remise en forme

Yuki posa sa main sur l'objet, mais à ce contact, elle senti une grande haine la parcourir, ainsi qu'un grand pouvoir qui semblais vouloir se réveiller en elle.

Yuki retira immédiatement sa main.

Yuki:-Débarrasse toi de sa.

Inaya:-Mais si sa peut m'aider à me venger?!

Yuki:-Sait remplie de colère et de haine !Sa ne peut pas être bon!Jète le avant de te faire engloutir par son pouvoir.

Inaya n'avait pas l'air d'accord. Cet objet était pour elle un moyen d'avoir du pouvoir, de se venger et de se défendre, de ne pas qu'être l'invalide incapable de se défendre.

Inaya: Non! Pourquoi je m'en debarrasserais?!

Yuki: Cette chose ne t'apportera que des problèmes!

Inaya: Qu'est ce que tu en sais? Elle me permettra de me venger et de me défendre. Je ne me laisserais plus faire!

Yuki: Cette chose est dangereuse!

Inaya: Mais j'ai la situation en main!

Yuki: C'est ce que tu crois mais pour combien de temps?

Inaya: Tu est comme les autres, à me penser incapable de tout! Je suis capable d'utiliser cette objet sans me laissait envahir par son pouvoir! Je ne m'en debarasserais pas!

Yuki:-Sa n'as rien à voir! Je ne pense pas que tu es incapable! Mais même moi je ne supporterai pas ce pouvoir! Personne! Ce n'est pas que toi!

Inaya:-Ne cherche pas, tu es comme les autres!

Yuki se leva, vexer et énerver, elle lui assena une baffe et s'exprima avant de lui tourner le dos et commencer à partir:-Si tu veux utilisé ce pouvoir va si! Mais si tu deviens un monstre, si tu te sali, si tu te perd, tu ne viendra pas pleurer. Tu sera réellement seule. Tu pense que tu l'es déja, mais sait pas le cas. Alors à toi de voir. Isole toi, deviens un monstre, salit la mémoire de celui que tu aime. Je ne t'en empècherai pas.

Inaya regretta d'avoir montrer l'objet à Yuki. Elle attrapa la première chose qui lui tomba sous la main et qui était à sa porter, soit une pierre bloquer sous ses roues. Yuki la reçu en plein milieu du crane, Inaya avait fait preuve d'assez de force pour que Yuki sente un liquide chaud et léger couler sous ses cheveux.

Inaya: Jamais je ne chercherais à salir la mémoire de Piers! Je veux le venger et c'est pas toi qui m'en empêchera!

Après ses paroles Yuki parti de son côté et Inaya du siens. Elle eut quelques difficultés à quitter la gare à cause de son fauteuil mais fini par y parvenir. Longeant la voie rapide sur le bas côté, en entendant des commentaires comme "tu te prend pour un bolide sur ton fauteuil? C'est dangereux". Elle s'arrêta à une air de repos où elle décida d'appeler un taxi pour repartir. Le temps commencer à se couvrir et aussi éloigner qu'elle l'était de la ville, le taxi mettrait un certain temps à arriver. De plus l'addition serait saler. Abritait sous l'enseigne du magasin à côté, elle attendit, la pomme d'or serrer contre, sous son chale.

Quand Maïa vit Yuki arriver l'air irrité, elle se leva pour demander ce qui se passait. Quelques secondes furent suffisantes pour résumer la situation et elle paniqua. C'était de sa faute. Inaya était seule, en danger, et c'était de sa faute. Elle resta un moment tétanisée à cette idée, et quand elle fut enfin capable de bouger, elle fit un signe de main à Prisca et Yuki avant de commencer à partir.

- Je vais la chercher ! Je suis sûre que je peux la trouver !

Mais le vent puissant dispersait les odeurs et la recherche fut plus difficile que prévu. Elle fut détournée de sa route de nombreuses fois, revint en arrière, sur ses pas. Il lui arriva de tourner en rond, mais quand elle arriva enfin devant un bâtiment qui semblait animé, elle sembla soulagée. Elle s'approcha de l'aire où s'était arrêtée Inaya en l'apercevant. Elle ignora le bruit désagréable que produisait l'objet qu'elle gardait précieusement et alla jusqu'à elle, avant de s'asseoir à ses côtés, à même le sol.

- Je suis désolée. Je n'aurais pas dû réagir quand j'ai senti.. l'objet. C'est de ma faute si Yuki t'en a parlé, ce n'est pas à elle qu'il faut en vouloir. Désolée.

Le silence la glaça quelques secondes, aussi bien que le temps frais qui s'était installé. Il lui arracha un frisson et elle ne dit rien de plus, se demandant si finalement, elle ne remuait pas le couteau dans la plaie en intervenant dans cette histoire.

Inaya répondit du tac au tac à Maïa, cette histoire l'avait énerver et se retrouver seule sur la route et à l'aire de repos ne l'avait pas calmer non plus.

Inaya: Ce n'est pas qu'on sache se que je possède qui me dérange. C'est le fait qu'on pense que je pourrais mal m'en servir. Je suis invalide pas attarder!

Maïa ne répondit pas, elle avait l'air gêner de la situation mais Inaya ne le remarquer pas vraiment. Elle était encore énerver sur Yuki, ne comprenant pas pourquoi elle devrait se débarrasser d'un objet capable de la protéger et de permettre sa vengeance.

Elle se senti observer un instant mais fut presque soulager de remarquer qu'il s'agissait d'un jeune homme aux cheveux court et argenter cloîtrer derrière les vitres d'un café, plutôt que de ce maudit hunter qu'elle préférer ne jamais revoir. Le soulagement fut tel qu'elle ne prêta pas plus d'attention à cette personne. Elle soupira et brisa le silence.

Inaya: J'ai demander au café d'appeler un taxi. Je veux rentrer...mais faut il encore qu'il est vraiment appeler quelqu'un, tu devrait retrouver Yuki elle doit penser que j'essaie de te tuer avec un objet qui m'aura rendu folle.

Maïa se sentit mal à l'aise. Inaya avait l'air d'être énervée, et si elle en voulait à Yuki c'était seulement de sa faute. Si elle n'avait pas réagi au bruit de l'objet, alors Yuki n'aurait jamais su et elle n'en aurait jamais parlé.

- Mais je.. Enfin.. Je ne pense pas que ça puisse te rendre folle, mais.. c'est dangereux, et j'ai un mauvais pressentiment.. Je suppose que Yuki est seulement inquiète pour toi, elle ne voulait pas dire que tu es incapable, ça ne lui ressemble pas, et..

Maïa s'arrêta quand elle remarqua elle aussi le jeune homme en face. Elle le fixa du coin de l'œil un instant, les yeux écarquillés sous la méfiance. Enfin, voyant qu'il ne faisait rien, elle se ressaisit et regarda Inaya.

- Mon instinct me dit que c'est dangereux, pas seulement pour toi, pas spécialement pour toi, mais pour tout le monde. Je ne pense pas que tu ne puisses pas t'en servir pour te battre, mais.. il ne faudrait mieux pas.. et se battre pour venger quelqu'un c'est..

Elle se stoppa là, craignant de dire quoi que ce soit de plus. Elle était honnête, mais il y avait des limites. Elle ne connaissait pas Inaya si bien que ça, et elle ne savait pas comment elle allait réagir. Elle avait peur de ce qu'elle pourrait faire si elle en disait trop. Si elle partait encore et qu'il lui arrivait quelque chose par sa faute.. ?

Inaya semblait s'être légèrement calmer même si elle rester froide. Elle ne savait pas si Maïa avait déjà vécu des horreurs, elle ne la connaissait pas temps que ça en réalité.

Inaya: Maïa...tu a déjà eut l'occasion de venger quelqu'un?

Le silence s'installa de nouveau, Maïa n'avait pas l'air de vouloir répondre et Inaya n'avait pas envie d'insister. Même si c'était le cas peut être qu'elle n'avait pas envie d'en parler. Si au contraire ça n'était pas le cas, peut être se sentirait elle vexée ou gênée.

Inaya: Piers était quelqu'un qui m'aurait interdit de me venger je sais bien...il m'aurait dit exactement la même chose que toi je suppose. Le sang appel le sang et c'est un engrenage sans fin. Mais au point ou c'est parti...si je ne fait rien je ne serait jamais tranquille et ils ne paierons jamais. Ils s'en sont pris à Piers et mon louper, et ils reviennent pour moi. Plus que de me venger, je n'ai surtout pas envie de les laisser gagner, je ne veux pas les laisser faire avec moi et recommencer avec d'autre. Et je sais que je les reverrais, qu'ils reviendront encore pour moi. Je n'ai pas sût me protéger les autres fois...maintenant ça sera différent.

De nouveau le silence s'installa, plus encore lorsque Inaya fixa le café où était plutôt le jeune homme qui l'observait et vit qu'il n'était plus là. Elle tourna la tête et le vit sortir, simplement habiller d'un jean, d'une chemise blanche et d'un boléro noir il avait l'air totalement banal et pourtant, n'importe qui aurait senti qu'il ne l'était pas. Plus étrange encore était qu'il venait dans leur direction. Inaya et Maïa semblaient sur leur garde, même si à première vu il n'avait pas l'air d'être un danger. Il s'arrêta devant Inaya et tendis la main face à elle.

???: Tu a quelque chose qui m'appartient, si tu vois ce que je veux dire.

Pour toute réponse Inaya lui cracha dans la main, il sorti un mouchoir en soupirant et en s'essuyant sans avoir une réaction qui avait l'air plus dangereuse que son attitude. Il tourna la tête vers Maïa en pointant du doigt Inaya.

???: Toi là, tu sais très bien que ce qu'elle a n'est pas fait pour elle, essaye de la convaincre avant que je perd patience.

Maïa plissa le nez en voyant l'homme s'approcher. Son seul réflexe fut d'adopter son habituelle attitude méfiante, et elle analysa chacun de ses gestes jusqu'à ce qu'il ne se mette à parler. Là, sans aucune retenue, elle montra sa colère. Elle le laissa finir ce qu'il avait à dire, et, soudainement, elle attrapa les poignées du fauteuil d'Inaya et commença à s'éloigner de lui en l'ignorant.

- Allons-y.

Elle fit quelques pas sans se retourner, se demandant s'il les suivait. Elle pouvait le sentir dans son dos, et elle se força à se calmer. Ce n'était pas le moment de perdre contrôle. Elle était légèrement effrayée, mais pas suffisamment pour paniquer. Pour l'instant, la seule chose hostile qu'il avait faite était de pointer du doigt son amie. Il n'avait pas essayé de lui arracher ou encore de la frapper, et pour cette simple raison, elle ne pouvait rien faire. Elle avait donc décidé de l'ignorer, puisqu'elle n'avait de toute façon pas coutume de parler aux inconnus qui l'interpellaient dans la rue. Enfin, elle se pencha vers Inaya, un peu confuse.

- ..Tu le connais ?

Inaya secoua la tête frénétiquement, si elle le connaissait elle aurait été plus vulgaire que cela, là elle rester méfiante et ne voulait pas attirer l'attention dans un endroit public. De part sa nature et son caractère elle n'aimait pas se faire remarquer. De son coter le jeune homme avait soupirer presque désespérer en laissant tomber ses bras lorsqu'il vit Maïa emporter le fauteuil. Il les suivait ou attendait un moment plus opportun? Mais apparemment lui non plus ne voulait pas se faire repérer. Il se contenta de les observer de loin et de rester à proximité.

Inaya: Tu crois que c'est la sphère qu'il veut?

Maïa: On dirait bien.

Inaya: Il sait peut être ce que c'est non?,

Maïa la regarda d'un air de dire qu'il n'était peut être pas la meilleure réponse à ses questions.

Maïa jeta un regard méfiant en arrière, constatant que l'homme n'avait toujours pas bougé. Elle se demanda que faire pendant un moment, regarda à droite et à gauche et pensa à plusieurs choses à la fois. Elles pouvaient aller dans un endroit public, où il pourrait moins facilement leur poser des questions étranges, ou elles pouvaient partir. Mais s'en aller sur la route de campagne déserte ne semblait pas une bonne idée. Si quelque chose se passait, elles seraient trop loin pour recevoir de l'aide.

Maïa serra ses doigts sur les poignées et ferma les yeux pour réfléchir. Elle n'avait pas envie de se transformer encore. Ses poils, ses moustaches et ses griffes seraient sûrement redevenus normaux, mais si elle perdait le contrôle, elle pourrait s'en prendre à Inaya. Même si elle avait la sphère avec elle, elle préférait qu'elle ne l'utilise pas pour l'instant, avant d'en savoir plus à son sujet.

- Qu'est-ce qu'on fait.. ? Qu'est-ce que je dois faire.. ?

Elle se parlait à elle-même, n'attendant pas forcément de réponse de la part d'Inaya. Cet homme avait l'air patient, mais elle ne savait pas de quoi il était capable. S'il voulait la sphère tant que ça, il ne devait pas être totalement faible. Elle respira à fond, jeta un œil en arrière et commença à prendre la route. Elle garderait le contrôle de son loup agressif. Elle se le promettait, au fond d'elle. Il fallait qu'elles retrouvent Yuki et Prisca.

- Oublie ton taxi, je crois qu'on va rentrer par nos propres moyens.

Elle poussa alors le fauteuil un peu plus fort et accéléra le pas. Elle le sentait, juste dans son dos. Elle était prête à mordre et à griffer s'il osait s'en prendre à elles.

Peut après le départ de Maïa, Yuki et Prisca avaient décidé de se mettre sur ses pas et de la suivre. Yuki avait profiter de la route à faire pour expliquer à la rouquine se qui s'était passer. Prisca n'avait jamais eut un tel objet chez elle, à moins qu'il ne fasse parti de pièce à conviction qu'elle avait oublier dans un coin. En tout cas, Inaya ne devait pas avoir cette chose sous la main.

Toutes deux arrivèrent à l'air de repos au moment où Maïa avait attraper les poignet du fauteuil de l'elfe pour l'éloigner un peu. Elles furent soulager de les voir saine et sauve, mais il ne fallut pas longtemps à Yuki et Prisca pour se rendre compte de la présence de l'étranger au loin.  

Prisca à Inaya: Toi la prochaine fois que tu te barre encore comme ça je scoth tes roues compris? Où est ce que vous alliez comme ça?

Inaya: On évite le type de derrière.

Prisca: Vous le connaissez? Qu'est ce qu'il veut?

Maïa: Apparemment, l'objet qu'à Inaya.

Inaya: Mais j'ai pas l'intention de lui donner.

L'elfe se tut en voyant le regard noir de Yuki et Prisca se poser sur elle. Cette fois, c'était bien elle qui apporter des ennuis non?

Le jeune homme avait vu les deux autres femmes rejoindre Maïa et Inaya, les regards se posaient sur lui et la méfiance se faire sentir. Il se gratta la tête en soupirant de toute l'air de ses poumons. Il n'allait pas les suivre infiniment. Il commença donc à s'approcher. Le groupe de femme sembla être mis sur ses garde à ce moment. Même si le lieux été public, elles restaient méfiante.

Il s'approcha les mains levé en guise de preuve de non danger. Il était patient, voulait éviter les ennuis mais n'avait pas peur de se salir.

???: J'insisterais autant de temps qu'il le faut, je sais que ça peut paraitre bizarre mais...discutons plutôt que de se poursuivre comme chien et chat.

Prisca: Et t'es qui?

???: Zéro Tosh, mais je ne suis pas sur que ce soit très important pour le moment.

Maïa eut un léger frisson. Elle se sentait mal. Elle ferma les yeux un moment, mais quand elle les rouvrit, c'était déjà trop tard. Elle s'accroupit pour reprendre son calme, le visage dans les bras pour se cacher, les mains posées sur les oreilles dans le but de ne plus rien entendre. Quand elle se sentit plus sereine, elle se releva doucement, et malgré ses yeux changés par la peur, elle scruta Zéro de son regard de loup.

Après quelques minutes, elle serra ses doigts sur les poignées du fauteuil d'Inaya et commença à le pousser.

- On ferait mieux de partir..

Elle regarda l'étranger dans son dos et réfléchit à ses paroles. Il en avait apparemment marre de suivre et de les chasser. Si elles partaient, elle ne savait pas ce qu'il ferait, mais elle était prête. De toute façon, ça n'avait plus d'importance.

Sans prendre la peine d'attendre Prisca et Yuki, elle commença à partir activement.

- On ne va pas lui donner cette chose. Tu en as besoin. J'aimerais que tu ne t'en serves pas pour te venger, mais si c'est ce que tu veux, je suppose que je ne peux rien y faire. C'est dangereux mais je suis de ton côté. Partons avant qu'il ne dévoile son vrai lui. Il n'a pas l'air si patient qu'il le laisse penser.

Inaya resta très surprise, Maïa était de son coter et ne voulait pas comme Prisca et Yuki lui retirer la pierre. Elle eut un leger sourire en y pensant. Elle avait peut être était vache avec Yuki, mais ça lui faisait tout de même plaisir de voir quelqu'un tenir avec elle. En regardant par dessus son épaule elle vit le fameux Zéro face à Prisca et Yuki. Se dernier soupira en voyant Maïa emmener le fauteuil. En plus avec l'arrivée de Prisca et Yuki les choses ce compliquer. Il soupira à nouveau et rebroussa chemin.

Zéro: Laissez tomber.

En le voyant partir Inaya fut surprise.

Inaya: Attend Maïa regarde.

Maïa: Il s'en va?

Inaya: C'est bizarre...je trouve.

Maïa parut aussi confuse mais finit par sourire.

- Je suppose que c'est pour le mieux. Mais je doute que ce soit la dernière fois que nous le voyons. Il a l'air d'être plutôt borné, si tu veux mon avis.

Et c'est toussant légèrement que Maïa continua son chemin, et que, quelques pas plus tard, elle se tourna pour voir Yuki et Prisca, qui n'avaient pas réagi depuis longtemps.

- On rentre ?

En un léger sourire, elle se tourna de nouveau et poussa encore le fauteuil d'Inaya, se demanda si ses mains n'étaient pas blessées après avoir fait tout ce chemin par elle-même.

Prisca et Yuki regardèrent l'étranger partir perplexe. Lorsqu'elle se retourna, Eika aperçut Maïa et Inaya, ainsi que leur lien d'amitié qui semblait s'installer. Ce serait un bien pour toute les deux et c'était une chose qui réjouissait discrètement la rouquine. Mais les deux filles partaient sans elles. Et Prisca était bien décider à leur faire comprendre qu'elles repartiraient comme elles était venu: à quatre.

Eika attrappa le bras de Yuki et la tira jusqu'aux deux filles, jusqu'à réussir à se mettre devant le fauteuil et les empêcher d'avancer.

Prisca: Vous voyez les problèmes que vous risquer de vous attirer en vous sauvant toute seule? Je rêve...et vous avez vu le trajet qu'on doit refaire!

Inaya: Il n'y a que vous que ça fatiguera.

Prisca soupira: vous étés fatiguantes vraiment. Allez rentrons avant que l'autre bizarre revienne.

Inaya soupira discrètement en baissant un peu la tête et en relevant le regard vers Yuki. Si elles se retrouvaient toutes les quatre ici c'est parce que suite à sa dispute avec Yuki, elle avait préférer fuir et rester seule. Dans ce genre de moment c'est sur la tombe de Piers qu'elle aimait se refugier . Mais désormais, s'y rendre lui faisait peur, même si elle mourrait d'envie d'y allez.

Inaya: Yuki, je suis désoler pour toute à l'heure, je me suis énerver trop vite et j'aurais pas dû partir comme ça. À cause de moi on va tous devoir retourner à la gare à pied et on c'est fait repérer par ce type bizarre. Je suis désoler.

Yuki soupira:-Je te pardonne. Ne te fait pas de soucis, mais réfléchis à ce que je t'ai dit tout de même/

Inaya:-Oui...

Yuki:-Quand à cet homme bizarre, un soucis de plus ou de moins, sa va pas changer grand chose.

Prisca:-Méfions nous quand même.

Yuki:-Bien sur. Bref! Et si on rentrais vraiment ce coup-ci, il serai temps de ce reposer convenablement, vous ne trouvez pas? Sans compter que Maia doit être exténuée après tout sa.

Avec méfiance mais dans une humeur tout de même plus légère, elles retournèrent toutes à la gare. S'étant mise d'accord pour y passer la nuit d'aujourd'hui le temps de se reposer et de bien réfléchir, prisca profita de l'air de repos pour acheter de quoi manger là bas. Il leur fallut à peut prêt une heure avant d'arriver toutes les quatre à l'ancienne gare. La rouquine ouvrit la grande porte du camion où avait été enfermer Maïa plutôt et installa un campement de fortune.

Prisca: C'est pas que je n'aime pas les gares, mais j'aime mon intimité, je dormirait sur la banquette du camion si quelqu'un veut dormir derrière faite.

Yuki: Quelqu'un qui vit avec un fantôme aime son intimité? Tu en a au moins?

Prisca: Très peu, j'en deviens avare. J'espère juste qu'on aura pas de visite innatendu cette nuit.

Maïa avait suivi tout le monde sans rien dire jusque là. Son sourcil tiquait de temps en temps, quand elle entendait le crissement désagréable que provoquait l'objet que détenait Inaya. Elle faisait de son mieux pour l'ignorer et ne rien laisser paraître, mais elle n'était pas vraiment douée pour faire semblant. Elle avait ce genre de tics nerveux qui dénoncent une attitude un peu étrange et qui font que les autres devinent toujours que quelque chose ne va pas.

Serrant ses mains entre elles pour ne pas trembler, elle haussa les sourcils quelques secondes pour décontracter son front. Elle desserra les dents et continua de sourire faiblement, écoutant les échanges entre Inaya, Prisca et Yuki sans oser les déranger. Enfin, elle ravala sa salive et s'éloigna d'elles sans rien dire, s'engouffrant dans les hautes herbes et cherchant un endroit où elle pourrait être à l'abri.

Quand elle eut enfin trouvé, elle s'arrêta et s'assit sur un rocher en expirant doucement. Enfin, elle défit le bouton de son pantalon et le baissa le plus doucement possible, découvrant le bandage maculé de sang qui recouvrait sa jambe droite. Elle poussa un léger juron, tremblante, et tira sur le haut du tissu blanc pour voir la brûlure qu'elle s'était faite quelques jours plus tôt. Elle ne savait pas pour quelle raison ça ne guérissait pas, mais ça la torturait.

Elle n'osa pas enlever son bandage complètement collé à sa peau purulente, s'assurant qu'elle ne se ferait que plus de mal en le retirant qu'en le gardant. Elle remonta doucement son pantalon, le boutonna et constata avec bonheur que le crissement était plus faible qu'avant.

Elle retourna finalement au camion, le bruit s'accentuant à chaque pas, déchirant ses tympans. Elle arriva et, le sourire aux lèvres, elle enferma ses véritables pensées dans une boîte de fer.

Inaya avait passer la soirée qui suivit sans vraiment écouter les autres. Elle était entourer de souvenir dans cet endroit, elle dormirait sûrement sur un des vieux bans où elle avait passer son temps à se réchauffer dans les bras de Piers . Elle ne comprenait toujours pas cette injustice qui l'avait séparer de lui. La vie lui paraissait tellement ennuyeuse désormais. Après quelques heures où tout le monde se mit coucher dans son coin Inaya fit de même. Elle s'installa sur un des bancs comme elle l'avait prévu. Son fauteuil à coter d'elle, son châle en guise de couverture et la pierre sous un des coussins de son son fauteuil qu'elle utiliser comme oreiller.

Chacun c'était mis de son coter et Inaya été loin d'être rassurer d'être totalement seule. Les images de cette nuit sur la tombe de Piers hantait ses rêves et elle fut réveiller en sursaut lorsqu'une main se plaqua sur sa bouche et lui força à garder la tête coucher. Elle reconnu sans mal le fameux Zéro de toute à l'heure. Comment faisait il pour ne pas se faire repérer des autres? Une fois de plus elle voulais se débattre mes ses jambes n'obéissait plus depuis longtemps et le reste de son corps était clouer par la peur. Il se mit un doigt sur la bouche lui même lui faisant signe de se taire et chuchota.

Zéro: Je t'avais dit que je te retrouverait.

Inaya chuchota: Et tu va faire quoi hein?

Il l'assailla sur le banc sans être brusque et posa la main sur la pierre que Inaya reprit sur elle directement. Interdiction de la lui prendre.

Zéro: Je n'ai plus vraiment la patience d'éviter les ennuis alors donne moi ça.

Inaya: Ou sinon?

La dernière chose dont elle se rappela après ses propres paroles fut de la main de cet homme qui la coucha à nouveau.Lorsqu'elle se réveilla le soleil c'était lever et elle avait l'air d'avoir dormie pendant plusieurs nuit. Elle était recoucher et recouvert par son châle. Son "oreiller" avait été retaper et la pierre...avait disparut.

Maïa se redressa lentement. Elle avait passé la nuit recroquevillée au milieu des herbes hautes, et sa jambe blessée lui faisait un mal de chien. Séparée entre l'envie de se lever et la peur de tirer sur la peau de sa jambe, elle finit par se redresser lentement, de façon à ne pas faire bouger le bandage. Une fois sur ses pieds, elle se rendit jusqu'au camion en attachant nonchalamment ses cheveux devenus trop longs. Elle pensa à se les faire couper et oublia rapidement quand elle entrevit Inaya, allongée sur un banc.

Elle ne tarda pas à comprendre que ce « Zéro » était venu. Le crissement ne se faisait plus entendre : sûrement la pierre était-elle trop loin pour qu'elle le puisse désormais. Tout sentiment de malaise avait disparu et elle sentait comme un poids enlevé de son cœur.

Mais Inaya venait de perdre son moyen de défense. Elle huma l'air quelques secondes mais l'humidité présente ne l'aida en rien. Elle s'approcha du banc où son amie avait dormi et s'assit à ses côtés.

- Je suis désolée. Tu veux.. tu veux qu'on aille à sa recherche ?

Elle ne pensait pas vraiment être capable de la retrouver, mais elle voulait vraiment aider. Si Inaya tenait vraiment à cette chose, peut-être se mettrait-elle à la chercher. Si elle le faisait, elle ne voulait pas la laisser toute seule.

Inaya s'était réveiller avec le manque de cette fameuse pierre. Il lui avait finalement prit mais ne l'avait pas attaquer. En attendant elle avait été débarrasser de cet objet sans vraiment le vouloir et n'avait aucune idée de comment la retrouver. Yuki et Prisca seraient sûrement soulager elle ne pourrait pas compter sur elles pour la retrouver. Pourquoi avoir trouver cet objet si c'était pour se la faire prendre si facilement? Ça n'avait pas de sens et il était hors de question pour elle d'abandonner la pierre. Lorsqu'elle vit Maïa la rejoindre, elle s'assit sur le banc, restant silencieuse jusqu'à ce que Maïa ne lui propose son aide.

Elle était surprise qu'elle soit prête à l'aider pour ce genre de chose.

Inaya: Si je me met dans le pétrin tu y sera aussi alors ne t'en mêle pas.

Maïa: Mais tu compte la rechercher n'est ce pas?

Inaya: Oui. C'est à moi c'est moi qui l'ai trouver quel sens ça aurait si je la laisser disparaitre? Je suis certaine qu'elle me sera utile.

Maïa baissa les yeux un instant.

- Je viens avec toi. Je veux dire.. Si tu veux bien, je viens avec toi.. Non.. Plutôt, je viens avec toi, parce que j'ai le droit de décider de ce que je veux faire !

Elle se perdit dans ses mots un instant avant de se taire brusquement. Elle s'excusa et réfléchit un moment, avant de sourire légèrement.

- Enfin.. tu as besoin de quelqu'un.. cette nuit, il a réussi à te la prendre sans que tu ne puisses rien faire, alors je serai là si ça arrive, pour l'empêcher, tu comprends.. ? Ce sera comme du travail d'équipe, je ne vois pas en quoi ça me met en danger.. et puis ma vie est déjà dangereuse.

Elle sourit un instant.

- Je peux.. ?

Elle espéra une réponse positive, les mains jointes sur ses genoux.