui le dépassait, même lui. Il ne pouvait rien y faire, personne ne pouvait rien y faire, pas même le meilleur des médecins. Pas même un magicien.

Elle était perdue. Seul le Graal pouvait encore la sauver, mais elle ne voulait pas s'y risquer. Elle ne voulait pas vendre son âme à n'importe quel Dijin pour obtenir une magie qui la dépassait et qui finirait au final par la tuer.. c'était insensé, du suicide. Et elle n'était pas si désespérée.

Kamui avait chercher partout après Maïa. Elle n'avait pas put allez bien loin seule. Il se sentait faible et ses yeux ne cesser de jongler entre leur couleur froide et un dorée profond. Le pendentif qu'il avait autour du coup ne tiendrait pas bien longtemps, fissurer de partout il ne cesser de grésillait. Kamui avait abuser du pouvoir qui sommeiller en lui depuis longtemps et son propre corps avait du mal à le soutenir. Chaque fois que l'énergie surpassait ce qu'elle devait, sa poitrine lui brûlait.

Avec beaucoup de détermination et un instinct de chasse plus qu'aiguiser avec l'envie de tuer qui augmentait en même temps que le sceau lui diminuer, il retrouva la trace de Maïa. Amarok était occuper de regarder le dos de Maïa lorsqu'il fut tirer à l'arrière. Il avait dû l'entendre arriver mais n'avait pas agi. Kamui le plaqua contre le mur le plus proche en le tenant par le col, ses yeux restaient dorée et ses crocs présent. Il n'avait pas jeter un seul regard à Maïa et garder sa main libre sur le pendentif qui grésillait.

- "Je m'en doutais. Il n'y a que toi ou Serah pour l'emmener aussi loin."

Kamui avait l'envie de le tuer sur le champ et l'impression qu'il le pouvait. Sauf qu'il mourrait surement en même temps, soit parce que son corps ne le supporterait pas, soit par la défense d'Amarok. Maïa serait à la merci de Serah qui ne devait pas être loin pour pouvoir observer son chef d'œuvre.

- "Comment? Comment t'invoque le graal? Si Serah y est arriver c'est que ce n'est pas qu'une légende. Tu a traverser les siècles non? Tu doit bien le savoir."

Il n'y avait qu'une façon de contrer le graal c'était de l'obtenir et Kamui y était prêt. Seul problème, il ne savait pas comment invoquer le Dijin et n'avait pas le temps d'apprendre. Impossible de forcer Serah à le lui révéler. Amarok devait surement le savoir, il était le dernier espoir qu'il s'était forgé.

Amarok avait repris son air glacial et gardait ses yeux gris plantés dans ceux de Kamui. Il entendit Maïa tousser, et ses sourcils se froncèrent davantage.

- Tu veux le Graal ? Pour quoi faire ? Pour finir par te tuer alors que Maïa vient de t'aider à échapper à la mort ? T'es stupide ?

Si quelqu'un devait s'emparer du Graal, c'était Maïa. Mais elle n'avait pas l'intention de le faire. Il ne comptait pas la forcer non plus. Kamui était déjà suffisamment dangereux comme ça. Il avait déjà un pouvoir qui le dépassait, il ne fallait pas en ajouter un deuxième, son corps ne le supporterait jamais, pas plus que son esprit.

- Si tu veux l'aider alors laisse la mourir. De toute façon tu ne peux plus rien faire.

Maïa écoutait les mots dans son dos d'une oreille sourde, entendant des bribes de conversation qu'elle ne comprenait même pas, le cerveau trop endormi pour réfléchir correctement. Allongé sur le côté droit, face au mur de brique, elle fut prise d'une quinte de toux qu'elle tenta d'étouffer dans l'oreiller. Elle atteignait un nouveau stade de la maladie, elle le sentait. Elle le vit le bout de ses doigts prendre une faible couleur violette, un sifflement strident lui perçait les tympans, le rythme de son cœur ralentissait visiblement. Elle avait les yeux fermés, elle se sentait fatiguée, exténuée. Elle voulait dormir, elle avait affreusement envie de rêver, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas. C'était un supplice de rester éveillée.

Alors Amarok poussa Kamui de son chemin quand il vit quelque chose. Il s'avança jusqu'à elle et souleva une nouvelle fois son t-shirt pour voir la marque noire courir sur sa colonne vertébrale et s'arrêter sur ses cervicales. Elle s'étendit alors des deux côtés de son dos, puis forma une courbe jusqu'à ses reins. Amarok eut une soudaine envie de rire. Non pas que c'était drôle, mais ce qu'il voyait maintenant l'avait choqué jusqu'au rire nerveux. La marque noire qui s'étendait sur la peau ressemblait étrangement à un phœnix.

Kamui regardait Maïa impuissant, n'osant pas s'en approcher plus à cause de son propre état. Donc il allait attendre là à la regarder mourir? Dans ce cas il ne valait pas mieux que Serah qui était surement occuper de faire la même chose. Il s'approcha un peu, hésitant, jusqu'à voir cette marque à son tour. Il ne savait pas si elle était dû au graal ou au pouvoir même de Maïa mais il s'agissait là de quelque chose d'inquiétant. Si elle en était là aujourd'hui c'était à cause de lui. A trop se rapprocher elle avait chercher à lui sauver la vie qu'il s'était décidé à perdre bien avant de la connaître. Il s'avança un peu plus et fini par s'assoir là où se trouver Maïa pour la prendre contre lui. Elle était brûlante mais il s'en moquer, lui était plus froid que jamais et donner tout ce qu'il avait pour rester lui même le plus possible. Sa fraîcheur allez peut être être désagréable pour Maïa, mais ça lui ferait peut être baisser sa fièvre.

- "Tu aurais mieux fait de rentrer chez toi..."

Après avoir murmurer ce qu'il regrettait ne pas avoir été capable de faire, il releva son regard vers Amarok et insista à nouveau.

- "Je ne sais pas de quel côté tu est, mais je ne veux pas le graal pour avoir plus de pouvoir. Je veux juste...pour une fois être capable d'aider les autres. Si je pouvais juste les soigner, sauver Maïa. Je ne la laisserais pas mourir sans au moins essayer."

Amarok avait observé toute la scène avec insistance et avait largement deviné le fait que Kamui se sentait coupable de ce qui lui arrivait.

- Te fais pas d'idée. Elle t'a pas sauvé parce que vous vous êtes soudainement rapprochés. Elle t'a sauvé parce qu'elle a senti qu'elle devait le faire. Elle l'aurait fait pour n'importe qui, peut-être même pour Serah.

Un long silence prit place durant lequel Maïa resta blottie contre le corps froid de Kamui. Elle se mit alors à trembler légèrement, mais elle comprit elle-même que ce n'était pas de froid. Se redressant le plus rapidement possible avec son corps endolori, elle vit ses cheveux noircir et reprendre leur couleur ébène. Sa main la picota étrangement et, en regardant sa paume, elle constata que la marque rouge était revenue. Amarok comprit quand il vit la fine couverture qu'il avait posée sur elle commencer à s'enflammer.

- Faut sortir. Vite.

Il força Kamui à se lever et le poussa en dehors de la petite maison d'une seule pièce qui prenait doucement feu, emportant avec lui une couverture encore intacte. Une fumée noirâtre s'éleva tandis que Maïa ne bougeait pas d'un pouce, parfaitement à l'aise dans le brasier qui consumait lentement l'habitation. Amarok regardait d'un air calme, comme s'il s'y était attendu.

- Chez le phœnix, on appelle ça la combustion. Son corps réagi à la maladie.

L'embrasement de la petite maison dura trois jours, durant lesquels Maïa ne bougea pas, sans manger, sans boire, sans aucun mouvement. Trois jours à la fin desquels les matériaux de l'habitation se réduisirent totalement en cendre pour complètement ensevelir son corps noirci par la fumée. Amarok attendit, ces soixante-douze heures avaient été les plus longues de sa vie.

Alors, il vit les cendres s'agiter et Maïa jaillit au milieu de la poussière. La marque noire dans son dos avait disparu, elle semblait normale et presque en forme. Doucement, elle tenta de se redresser mais son corps dénué de force ne le lui permit pas. Amarok s'avança jusqu'à elle et déposa la couverture qu'il avait gardée sur ses épaules, tandis qu'elle faisait distraitement glisser les restes de la maison dans ses mains. Elle releva alors ses yeux vers lui, analysa l'endroit où elle se trouvait, puis regarda Kamui au loin. Planta son regard sur l'horizon, elle s'adressa à Amarok sans même le regarder, absorbée par un point invisible.

- Qui es-tu ?

Maïa venait de renaître, mais ça lui avait probablement coûté sa mémoire.

Ces trois jours avaient été un enfer. Kamui n'avait fait qu'attendre et se méfier, avait tenter plusieurs fois de parer les flammes et de s'approcher et avait sût des le début de l'incendie que plus jamais il ne reverrait la Maïa qu'il connaissait. Quoi qu'il arrive elle était morte du Graal comme Serah l'avait voulut. Il ne savait pas ce qui était pire, savoir que Serah avait réussi son coup et qu'elle devait sûrement s'applaudir dans un coin ou savoir que Maïa était perdu à jamais. Pendant trois jours il était rester méfiant d'Amarok, de Serah et de lui même. Parvenu à consolider le sceau de son pendentif avec de la glace, il s'était tenu tranquille. Sachant qu'à la moindre énergie de trop venant de son pouvoir il perdrait totalement le contrôle. Durant ces trois jours, il avait garder l'espoir de la voir sortir des flammes en forme et souriante. Mais lorsqu'il avait vu les flammes s'éteindre, il avait compris que quelque chose n'allait pas.

Maïa était vivante, c'était au fond de lui un soulagement profond. Il s'était relever du trou où il s'était isoler pendant trois jours et où il avait verser des larmes discrètes. Ses espoirs s'envolèrent lorsque Maïa posa cette terrible question à Amarok. Alors elle avait renait? La personne qu'il connaissait jusque là n'était plus la même? Elle n'aurait plus la même personnalité? Ne se souviendrait pas de lui? Amarok pourrait peut être en profiter pour la tromper de nouveau, après tout il ne connaissait toujours pas ses intentions et il avait pris la peine de patienter trois jours. Kamui s'avança légèrement, observant Maïa et le regard vide qu'elle avait, elle n'était plus du tout la même.

Maïa leva les yeux vers Kamui. Elle avait une impression de déjà-vu qui lui ravageait les souvenirs qu'elle avait pourtant effacés. Elle se rappelait de ce visage mais n'avait aucun nom à mettre dessus, elle ne savait pas comment le juger et l'aborder. Prudente, elle créa autour d'elle un léger cercle de feu qui fit reculer Amarok d'un pas. Elle se releva, enroulant la couverture autour d'elle, faisant glisser toute la cendre de son corps. Elle mit un pied sur le sable et un incroyable frisson la prit. La première sensation de la terre. Elle redécouvrait le monde sans même s'en rendre compte, et son regard s'alluma petit à petit d'une lueur d'émotion. Son corps était faible, comme celui d'un nouveau-né, mais son esprit était grand ouvert à chaque bruit et chaque détail qui passait sous ses yeux émerveillés.

Amarok poussa un long soupir de satisfaction. Maïa était morte. Il avait retrouvé la totalité de ses pouvoirs et elle ne pourrait plus jamais utiliser ses capacités. La louve qu'elle avait été ne serait plus jamais, il avait enfin tout repris. Il chercha à se persuader qu'il n'avait plus rien à faire ici, mais quelque chose chez elle l'intriguait.

Maïa fixait son regard méfiant d'animal sauvage dans celui de Kamui. Pourquoi était-elle perturbée par son visage ? Elle ferma les yeux en fronçant les sourcils, elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Elle poussa un léger grognement et elle abandonna. Elle chercha alors à trouver son nom. Elle n'avait aucun souvenir de son passé mais elle ne semblait pas perturbée. Elle abandonna également, persuadée qu'elle finirait par s'en rappeler, au final. Tout allait très probablement revenir petit à petit.

Quelque chose avait disparut chez elle. Pas seulement sa mémoire mais quelque chose d'autre qui faisait d'elle une personne encore différente. Elle avait beau être vivante, Kamui n'arriver pas à s'en réjouir. Maïa avait perdu son âme et n'était plus du tout la même. Elle n'était qu'une carapace vide, une nouvelle personne. Il ferait mieux de s'éloigner d'elle pendant qu'il le pouvait encore. Le temps qu'il se contrôlait encore un minimum. Mais en même temps, il n'arriver pas à créer une distance entre eux et voir Amarok rester devant elle n'avait rien de rassurant. De plus, si Serah apprenait que Maïa n'avait pas disparu et n'était plus malade de son graal, elle chercherait surement de nouveau à la tuer. Qu'elle soit la femme qu'il connaissait ou une autre ne changer rien à ça. Peut être y avait il un espoir pour qu'un jour, elle se souvienne.

De nouveau comme il l'avait déjà pourtant fait si souvent, le kitsune retira son haori et le passa par dessus le petit cercle de flamme pour le tendre à Maïa d'un regard assez froid. Lui donner ses propres vêtements pour qu'elle s'en couvre, c'était devenu une manie chez lui. Il vit les flammes descendre un peu et en profita pour se rapprocher légèrement, juste assez pour pouvoir essayer de lui tendre la main.

- "Je vais m'occuper de toi. Tu sais comment tu t'appel?..."

Quand Maïa vit Kamui passer la faible protection qu'elle s'était forgée, elle se sentit tout de suite en grand danger. Quelque chose chez lui l'alarmait. Elle s'empara cependant du haori par réflexe et ne sut quoi en faire quand elle l'eut dans les mains. Pourquoi l'avait-elle pris ? Elle jeta un regard aux alentours, le vêtement toujours serré dans sa paume. Alors, elle entendit un bruit dans son dos qui la fit automatiquement se retourner.

- Mets ça. C'est tes vêtements.

Amarok venait de lui jeter son petit sac de cuir où elle avait rangé tout ce qui lui appartenait avant qu'elle n'oublie tout. Elle se baissa, plongea une main méfiante dedans, ressortant ses habits noirs qu'elle portait toujours. Elle les mis sans se poser plus de question et laissa tomber la couverture, qui prit doucement feu. Elle jeta son haori à Kamui et enfila finalement une veste à capuche qui couvrit ses bras.

C'est en continuant de fouiller dans le sac qu'elle sortit un petit morceau de fer qui attira son attention. Elle le porta jusqu'à ses yeux, le tournant pour le voir sous tous les angles, se demandant ce que ça pouvait bien être. Le petit morceau de métal n'était rien d'autre qu'un bout de bracelet de Fantassin. Quand le premier de Kamui s'était brisé, Maïa en avait gardé un morceau par peur dans sa poche. Mais, incapable de s'en rappeler, la nouvelle Maïa hésita un long moment à le jeter avant de le remettre dans le sac. Elle passa celui-ci autour de son épaule et fouilla encore, trouvant deux ou trois couteaux et un peu de nourriture.

Amarok observait avec attention. Kamui avait dit qu'il s'occuperait d'elle, et il lui souhaitait bonne chance. Il allait devoir apprivoiser un animal sauvage.

- Si tu veux éviter qu'elle meure et qu'elle oublie tout à nouveau, empêche Serah de la toucher. A moins que tu n'aies pas envie d'être proche d'elle maintenant qu'elle n'est plus ta Maïa..

Maïa ne comprit pas, écoutant distraitement l'échange entre les deux hommes, concentrée sur la marque rouge dans sa main. Elle n'avait prononcé que trois mots depuis qu'elle s'était éveillée. Il y avait tellement de choses pour lui rappeler son passé autour d'elle, mais rien ne lui venait à l'esprit, pas même un nom ou un visage. Elle savait juste qu'elle vivait et qu'elle contrôlait le feu par instinct. Et ça n'allait pas plus loin que ça.

Kamui lança un regard noir à Amarok, ou plutôt un regard doré dû à la couleur qu'avait pris ses iris. Par instinct il posa une main sur le pendentif pour lui éviter de se briser et à la fois se serrer la poitrine qui lui refit mal à la seconde même où les paroles d'Amarok l'avait énerver. Oui il l'avait laisser mourir. Oui il avait laisser Serah l'a toucher. Oui il avait du mal à la considérer comme la Maïa qu'il connaissait. Une simple phrase qui avait remuer le couteau dans la plaie mais qui n'était pas une raison pour l'énerver autant. Il se rappela la fois où Maïa lui avait dit qu'il l'effrayer et parvint à se calmer doucement. Si il ne voulait pas que son cœur lui lâche entre les doigts il n'avait de toute évidence pas le choix. Il ne pourrait plus jamais utiliser son pouvoir comme avant, pas même un peu, au risque de mourir ou de devenir incontrôlable. Alors était il vraiment capable d'aider Maïa comme il lui avait dit? Il ne ferait pas long feu contre Serah sans utiliser sa magie, il ne serait jamais capable de la protéger. Le mieux qu'il pouvait faire était de lui apprendre à se protéger d'elle même.

- "Garde tes conseils pour toi et ferme là. Je n'ai pas l'intention de la trahir autant que tu l'a fait."

Où allait il emmener Maïa? Le meilleur endroit pour s'entrainer sans risquer de blesser personne était le seul endroit où Kamui c'était toujours isolé, le désert de glace. Mais avec Maïa qui contrôlait le feu ce n'était peut être pas une bonne idée. Il lui faudrait un lieu adapter à son pouvoir, un endroit où elle pourrait se nourrir de la chaleur. Il soupira en trouvant le lieu où il l'y emmènerait. Il allait cuir à nouveau mais il espérer aussi qu'en l'emmenant dans le désert où ils s'étaient perdu, la mémoire lui revienne. De toute manière, il ne pouvait l'emmener que là. Il tourna à peine la tête vers Maïa, lui faisant signe de le suivre.

- " Allez viens. J'ai attendu ici trois jours, ma patience à des limites, on bouge."

Mais Maïa resta bloquée, son sac à l'épaule. Elle regarda Kamui faire quelques pas en affichant une expression mélangeant peur et méfiance.

- Non.

Amarok haussa un sourcil devant son soudain refus. C'était une première, Maïa qui refusait quelque chose à son précieux Kamui. Il la regarda un moment avant d'esquisser un sourire.

- Il te fait peur ? Si c'est le cas, tu peux venir avec moi.

Maïa trembla. Elle sentait qu'elle ne devait pas y aller. Elle était désorientée, sa tête lui disait de faire des choses que son corps ne souhaitait pas. Elle avait l'impression que son cerveau allait exploser, sa température augmentait dangereusement, faisant crépiter le sable sous ses pieds.

- Non..

Alors Amarok eut un autre sourire, il avait parfaitement su depuis le début qu'elle allait refuser. Il se tourna alors vers Kamui et pris son air de donneur de leçon.

- Tu vois ? Elle a peut-être oublié mais elle a tout de même gardé son instinct. Le fait qu'elle ne soit pas la personne que tu connais ne signifie pas qu'elle est la mauvaise. Tu ne peux pas blesser ses sentiments sous prétexte qu'elle n'est « pas la bonne ». C'est juste un morceau, un morceau qui finira sûrement par retrouver les autres. Et si un jour, elle se rappelle de tout, elle se souviendra de comment tu l'as traitée quand elle était apeurée. Et comment crois-tu qu'elle le prendra ?

Il avait retrouvé son expression menaçante un instant avant de changer de nouveau et de dévoiler ses dents à Maïa dans un sourire qui se voulut réconfortant.

- Si tu le suis, il te dira comment tu t'appelles.

Maïa sembla hésiter, mais la curiosité l'emporta.

- Vraiment ?

- Vraiment.

Elle jeta un regard à Kamui et fit un pas vers lui. Elle ne savait plus à qui faire confiance, mais elle voulait savoir comment les gens l'appelaient.

Kamui lança à nouveau un regard noir à Amarok le prévenant involontairement de ne plus s'approchait de Maïa. Il n'allait quand meme pas lui dire qu'il s'inquiéter maintenant pour Maïa après avoir voulut la tuer plusieurs fois. Le kits une tandis sa main à la jeune femme et la laissa s'en saisir avec hésitation. Il allait devoir se tenir à carreaux si il ne voulait pas effrayé Maïa ou même essayer de latuer. Il commença à s'éloigner en trainant Maïa derrière lui. C'est une fois qu'ils furent assez loin pour ne plus sentir l'odeur de Amarok que Kamui brisa le silence.

- " Tu n'a vraiment aucun souvenir?..."

Voyant son manque de réponse il soupira en se trouvant idiot d'avoir espérer un "si". Si elle se souvenait elle n'aurait pas été hésiter à le suivre. Quoi que, il se trouva un peu prétentieux, il l'aurait sûrement effrayer mais elle n'était pas du genre à le montrer.

- " Tu t'appel Maïa ...tu étais capable de te transformer en louve et à ce que je sais tu maitrise le feu. Tu doit te méfier tu type qui était là toute à l'heure. Je t'emmène dans le désert pour t'entrainer la chaleur ne devrait pas te déranger. Par contre si tu ne veux pas me voir me dessécher il va falloir que tu te souvienne de l'emplacement de l'oasis."

Kamui ne voulait pas mettre que ces pouvoir à l'épreuve, il chercher aussi à stimuler sa mémoire.

Serah avait bien sûr surveiller sa toute première victime du graal. Restant caché à proximité elle avait observer durant ces trois jours la mort et la résurrection. Un nombre incaculable de créatures ou d'humain avaient succomber a sa colère et avaient été à leur tour victime du graal. Elle n'en revenait pas comment Maïa avait elle fait pour survivre au graal? Non c'était impossible elle avait dû succomber et renaître dans les flammes qu'elle avait créer. Elle avait un pouvoir très intéressant. Plus intéressant encore elle semblait avoir perdu la mémoire. Elle ammait peut etre pouvoir s' en prendre à Kamui comme c'était prévu au départ. il lui serait simple de faire croire à l'amnesique qu'elle était de son côté et que Kamui était dangereux. Parce que oui il l'était.

lorsqu'elle l'avais vu vider entièrement son pouvoir "dans" son frère elle avait sû pourquoi elle n'avait jamais voulut de ce pouvoir pour elle même. Il était bien trop puissant. Le jumeau avait était détruit de l'intérieur par cette force hors du communs et Kamui finirait surement par en mourir lui aussi. Maïa devait surement sentir d'instinct le danger qu'il représenter et il ne serait pas difficile de la convaincre.

Maïa se remettait doucement du flux d'information qu'elle venait de recevoir. Elle savait déjà qu'elle contrôlait le feu, c'était inné chez elle. Mais, devenir un loup ? Il se fichait d'elle. Pourquoi n'arrivait-elle pas à le croire ? Pourquoi n'avait-elle vraiment pas confiance en lui ?

Elle avait un moment fixé ses yeux sur le collier à son goût et ça l'avait fait frissonner. Cette chose, elle s'en méfiait. Surtout de son possesseur. Elle ne comprenait pas tout ce qu'il disait à propos d'Amarok dont elle ne connaissait d'ailleurs plus le nom, ni de quelle oasis il parlait.

- ..une oasis ? Dit-elle enfin.

Se souvenir d'une oasis. Comment pouvait-elle se souvenir de quelque chose qu'elle n'avait jamais vu ? Elle avait du mal à se le représenter dans sa tête. Elle savait à peu près ce que c'était, elle n'était pas totalement stupide non plus, mais l'endroit qu'il lui demandait de trouver était introuvable dans son esprit. Lui demander de se souvenir, c'était trop lui demander. Sa tête commença doucement à lui faire mal. Elle assimila rapidement cette douleur au fait qu'elle fouille dans ses souvenirs pour y trouver quelque chose qui n'y était pas.

Il lui avait demandé. Pourquoi ? Elle ne le connaissait même pas. Elle ne savait même pas son nom. Son visage lui disait bien quelque chose, mais elle l'avait peut-être croisé dans la rue ou quelque part. Et le fait qu'il sache son nom.. ça ne voulait rien dire. Le type de tout à l'heure lui avait probablement dit. Est-ce qu'il allait essayer de la vendre ? Elle connaissait cette sensation, d'avoir l'impression d'être emmenée vers un lieu qu'elle ne connaissait pas pour y être vendue. Il allait la jeter quelque part. Elle le sentait, elle le voyait à son visage. Il ne l'aimait pas. Elle se sentait mal. Pourquoi est-ce qu'elle se sentait si mal ?

Elle fit tout de suite demi-tour. Finalement, elle préférait retourner là où elle s'était réveillée et attendre que n'importe quoi ou n'importe qui arrive. Avec lui, elle avait mal. Et elle ne savait même pas pourquoi, c'était probablement le pire. Elle souffrait rien qu'en le regardant, alors que se passerait-il s'il finissait par la regarder aussi ?

En la voyant faire demi tour, Kamui se demanda si il n'allait pas la laisser faire et l'oublier. Mais oui bien sûr et Serah serait déjà derrière pour la ramasser et en faire ce qu'elle veux voir même la tuer. Il n'avait pas attendu trois jours devant une fournaise pour la laisser tomber non, il avait eut un espoir et en avait toujours un. Le simple fait d'accélérer le pas lui permis de rattraper Maïa et de lui attraper le poignet. Si il avait encore ces menottes, il se seraient surement rattacher. Une fois sa prise faite, il la tira vers lui et la coinça entre ses bras, la prenant contre lui qu'elle le veuille ou non.

- "Je n'ai pas attendu trois jours pour te laisser repartir dés que j'ai le dos tourner. Si je te fais peur ce n'est pas d'aujourd'hui et tu a raison de te méfier. Mais je n'ai pas l'intention de te laisser partir avec quelqu'un d'autre tout le temps que tu ne te souviendra pas."

Il planta son regard froid qui hésiter entre bleu et doré dans ses yeux et eut un léger sourire en lui posant une main sur la tête.

- "Toi tu ne te rappel pas, mais moi je me souviens. Je ne te laisserais pas tomber Maïa."

Maïa s'était débattue, enfermée entre ses bras, tellement contrariée qu'elle n'avait pas entendu tous les mots. Trois jours ? Repartir ? Elle ne comprenait rien. Quand il la lâcha enfin et qu'il posa une main sur sa tête, elle se contracta. Cette sensation, elle la connaissait. Elle écouta les mots qui lui étaient dits et son visage se renfrogna. Elle ne lui avait rien demandé. Pourquoi est-ce qu'il agissait comme s'il était son seul moyen de survie ? ..ça la mettait hors d'elle.

Elle dégagea son bras d'un coup, levant un regard noir vers lui.

- Ne me touche pas.

Il était froid, elle avait peur, c'était un enfer. Elle avait tellement mal. Pour rien, en plus, pour quelque chose qu'elle ne savait visiblement pas et que lui savait. Il voulait lui apprendre à contrôler ses pouvoirs ? L'entrainer ? Elle n'en avait pas besoin. Elle savait très bien gérer le feu sans aucun entrainement. Et pourtant il s'acharnait à vouloir l'aider. Le seul qui semblait avoir besoin d'aide, c'était lui. Son collier était en mauvais état et elle avait rapidement compris son utilité. Elle pouvait y faire quelque chose mais elle n'en avait pas envie. Elle ne le connaissait pas, elle n'allait pas rétablir un sceau pour un parfait inconnu, il ne fallait pas rêver.

Elle installa entre eux une distance de sécurité. La journée allait être longue.

La voir s'éloigner et être si méfiante le fit soupirer, mais d'un autre côté il ne s'était pas attendu à moins que ça. Ce serait trop demander que d'espérer qu'elle se souvienne juste parce qu'il le désirer. Même si elle ne se souvenait jamais, Kamui voulait au moins qu'elle puisse retrouver une vie, un nouveau départ qui lui donnerait un futur heureux. Il aurait put lui dire qu'elle ne venait pas de ce monde. Il ne lui aurait pas menti. En argumentant bien, peut être aurait il réussi à la forcer à rentrer chez elle mais il oublia l'idée en refusant de la trahir à nouveau. De toute manière sa personnalité n'avait pas changer et ça lui retomberait forcément dessus, de plus il n'avait pas réellement envie de la voir partir.

- "Oh moins ton caractère n'a pas changer. Un caractère de merde."

Il lui lança un regard qui lui demander de le suivre. Chose qu'elle fit en gardant une certaine distance avec lui. Il était sûrement mieux qu'elle sache qu'il était lui même un danger. La chaleur du désert se rapprocher déjà, Kamui allez certainement avoir plus de mal à la supporter maintenant que son pouvoir était plus fort mais il devrait faire avec.

Serah quand à elle avait continuer à suivre leur trace et à les observer discrètement. Ils allaient en direction du désert. Elle se demander si Kamui n'était pas fou. Il n'allait pas supporter la chaleur et devait éviter d'utiliser son pouvoir si il ne voulait pas mourir. D'ailleurs maintenant qu'elle avait vu ce qu'il avait fait à son jumeau elle n'avait pas envie de l'approcher. Elle se ferait tuer. Elle pourrait toujours le toucher de sa main maudite, mais si il dégager son pouvoir elle n'aurait pas le temps de fuir. Il n'y avait que de Maïa qu'il ne se méfier pas. Et Maïa avait perdu la mémoire. Serah garda une certaine distance avec eux et fini par fermer les yeux. Utilisant la télépathie qu'elle utiliser un peu avec les animaux sur Maïa. Elle n'utilisait pas énormément son pouvoir et devrait faire vite. Maïa entendit d'abord comme un chuchotement puis la voie de Serah retenti dans sa tête.

Serah: Maïa tu m'entend? Je vais devoir faire vite, je ne tiendrais pas la télépathie longtemps. Nous somme amie et complice, l'homme avec qui tu te trouve est un démon qui ne contrôle même plus son pouvoir, tu doit le sentir il est dangereux. Arrivé au désert il sera affaiblie par la chaleur, arrange toi pour le semer je te rejoindrait. Je ne peut pas venir temps qu'il sera là Maïa, il veux me tuer. Et il finira par te tuer aussi si tu ne fais rien. Fait moi confiance Maïa, tu n'a pas besoin de moi pour sentir que cet homme est dangereux, quand je t'aurais rejoint je t'expliquerait.

Maïa resta un moment perturbée par les mots qui résonnaient dans son esprit. Elle regarda discrètement autour d'elle, croyant qu'elle perdait la tête. Elle était plus bouleversée par ce qui se passait que par les mots que Serah lui prononçait, et elle dut forcer sur sa respiration pour réussir à se calmer. Cette histoire de télépathie, c'était de la folie.

Elle écouta les mots chuchotés à son oreille, qu'elle seule pouvait entendre. Elle distingua rapidement les paroles, assimila le tout aussi vite que possible et analysa la situation. Oui, c'était vrai, ce type était dangereux, elle le sentait. Mais rien ne lui disait que la fille qui lui parlait ne l'était pas également. Ni l'autre qui lui avait demandé de le suivre. Pour elle, tout était source de danger, elle n'arrivait plus à faire la différence entre le bien et le mal. Le monde était tout noir, mauvais, et elle devait absolument se méfier de tout et de n'importe quoi. Y compris de la télépathie.

- Non. Je m'en occupe seule.

Ce fut ce qu'elle lui laissa entendre, puis elle enferma ses pensées à double tour. Elle vida son esprit, le regard brûlant, cherchant à empêcher quiconque de s'y introduire une nouvelle fois. Si la personne disait vrai, son « guide » serait affaibli dans le désert. S'il l'attaquait à ce moment-là, elle aurait certainement l'avantage. Sans compter qu'elle avait une prise étrange sur le collier à son cou.

Et s'il avait vraiment voulu la tuer, il l'aurait déjà fait, non ?

A force de marcher ils avaient fini par trouver le désert et s'y enfoncer. Kamui n'avait aucune idée de se que Serah essayer de faire, incapable d'entendre la télépathie qui était uniquement dédié à Maïa . Pourtant il restait méfiant. L'assassin devait savoir que sa dernière et première cible était vivante, elle n'en resterait pas là. Mais après ce qu'elle avait vu avec le jumeau, Kamui douter qu'elle ose l'approcher sans un bouclier sûr. Hors dans son état, si il décidé de se défendre, même un bébé ne pourrait pas le calmer. Pas même si le bouclier était Maïa elle même. Il n'avait cependant pas à faire à une idiote et se douter qu'elle devait avoir quelques idées en réserve pour pouvoir approcher sans inquiétude. Dommage qu'elle est était méfiante et qu'elle est laisser le jumeau pactiser à sa place. Lui qui n'avait jamais envisagé prendre la vie de son frère. Si elle ne s'était douter de rien, il aurait put en être débarrasser directement.

Kamui s'arrêta au premier rocher qu'il croisa, même fin, s'il pouvait lui faire un minimum d'ombre il ne passerait pas à côté sans s'y arrêter. Il avait déjà baisser le haut du kimono et se battait contre lui même pour ne pas ce promener nu. Il s'assis dos au rocher, vida une gourde d'eau et leva les yeux au ciel. Désert comme le sol, pas un seul nuage, pas une goutte d'humidité, juste des vagues de chaleurs causé par le soleil.

- "Tu est dans ton élément ici, tu doit la sentir la chaleur se transformer en force autour de toi non?"

Maïa contrôler le feu, mais il voulait voir de quoi elle était capable. Si elle pourrait se défendre seule mieux que lui l'avait défendu.

- "Montre un peu de quoi tu est capable. Attaque moi comme si j'étais prêt à te sauter dessus si tu veux mais prouve moi que tu n'est pas juste une fille qui a besoin d'un chaperon."

Maïa baissa les yeux vers Kamui au sol. Ses cheveux s'étaient légèrement foncés, et elle ne ressentait pas la chaleur comme lui. Elle était parfaitement bien, à l'aise. A l'exception près qu'elle le voyait se balader à moitié nu et que ça l'inquiétait étrangement.

- Le seul qui a besoin d'un chaperon ici, c'est toi. D'abord, on se balade pas dans le désert sans être couvert. Tout le monde le sait. Et ensuite..

Elle s'avança, encore un peu méfiante, et s'accroupit devant lui. Elle attrapa son collier avec précaution, voyant Kamui arborer son air crispé, ou pas, elle n'arrivait pas vraiment à le cerner. Elle fut parcourue d'un léger frisson en faisant tourner le bijou entre ses doigts. Il était en mauvais état, trop abimé pour pouvoir tenir encore bien longtemps. Maïa plaqua brusquement une main sur les yeux de Kamui, mal à l'aise à l'idée de le voir de si près. Elle ferma doucement les yeux et concentra toute la chaleur dans ses doigts, faisant étrangement fondre la partie extérieure du collier. Elle se sentit transpirer, elle n'avait pas pensé que restaurer un sceau aurait pu être si dur. Elle hésita à s'arrêter mais poursuivit, après tout c'était aussi pour sa sécurité. Ainsi, elle réussit à redonner au bijou une allure moins difforme et les quelques fissures se refermèrent.

Elle retira sa main du visage de Kamui et se laissa tomber en arrière, le regard voilé par la fatigue. Elle était vidée. Elle n'avait pas vraiment d'endurance, et n'avait jamais pensé devoir réparer un sceau aussi affaibli. Elle écarta les bras en s'allongeant sur le sable, poussant un long soupir.

- ..ça devrait tenir trois ou quatre jours. Préviens-moi si tu sens que ça vacille, ça voudra dire qu'il sera temps de le refaire.

Elle posa ses mains sur son visage. Depuis quand avait-elle l'intention de rester avec lui, en fait ? Dans trois ou quatre jours, elle était censée être loin. Elle roula des yeux et abandonna, se tournant sur le côté et remuant légèrement ses jambes.

- Et dépêche-toi de te rhabiller.

Lorsqu'il l'avait vu prendre le pendentif entre ses doigts, Kamui avait pensé à une fin sinistre. Il avait cru qu'elle l'aurait retirer, qu'il se serait brisé, qu'il n'aurait pas réussi à contenir son pouvoir plus longtemps et qu'il serait redevenu incontrôlable. Maïa serait morte pour de bon. Mais lorsqu'il put reprendre son pendentif entre ses doigts, ce dernier semblait en meilleur état et lui même se sentait moins persécuté par l'énergie de son pouvoir. Son soutient était revenu un minimum et l'aider à le contenir. Il observa la pierre verte un long moment, ayant du mal à cacher sa surprise. Il mit un temps avant de repasser les manches de son kimono sans vraiment le fermer, toujours à observer le pendentif entre ses doigts. Maïa était capable d'une telle chose? Restaurer un sceau? La seule personne qui avait été capable de lui en créer un avait été sa propre mère, elle avait aussi toujours était la seule personne à réussir à le calmer et Maïa avait remplit ses deux principes sans même le savoir. Il ne doutait pas un seul instant, qu'elle serait capable de lui en créer un nouveau et bien plus puissant que celui ci, mais pour le moment elle n'était pas encore assez puissante pour ça.

Il s'affaissa un peu contre le rocher. Kamui avait du mal à garder les yeux ouvert. Pendant trois jours il avait dû contenir l'énergie de son pouvoir seul, sans vraiment pouvoir conter sur le sceau, au moindre relâchement il risquer de devenir un monstre incontrôlable et de mourir. Il sentait encore sa poitrine lui faire mal par moment, pas de doute que son organisme ne supporter plus une tel charge de magie. Avoir dû se surveiller lui même pendant ces trois jours l'avait épuisé au point que la chaleur n'en devienne plus son plus gros problème. Il n'avait jamais était aussi faible. Comment pouvait il croire qu'il puisse protéger Maïa de Serah dans cet état? Il se força à relever la tête vers Maïa et eut un sourire en comprenant qu'elle n'avait pas parler de partir. Ce devait être inconsciemment, mais elle se voyait encore rester avec lui pour le moment. Kamui était ennuyer de l'avouer, mais il compter beaucoup sur elle pour devenir assez forte pour emprisonner fermement son pouvoir dans un nouveau sceau. C'était déjà un miracle qu'elle soit capable de le consolider.

- "Je t'ai encore sous estimer..."

Ce n'était pas le meilleur endroit pour ça, mais sa vision se rétrécissait et le son lui bourdonner aux oreilles. Il utiliser jusque là le peu de force qu'il lui rester pour rester éveiller mais fini par fermer les yeux. Epuiser, Kamui c'était endormi, ou avait perdu connaissance. Même la chaleur du désert n'avait pas empêcher ça, ni même l'inquiétude d'être attaquer pendant un moment de faiblesse.

Maïa allez encore lui poser problème et Serah l'avait compris au moment même où elle avait couper la télépathie. L'elfe se laisser tomber sur les fesses en soufflant, ça l'avait vider et en plus elle avait fait ça pour rien, Maïa ne l'écoutait pas. Elle devait normalement être morte, maintenant qu'elle avait échapper au Graal elle continuer d'être un problème. Seulement l'espoir revint chez Serah lorsqu'elle repris sa poursuite et vit le kitsune endormis à la faible ombre d'un rocher. Elle pouvait le tuer là tout de suite, rien de plus facile que d'aller lui coller une main sur la poitrine pour le rendre malade. Mais il y avait Maïa et elle allait encore lui poser problème. Elle pouvait toujours essayer une nouvelle fois de la faire changer de côté et c'est avec cette idée qu'elle s'avança lentement, feintant l'hésitation et la peur du kitsune. Lorsque Maïa se retourna vers elle, Serah lui fit signe de se taire du doigt et ne s'approcha pas plus que ça.

Serah: Tu ne te souviens pas de moi n'est ce pas?

Voyant le manque de réponse elle estima que Maïa ne se souvenait pas d'elle. Un avantage dont elle pouvait essayer de tirer partie.

Serah: Tu devrait le tuer maintenant pendant qu'il est si faible...c'était ta mission l'a tu oublier elle aussi?

L'assassin était une comédienne hors pair mais elle avait encore de gros doute sur le fait que Maïa que marche facilement. Elle s'approcha lentement de Maïa, sa main enfermer dans un gants pour éviter de contaminer n'importe qui.

Serah: Je suis ton amie Maïa, ta coéquipière. Ce type...viens avec moi éloigne toi de lui avant qu'il ne réussisse à te tuer. Pourquoi tu crois qu'il t'a emmener dans le désert? Ici il n'y a personne qui pourra te venir en aide. Moi si je reste, si il me voit, il me tuera à coup sûr. C'est un monstre et un assassin qui ne mérite aucune pitié.

Maïa avait l'air à la fois perdu et douteuse, l'elfe s'en était douter et ça l'énerver d'être si peu crédible.

Serah: Tu ne me crois pas hein? Alors à son réveil demande lui. Il a tuer son propre frère...il est responsable de la disparition de plusieurs village...de la mort de nombreuse personne. Demande lui, demande lui si c'est un meurtrier, demande lui si il veut me tuer. Parle de moi, Serah une fois devant lui et tu verra qu'il ne désire que ma mort. C'est un menteur auquel tu ne doit pas faire confiance. Tue le dés que tu en a l'occasion. Si tu a besoin de moi, sache que je te suis en cachette et que je ne serait pas loin.