Différence

Le ciel peut couvert laisser facilement apercevoir le globe que formait avec toute sa splendeur le monde de TerraNova. Un monde bien différent du leur que chaque Fantassin de la Cité avait l'occasion de visiter un jour ultime. Serah n'en était pas encore arriver au stade de Fantassin. Aucune tâche ne lui avait étaient confier jusqu'alors et elle n'appréhender pour rien au monde le jour ou ceci arriverait. Allonger sur la rambarde fleuris d'un pont elle observer TerraNova d'en bas en se disant, qu'un jour elle aussi serait nommer Fantassin et n'aurait d'autre choix que d'allez assassiner une des personnes de ce monde. Les tâches à accomplir ne devait pas être autre chose que des assassinas et Serah était assez naïve pour continuer à y croire la tête dans les nuages.

Non assassiner ne lui faisait pas peur, c'était son quotidien et son gagne pain. Elle sauta de la rambarde du pont vers l'intérieur et se releva récupérant un panier pic nique poser à ses pieds. La lance dans la main, elle commença son chemin en sifflotant et disant bonjour à chaque personne. Elle alla jusqu'à inventer des noms à ceux qu'elle ne connaissait pas. Des noms ridicules sertes, mais qui lui permettait d'en rire.

La capitale était en effervescence comme chaque jours. Les gardes attraper les voleurs dans les coins sombres et les rescaper ce cacher sous les étales des marchands. Dans un endroit comme celui ci Serah se serait bien arrêter quelques minutes pour s'enfiler une boisson ou une collation, mais pas question de dépenser un centime. Elle s'en allez rejoindre son client et empocher sa récompense sertie zero alléchant.

Elle arriva bientôt devant ce qui ressembler à une chapelle. On l'y attendait déjà, un homme de haute taille qui risquerait sa vie si jamais la récompense préparer était inférieur à l'appétit de l'elfe.

Maïa, elle, s'était réveillée sous une sorte de tente ouverte sur la rue. Elle posa une main sur son front, migraineuse. La vue floue, elle tenta quelques minutes de distinguer le paysage autour d'elle, les yeux plissés pour mieux discerner. Elle sursauta quand elle se rendit compte qu'une dizaine de personnes l'observaient. Elle se releva en titubant, constata qu'elle était allongée dans un peu de paille, et elle sortit de sous le stand en se frottant les yeux.

Quelle fut sa surprise quand elle découvrit un monde totalement différent que celui dans lequel elle avait vécu jusqu'ici. Un peu paniquée, elle regarda la planète qui servait de soleil à cet endroit et elle resta pétrifiée un moment. Où était-elle ? Comment était-elle arrivée ici ?

Quand elle tenta de s'en souvenir, une violente douleur à l'arrière de la tête lui fit lâcher prise. La respiration un peu bruyante, elle regarda la rue dans laquelle elle se trouvait. Il y avait énormément de petits commerces, tous présentant des produits plus différents les uns que les autres. Elle avança doucement avec une certaine méfiance et elle traversa la foule attroupée devant un stand apparemment intéressant.

Elle enfonça machinalement sa main dans sa poche et constata avec terreur qu'elle n'avait plus son portable. Amarok n'avait aucun moyen de la contacter non plus, depuis qu'il n'était plus une partie d'elle. Elle avait perdu toute notion du temps et elle était perdue.

Elle rentra dans le bâtiment le plus proche, une sorte de chapelle, pour se cacher de la chaleur écrasante et elle s'approcha d'une femme qu'elle vit un peu plus loin.

- Excusez-moi.. Je.. Je n'ai aucune idée d'où je suis.. Vous savez quel jour on est ? Et où se trouve-t-on ?

L'elfe tourna à peine le regard vers l'étrangère qui lui adresser la parole. Elle la toisa un moment du regard puis détourna ses iris émeraudes des siens, cherchant du regard la personne qu'elle était venu rejoindre ici. Elle répondit à Maïa sans vraiment s'occuper d'elle, elle était plutôt occuper de chercher son "porte monnaie sur patte".

Serah: Eiden la capital, mercredi jour de pêche.

Elle n'avait pas envie de s'embêter à la questionner, ses réponses étaient brèves et pas sûre qu'elle aient beaucoup aidé Maïa, elle lui aurait bien demander d'où elle sortait mais...l'envie lui en manquer. Elle ne s'intéressait pas beaucoup à la vie d'autrui et n'hésita pas à laisser l'étrangère en plan lorsqu'elle aperçut à l'autre bout de la chapelle un homme en cape s'assoir sur l'un des banc présent de l'intérieur.

Elle déposa à côté de lui son panier pique-nique qui fit un bruit de chair déchiré et d'os brisé tout aussi répugnant qu'odorant. L'individu releva à peine la tête, daignant articuler du bout des lèvres.

L'inconnus: Qu'est ce que c'est?

Serah: La preuve que mon travail est bien fait et à la fois une menace destiné à te prévenir que j'ai intérêt à avoir ce que je veux.

L'homme lui tendis une bourse d'argent sans bouger. La seule chose qui bougea furent les lèvres de Serah qui s'étiraient en sentant le poids dans sa main. Elle zyeuta rapidement se que contenait la bourse, la jeta en l'air et la rattrapa agilement avant de la glisser dans son décolleter.

Serah: Enfin un client qui paye, j'avance enfin.

Maïa resta confuse. La jeune femme ne l'aidait pas vraiment à se situer, c'était certain. Elle poussa un léger soupir et fit demi-tour, se rendant bien compte qu'on ne l'aiderait pas plus ici. Elle sortit et cacha ses yeux de cette chaleur écrasante, et elle s'arrêta près du stand le plus proche.

Elle tenta de parler à plusieurs commerçants qui l'ignorèrent en comprenant qu'elle n'allait rien acheter. Elle se posa contre le mur d'un bâtiment vide et glissa une main dans son dos endolori.

Tout semblait différent autour d'elle. Elle ne se rappelait même pas de quelle façon elle était arrivée ici. Comment pouvait-il exister un pays où elle pouvait voir une planète dans le ciel ? Tout ce qui se passait dans cet endroit semblait venu d'une autre époque. Que ce soit la façon de se comporter des gens ou leurs vêtements. Est-ce qu'elle était en plein cauchemar ?

Elle se rendit compte que non quand une grosse bourrasque souleva ses cheveux et pinça sa peau par le froid. Un homme surgit à côté d'elle. Grand, il avait de profond yeux bleus et des cheveux presque blancs. Elle se jeta dans ses bras quand elle le reconnut et il la serra à son tour.

- Amarok ! Où est-ce que tu étais passé ?

Il ne répondit pas, confus. Il ne savait pas lui-même. Il regarda autour de lui un instant d'un œil critique, l'air méfiant.

- Je.. je crois savoir où on est, avoua-t-il. Mais j'ai besoin d'en être sûr.

Il s'avança jusqu'à un commerce géré par une jeune femme et se pencha vers elle. Maïa resta où elle était, incapable d'entendre ce qu'ils se disaient. Après quelques minutes de conversation, il revint, l'air grave.

- Je m'en doutais.

Il posa sa main sur la tête de Maïa et caressa un peu ses cheveux avec un sourire serein. Puis, il pointa la planète dans le ciel du doigt.

- Notre monde est là-haut. On va avoir du mal à rentrer à la maison.

Maïa resta sans voix un moment. Comment pouvait-elle y croire ?

Serah avait empocher sa récompense, son client était rester silencieux et discret mais avait honorer son engagement et c'est tous ce qui compter pour la croqueuse de diamant. Maintenant que son travail était fait, elle trouverait un autre client dans le mois à venir, peut un client moins mystérieux que celui de l'actuel. Mais qui paierait tout aussi bien. Elle qui pensait en avoir terminer laissa son panier pique-nique sur place et emboita le pas vers la sortie. Sauf que son client inconnus la rappela à lui, restant discret au point de garder constamment cacher son visage sous sa cape.

Le client: Une minute, j'aurais autre chose...

L'elfe avait à peine tourner la tête, il n'allait quand même pas lui réclamer l'argent qu'il lui avait donner? Si? Elle allait devoir le tuer? Elle se tourna à nouveau vers lui, attentive et sur ses gardes.

Serah: Quoi d'autre?

Le client: Un nouveau travail.

Serah: Qui dans ce cas?

Ses yeux cruels furent à peine visible lorsqu'il releva légèrement le visage cacher dans l'ombre de ses vêtements.

Le client: La jeune femme qui vous a adresser la parole il y a quelques minutes.

Serah: Qui? Je ne m'en souviens pas....Ah mais si! Celle qui est perdu?

Il hocha la tête pour simple réponse et commença à prendre la route de la sortie. Serah aurait bien voulut savoir pourquoi il jeter si soudainement une épée de Damoclès au dessus de la tête d'une étrangère. Mais bon la seul qui lui importer était....

Serah: Je veux le double de la somme d'aujourd'hui.

Il lui fit un signe de main comme simple réponse avant de continuer.

Le client: J'attendrais ici dans une semaine.

Maïa frissonna. Elle avait un mauvais pressentiment. Elle s'accrocha au bras d'Amarok qui lui sourit pour la rassurer et elle baissa les yeux. Ce monde lui faisait atrocement peur. Elle avait certes pris confiance en elle depuis qu'elle avait découvert qu'elle était un ours, mais elle ne s'attendait pas à un tel bouleversement. C'en était trop pour son équilibre mental précaire.

- Attends.. tu es en train de me dire qu'on a voyagé d'une planète à une autre ? Comment ? Pourquoi ?

Amarok baissa alors les yeux à son tour. Probablement n'en savait-il rien non plus.

- Je vais essayer de me renseigner. Tu peux aller te promener, si tu veux. Je te retrouverais quand même.

Il s'apprêta à partir, mais Maïa le retint fortement. Elle jeta un regard autour d'elle, tremblante.

- Non.. ne me laisse pas toute seule. Je ne me sens pas bien ici.

Il lui sourit tendrement et lui prit la main.

- Bien. Allons nous renseigner ensemble, alors.

Elle lui sourit en retour, l'air néanmoins crispé. Elle était contente d'avoir son protecteur avec elle. Il l'avait toujours protégée, même sous forme de loup, quand elle paniquait ou qu'elle était en danger. Sa seule présence la rassurait et savoir qu'elle n'était pas seule dans ce monde inconnu était un véritable soulagement.

La première chose que fit l'elfe en sortant de la chapelle fut de chercher du regard sa prochaine victime. Si son client lui avait demander plutôt, elle n'en serait pas à la chercher à l'heure actuelle. Elle l'avait perdu de vue et espérait se souvenir vraiment de ce à quoi elle ressembler. ça lui apprendrais aussi à porter un peu plus d'intérêt aux autres personnes.

Serah tuer ses victimes sans savoir ce que ses clients leur reprocher. Mais cette fois c'était un peu étrange tout de même, vouloir tuer quelqu'un comme ça après un simple regard. Même si la question n'avait pas à se laisser poser Serah se laisser tout de même à se demander pourquoi? Enfin bon pour le moment il lui faudrait déjà retrouver sa proie et se charger de réaliser. Son client lui avait laisser une semaine, pas un jour de plus. Jusqu'à maintenant, elle n'en avait jamais eu besoin.

Elle déambula alors un peu au sein du marché, cherchant du regard une personne qu'elle pourrait reconnaitre. Même si elle ne se souvenait plus vraiment de ce à quoi ressembler Maïa, elle la reconnaîtrait surement en la voyant. C'était un peu comme un instinct, de là, lorsqu'elle la trouverais, il lui resterait à improviser. Effectuer le travail de suite ou faire un peu durée les choses?

Maïa se détacha du bras d'Amarok, sans vraiment savoir ce qui l'attendait si Serah la trouvait, au final. Elle commença à se décontracter un peu, pris ses aises, se balada sans se méfier, si bien qu'elle finit par s'éloigner et perdre son ami dans la foule. Elle garda néanmoins son calme, s'assurant que si elle paniquait, elle aurait encore plus de mal à le retrouver.

Elle revint donc sur ses pas, regardant prestement autour d'elle pour voir si elle ne voyait pas une chevelure blanchâtre en bataille, dominant toutes les autres têtes. Mais rien. Elle commençait à croire qu'elle allait dans la mauvaise direction.

Et elle fit alors demi-tour, persuadée qu'elle se trompait de sens depuis le début. Elle entreprit de chercher un peu près du fleuve qui traversait la ville. Elle sentit alors soudainement une main se poser sur son épaule. Persuadée que ce n'était qu'Amarok, elle se retourna, le sourire aux lèvres. Quand elle aperçut le visage crispé d'un homme dans la quarantaine, elle recula brusquement, et, maladroite, elle chuta et tomba dans l'eau.

Elle remonta à la surface, épuisée. Elle s'agrippa au bord en regardant l'homme qui l'avait effrayée partir sans même s'excuser. Elle se hissa sur terre et reprit doucement son souffle, trempée.

Fatiguée, elle resta assise au sol un instant, les cheveux collés au visage, les vêtements au corps. Elle regarda les gens qui passaient en espérant voir Amarok, voulu se lever pour chercher de plus belle, mais elle se résigna rapidement. Elle tournait en rond, continuer à chercher n'avait pas de sens, d'autant plus s'ils se rataient en se suivant sans s'en rendre compte. Elle constata alors qu'elle avait été stupide de s'éloigner de lui.

Il revenait de l'étendu de glace. Ce lieux désertique est frais était à la fois le meilleur endroit pour s'isoler et le pire pour se rappeler qui il était. Il faisait bien trop lourd à la capital, lui qui avait un peu de mal à supporter la chaleur et la foule n'aimait pas vraiment cet endroit mais il n'aurait pas le choix, il lui faudrait parcourir tout les endroits possible pour trouver la fameuse "prêtresse" qui lui éviterait de devenir un monstre Fantassin. Les poignets tendu sous ses yeux il examiner les bracelets lié à sa mission. Peut user, il lui rester encore pas mal de temps devant lui. Au moins on lui avait accorder avec clémence assez de temps pour réaliser sa tâche. Chercher une seule personne parmi deux mondes possible était une cause perdu d'avance, autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Jusqu'alors il avait chercher en bas à la Cité, mais il se demandait si un jour il ne devrait pas allez chercher en haut à TerraNova. Marché en regardant ses poignets n'avait fait que l'enfoncer dans la foule sans qu'il ne s'en rende compte. Quand il releva le nez, il se senti en l'espace de quelque seconde étriquer par la foule, s'en était suffocant. Surtout pour un kitsune idiotement asthmatique.

~

Il s'était dégager à grand coup d'épaule pour continuer sa route du côté du fleuve. Les passants y étaient moins nombreux et dans le pire des cas il pourrait se lancer à la noyade pour échapper à la foule. Ses pensées ridicule le menèrent à entendre le propre son de son corps tomber à l'eau. "Plouf". Si léger? Les oreilles droites et le regard agars, fixer droit devant il observa une jeune femme sortir de l'eau. Elle puait c'était atroce. La pollution du monde d'au dessus avait dû contaminer sa chaire. Quelque minute était nécessaire pour savoir qu'elle était étrangère. Quelques autres minutes furent utile pour lui tendre la main.

- " Quand on est pas d'ici on évite de se faire remarquer."

Si lui avait remarquer sa différence d'autre avait dû en faire autant. Elle serait une proie facile pour les brigands, les barbares, les créatures et toutes autres âmes noire d'ici. Lui qui n'était ni tout à fait démon, et donc non accepter de ces dernier, ni tout à fait humain, et donc de même non accepter d'eux, ne faisait pas trop la différence entre les créatures de TerraNova qui puait à mourir et celle de la Cité d'autant plus étrange. Une main tendu ne lui couterait pas bien chers. Vêtu d'un haori beige, il retira ce dernier et le laissa tomber sur la tête de Maïa, gardant comme vêtement un kimono fin et aussi blanc que lui.

- "Tu me le rendra quand tu sera sèche, là comme ça tu va t'attirer des problèmes."

Maïa le regarda un instant du coin de l'oeil, méfiante. Les sourcils suffisamment froncés pour faire quelques plis entre ceux-ci, elle grelotta discrètement et s'empara du vêtement qu'on lui avait donné pour s'enrouler dedans.

- Je ne connais rien de cet endroit. Ni comment on doit se comporter, ni comment on s'habille, ni comment on parle. Comment je suis censée ne pas me faire remarquer ?

Elle se releva, détrempée. Elle décolla ses cheveux de sa joue d'un doigt et regarda encore une fois autour d'elle. Un instant, quand elle avait vu une main se tendre vers elle, elle avait cru que c'était Amarok. Quelle avait été sa déception en constatant que ce n'était qu'un étranger. Avec des oreilles de chat, en plus de ça. Mais elle commençait à s'habituer aux apparences étranges des habitants de cette ville.

Un peu mal à l'aise, elle resta sans parler d'avantage. Elle était censée attendre avec lui jusqu'à temps qu'elle soit sèche, pour enfin lui rendre ce qui lui appartenait ? ..ça risquait d'être long. Trop long.

Elle poussa un soupir de soulagement en apercevant le visage de son ami au loin. Il la vit à son tour, et, traçant un sillon dans la foule, il accourut pour la rejoindre. Il l'attrapa par les épaules et la secoua légèrement.

- Idiote ! Tu sais combien de temps ça fait que je te cherche et que je m'inquiète comme un fou ?

Maïa resta sans parler et désigna Kamui du regard, derrière Amarok. Celui-ci se retourna, s'excusa brièvement et lui jeta finalement un regard confus. Elle lui fit signe qu'elle lui expliquerait plus tard et un léger sourire crispé s'afficha sur son visage quand elle s'adressa à Kamui.

- En tout cas, merci pour le vêtement.

Elle n'était pas seul. C'était déjà une bonne chose. Quoi que. Plutôt que d'être seule à se faire tuer ils seraient deux. Ca leur prendrait peut être plus de temps à être tuer dans ce cas. Il hocha les épaules, indifférent au sourire crisper de la rousse.

- "Garde le, ça camouflera un peu ta puanteur".

Les sourcils d'Amarok eurent beau se plisser un instant, Kamui n'avait pas l'intention d'être plus aimable pour autant. Mais dans un certain sens ça le déranger de les laisser seul laisser à eux même sur une terre inconnus. Lui aussi aurait peut être un jour besoin de se rendre à TerraNova et serait complétement perdu. Et puis, c'était aussi sa façon d'aider les autres sans pour autant être très aimable et agréable qui le rendait humain. Les laisser en plan était comme ce tâcher les mains de leur sang. Il était froid, désagréable, un peu bizarre, mais il n'était pas méchant. Du moins pas de cette façon.

- "Rendez vous aux gares céleste si vous voulez rentrer chez vous, les places sont chers mais vous trouverez peut être le moyen de vous arranger".

Il s'apprêtait à repartir quand il vit leur mine déconfit derrière lui. Il se pinça les lèvres du côté gauche, arqua un sourcil et bascula les oreilles en arrière, un léger mouvement de queue énerver sous son kimono.

- "Et vous savez pas où c'est...logique"

La gare la plus proche était à à peut prêt deux jours de marche à pied de la capital. En passant par les vestiges. C'était certain qu'ils se feraient tuer par là bas. Quelle idée il avait eut de lui tendre la main, lui qui pensait qu'une main tendu ne pouvait pas faire de mal, il se sentait maintenant impliquer dans toute cette histoire. Une partie de lui même lui disait de les laisser se débrouiller, qu'il avait ses propres problèmes. Une autre lui disait que c'est ainsi qu'aurait réagi son frère et qu'il n'était plus à un petit détour prêt.

Serah avait retrouver sa victime mais n'en croyait pas ses oreilles. Ses yeux était fixé sur l'inconnus aux oreilles de chat et l'air bizarre comme si elle essayer de le tuer d'un regard. Cet imbécile guider verbalement sa victime vers les gares céleste. Comment elle réussirait à empocher son pactole si cette dernière rentrer chez elle. En plus elle était plutôt bien entourer. Deux hommes aux cheveux blanc. Même si le premier avait l'air d'un étranger pour elle, le deuxième avait l'air plutôt proche. Voilà qui compliquer un peu les choses. Pour le moment elle avait beau les observer en restant cacher elle ruminer en les voyant. Même si elle devait les suivre jusqu'à la gare elle le ferait.

Elle sursauta quand une main brisa sa concentration et la sortie de sa cachette. Elle dût poser deux mains sur sa bouche pour éviter d'hurler en voyant son client, celui qui lui avait demander de tuer Maïa devant elle.

Serah: Vous? Encore? On fait pas plus bizarre dans le genre, qu'est ce que vous voulez? J'ai pas encore commencer.

Elle n'aperçut qu'un sourire sadique sous le capuchon de l'homme. Il était étrange, vraiment étrange...et quelque chose lui disait que sa gourmandise de l'argent lui ferait bientôt regretter de choisir ses clients à l'aveugle. Il était là, si proche de sa victime et ne se salissait pas les mains. Il semblait de plus avoir autre chose à demander...

En entendant qu'elle puait, Maïa attira ses cheveux à son nez pour voir si elle sentait vraiment mauvais. Elle resta confuse un instant en sentant l'odeur de son shampoing et s'accrocha de nouveau au bras d'Amarok. Lui, il était certainement habitué à ce genre d'endroit. Il vivait depuis des milliers d'années de plus qu'elle et il connaissait tout des endroits qui peuplaient l'univers. Mais cette planète étrange ne semblait pas l'enthousiasmer. Elle resta de marbre, le regard fixé sur le sol, un peu effrayée.

- Je sais ce que tu es, et je sais ce que tu vas devenir. Je ne vais pas voyager deux jours dans ce monde avec un inconnu qui pourrait soudainement nous poignarder dans le dos, littéralement.

Mais malgré ses paroles dures, Amarok garda son sourire serein et calme. Maïa, légèrement perdue, écouta attentivement les paroles de son ami d'un air tendu. Quand il prononça ces derniers mots, elle s'agrippa à son pull et se cacha dans son dos en enfonçant sa tête dans ses omoplates.

- Qu'est-ce qu'il est ? Chuchota-t-elle.
- Je t'expliquerai plus tard.

Elle ravala sa salive et il regarda autour de lui, habité par une sensation qu'il ne connaissait que trop bien. Il détailla le paysage d'un regard assombri, animé d'une certaine paix d'esprit, mais un peu méfiant. Il se tourna vers Maïa et s'empara de sa main sans la lâcher.

- Il faut qu'on parte. Quelqu'un nous observe et je ne ressens rien de plus que de la haine.

Sur ces mots, il commença à la tirer le long du fleuve et elle suivit sans rechigner. Avant d'être trop éloignée de Kamui, elle lui rendit son vêtement en le remerciant de plus belle et se laissa entrainer.

Le jeune homme les regarda partir de ces yeux froid et lumineux en tenant sur la pointe des doigts le vêtement que lui avait rendu Maïa. Comme si il risquer d'être contaminer par son odeur. Alors qu'il était contaminer par quelque chose de bien plus grave. A deux dans ce monde ils n'avaient aucune chance, tan pis pour eux ils s'attireraient bien rapidement des ennuis. Encore faudrait il qu'ils parviennent à trouver une gare et à en dénicher deux places...
Kamui laissa le vêtement tomber au sol et se tourna dans la direction d'ombre qui abritait celle qui les observer depuis quelque minute. Ses oreilles dévièrent un peu de droite à gauche pour percevoir le moindre son. L'autre homme qui accompagner la demoiselle avait raison, ils étaient bien observer et la personne en question était toujours présente.

- "Sort de ton coin, tu risque d'avoir du mal à les poursuivre en restant cacher".

Il s'attendait à voir sortir de l'ombre d'une rue n'importe qu'elle créature ou barbare possible. Ses griffes s'étaient allongées par instinct bien qu'il ne souhaite pas s'en servir maintenant et son regard resta fixer vers la personne qui l'observait.

Son client de nouveau volatilisait et de nouvelles informations assimiler, Serah sourit en entendant Kamui lui dire de sortir de sa cachette. Il semblait sur ses gardes. Il n'avait peut être pas tord mais Serah comptait jouer un peu avant de faire couler le sang. Sa mission était simple faire d'une pierre deux coup, alors autant ne pas gâcher le plan qu'elle s'était imaginer en quelques quart de seconde et qui ne tiendrait jamais jusqu'à la fin de sa mission. Elle mit un pas devant l'autre et sortie de l'ombre en affichant un sourire bien moqueur à Kamui.

Serah: Et toi tu ne les poursuis pas?

Kamui sembla dubitatif à sa question. Pourquoi aurait il besoin de les suivre hein? Serah était une manipulatrice dans l'âme qui avait déjà tout prévu. Elle passa à côté de lui et murmura à ses oreilles en souriant.

Serah: Fait attention mon minet, cette fille pourrait bien être celle que tu recherche.

Cette fois, ce fut l'air surpris du kitsune qui la fit doucement rire. Elle se tourna face à lui, elle voulait attendre sa réaction mais aussi et surtout, ne pas laisser Maïa et Amarok s'éloigner de trop. C'est pourquoi elle secoua les bras en l'air en les appelant par des "hé ho, revenez ici vous deux", tout en regardant amuser Kamui.

Serah à Kamui: Tu voudrait la laisser partir comme ça sans t'en assurer?

Kamui sentait ses sourcils tiquer sur son front et sa queue battre l'air sous son kimono à cause de l'énervement que lui apporter cette elfe aux oreilles disproportionner. Elle sortait d'un endroit comme ça, l'énerver ainsi et ignorer le fait qu'elle les observer de cette manière. "Minet"? Comment pouvait elle l'insulter de cette façon? Il était un kitsune fière et noble, la qualité de sa fourrure n'avait rien à voir avec celle d'un "minet", rien que cet affront lui aurait valut un bon coup de griffe au ras des oreilles, histoire de lui rétrécir un peu. Par dessus le marché, comment savait elle qu'il rechercher une certaine fille? Elle avait l'air d'être au courant et ce petit sourire agaçant qu'elle portait le laisser moins indifférent que le sourire forcer de Maïa plutôt.

- "Je suis un kitsune pas un minet. Et comment tu sais ce que je recherche?"

Un de ces nouveaux sourires agaçant vint répondre à sa question. "Devine", semblait-il lui dire. Il voyait de loin Maïa interroger Amarok du regard pour savoir si oui ou non ils reviendraient sur leur pas.

- "Et toi hein? Qu'a tu de plus à ce qu'ils ne rejoigne pas la gare? Mes affaire ne te concerne pas à ce que je sache."

Il n'avait pas plus envie de rester après cela, mais les paroles de l'elfe lui avait poser le doute. La prêtresse qu'il rechercher pouvait être n'importe qui mais il ne savait pas du tout comment il serait qu'il l'aurait trouver. Une chose était pourtant sûre, après ça, il ne laisserait pas filer l'elfe aussi facilement. Pas sans savoir comment elle en connaissait autant sur lui.

Maïa resta un moment confuse. Elle la reconnaissait, elle n'oubliait d'ailleurs jamais un visage. Elle questionna Amarok du regard, mais il sembla méfiant et la tira de plus belle. Il était différent que quand ils étaient à TerraNova. Est-ce que quelque chose le bouleversait ?

- Oublie, continue d'avancer.

Elle obéit sans rechigner, les jambes fatiguées d'avoir couru, la tête comme serrée par une énorme pince et comprimée. Elle tituba un instant, et il se retourna, un regard inquiet affiché au visage. Il la tira alors dans une rue plus calme et quelques secondes furent suffisantes pour que sa transformation ne soit terminée.

Une simple voix résonna dans la tête de Maïa, qui sourit, nostalgique.. ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu sous sa forme de loup. Mais il était toujours aussi beau.

- Monte. Je vais te porter.

Elle ne se fit pas prier et s'agrippa à son poil immaculé et étonnement doux. Quand elle était loup, elle n'avait pas ce poil. Elle n'avait pas une fourrure aussi blanche que la neige, mais rousse, comme le feu. Et elle n'avait jamais eu ce tempérament calme et reposé.

Elle se hissa sur son dos et s'agrippa à son cou, un sourire aux lèvres. Elle laissa ses poils caresser sa joue, et ne le sentit même pas bondir sur le toit le plus proche. Elle se redressa et laissa l'air emporter ses cheveux vers l'arrière, soudainement décontractée.

- Ne t'en fais pas, Maïa. Je vais te ramener à la maison. Ce monde n'est pas pour toi, et encore moins pour moi.

Elle lui jeta un regard confus entre les deux oreilles. Il l'ignora et leva ses yeux vers l'étendue de toits devant lui.

- On va devoir trouver notre chemin seuls.

Elle le savait, elle l'avait compris. Ici, ils ne pouvaient faire confiance à personne.

Peut de temps avant Maïa lui avait demander son chemin, et là maintenant qu'elle lui demander de venir à elle, elle s'en aller avec l'autre type. Même si c'était en faite une réaction normal ça l'énerver quelque peu. En plus, elle sentait le kitsune sourire derrière elle, d'habitude c'était elle qui se moquer des gens pas l'inverse. Elle soupira et ce décida alors de répondre à la question de Kamui.

Serah: Qu'est ce que j'y gagne? Tu est bien curieux. Dit toi juste que c'est dans ton intérêt mais aussi dans le miens qu'ils ne rentre pas chez eux. Imagine une seule seconde que cette jeune fille et la prêtresse que tu recherche, tu aura bien plus de mal à la retrouver dans le monde au dessus.

Kamui: Comment tu sais que je recherche une prêtresse?

L'elfe sourit en hochant les épaules. Lui fit signe au revoir de la main et détala en courant rapidement sans lui laisser le temps de la suivre. Cet étrange client était revenu la voir...le kitsune était lui aussi une nouvelle cible. Mais la cible d'un client bien plus important....il était tout dans son intérêt qu'il imagine réellement que Maïa soit celle qu'il recherche et reste coller à ses basquettes. Ainsi, elle garder ses deux proies côte à côte, un beau petit lot qui lui permettrait dans une semaine d'empocher une jolie somme en faisant d'une pierre deux coups.

Un soupir marqua son haleine lorsqu'il vit l'elfe partir sans donner plus de réponse. Il n'avait pas de temps à perdre à lui courir derrière. N'importe qui pourrait être celle qu'il rechercher, ce n'était pas en lui disant du jour au lendemain qu'il l'avait trouver qu'il en serait sûr. Il y avait des milliards de femme à la Cité. Autant à TerraNova. La prêtresse n'était, de plus, pas forcément une femme. Il avait déjà entendu des légendes comme quoi ce genre de personne pouvaient être de vieille femme, des enfants ou même des bébés. Pourquoi pas même une défunte? Parfois il avait l'impression d'avoir hériter d'une mission impossible. Il ferait mieux de se donner la mort tout de suite et d'ainsi éviter le fait de devenir un monstre.

~

Cela faisait bientôt une heure déjà qu'il s'était éloigner de la capital. Il y avait acheter juste de quoi manger et c'était résigner à chercher. Sur la route pour l'étendu de glace, il songeait à nouveau à cette elfe qui lui avait mit un coup bien placer dans sa fierté et à ce qu'elle lui avait dit. Il ne les empêcherait pas de trouver la gare, pour la simple et bonne raison qu'ils ne la trouveraient pas seul dans ce monde vaste et inconnus. Mais d'un autre côté, il ne pouvait pas non plus oublier le fait qu'il y avait une chance sur un milliard que Maïa soit la bonne personne, mais aussi une chance sur un milliard qu'ils parviennent à rentrer chez eux en vie.

Ce n'était de toute façon pas son problème, il avait déjà assez bien à faire avec lui même. Si cette elfe en savait autant sur lui c'est qu'il y avait des personnes qui en voulait à sa vie. Le moment était peut être venu de quitter la Cité...ainsi il échapperait aux ennuis et pourrait se tenter à chercher ailleurs.

Amarok agrandit ses foulées. Son large corps puissant foulait le sol des alentours de la vie à une vitesse régulière et, bercée par les remous du loup puissant sous elle, Maïa se surprit à apprécier sa balade à dos de lycanthrope. Elle décrispa son visage et ses sourcils froncés depuis trop longtemps et elle se décontracta en profitant du paysage. Puis, elle se pencha près de l'oreille du loup pour lui parler.

- Où est-ce qu'on va ?
- Je ne sais pas. Je suis mon instinct.

Maïa se redressa, un peu rassurée. Il était une sorte de dieu déchu. Il avait forcément un minimum de chance. Et, jusqu'ici, son instinct ne l'avait jamais trompé. Sans compter qu'il avait des pouvoirs qu'elle n'aurait jamais soupçonnés.

Il s'arrêta brusquement, faisant glisser ses pattes sous son ventre. Il leva ses yeux aussi bleu que la glace sur le paysage et huma doucement l'air. Une lueur d'humanité parcourut ses yeux.

- Je sens quelque chose. On approche d'un endroit, mais je ne sais pas ce que c'est. Peut-être.. une forêt. Tropicale, ça sent l'humidité. Ou peut-être une forêt avec une rivière, un court d'eau. On devrait y passer.

Maïa acquiesça et Amarok s'élança de nouveau, appuyant ses pattes arrières sur le sol, créant de petites fissures dans celui-ci. Agrippée à ses poils, Maïa décrispa ses doigts quand ils arrivèrent à l'orée de la forêt. Amarok reprit doucement forme humaine et Maïa se couvrit les yeux, le temps qu'il récupère ses vêtements.

Il lui donna une petite tape dans le dos quand il eut fini et passa une main dans ses cheveux pour les enlever de son visage. Puis, il lui attrapa le bras et se rapprocha d'elle, protecteur.

- Ne t'éloigne pas trop, cette fois. On est pas les seuls dans cette forêt.

Lui qui c'était à la base diriger de nouveau comme à son habitude quand il ne savait plus où allez, qu'il rêver de tranquillité et de calme vers l'étendu de glace c'était finalement forcé à emprunter un autre chemin. Si le temps lui était compter, autant découvrir le monde du dessus en s'y rendant. Après tout la plupart des Fantassins avaient à y allez un jour ou l'autre et lui avait l'habitude d'agir et de prendre une décision sur un coup de tête. Autant s'y rendre tout de suite avant de changer d'avis. Ce qui était tout de même incroyable à la Citée des ruines, étaient le fait de passer du froid, d'un étendu de neige de blanc immaculé et de glace à un ciel bleu, chaud et une végétation dense. Bien qu'originaire d'ici, le kitsune était toujours aussi surpris par cette différence de frontière qui en offrait plein les yeux malgré le danger qui y dormait. Les dragons survoler parfois le ciel en le déchirant d'un cris strident, c'était un spectacle coutumier pour eux mais toujours aussi impressionnant. Kamui se demandait qu'elle genre de surprise tel que les dragons ou les paysages pourrait il observer à TerraNova, cette terre qui vu d'en bas avait l'air bien petite comparer à eux. Quoi qu'il en soit, c'est ici dans cette forêt de merveille et de danger qu'il s'arrêterait pour passer la nuit. Avec un peu de chance il arriverait dans la soirée à la gare et parviendrait d'une manière ou d'une autre à s'approprier une des précieuses places pour le train prévu pour les cieux.

~

Il s'arrêta dans un coin assez calme selon lui, au bord d'une cascade paradisiaque qui relever des brumes de chaleur en formant une vapeur agréable et dense. Son diner se trouver certainement dans cette eau...
Après une chasse de quelques minutes, un feu tout à peine chauffer et des poissons grillant sur le côté, Kamui avait retirer ses vêtements mouiller par endroit par les éclaboussures pour se baigner dans l'eau chaude et turquoise. Il n'en rester cependant pas moins sur ses gardes, ne se relaxant vraiment jamais totalement.

Serah quand à elle n'avait pas bien envie de se presser. Elle était retourner chez elle, une petite chaumière à proximité des vestiges. Son jardin n'était fait que d'une forêt sombre qui abritait un griffon, son "moyen de locomotion" plutôt. C'est pourquoi il ne lui faudrait pas longtemps à rejoindre la gare. C'est là bas qu'elle retrouver sa première victime, soit Maïa. Il ne lui faudrait pas deux jours pour s'y rendre. En partant demain, elle était encore certaine d'arriver avant eux, c'était l'avantage de voyager par les airs. Il lui était facile d'apprivoiser ce genre de créature pourtant dangereuse à même titre que les dragons. Surement un don qui lui permettait de se faire des alliés parmi eux. Et qui s'avérer très pratique dans certain cas.

Arriver à la gare, il ne lui resterait plus qu'à faire en sorte que Maïa ne puisse pas se procurer de place et qu'elle reste coincée à la Cité des Ruines. De là elle pourrait commencer son travail. Encore un plan tirer par les cheveux qu'elle pensée infaillible et qu'elle changerait le jour suivant. Serah avait le don d'élaborer des plans qui ne fonctionner jamais et auquel elle ne se tenait que très rarement.

Maïa avait suivi la petite rivière qui semblait dérivée d'un lac ou d'un fleuve plus grand. Amarok sur ses talons, elle parcourut la forêt en chantonnant, enfin dans son élément. Les feuilles, la terre, les arbres, les insectes et les regards brillants des autres animaux n'étaient que pour la rassurer. Elle se sentait libre et revigorée.

Si revigorée qu'elle se mit à trottiner, sautiller plutôt. Et quand elle arriva au bout de la rivière, elle se pétrifia. Comme une bête, elle s'accroupit et se dissimula derrière le buisson le plus proche. Elle se redressa, laissant seulement ses deux yeux et son front dépasser de sa cachette. Quand elle vit sa proie passer dans l'eau limpide, elle sauta et se jeta sur elle, l'agrippant de ses mains.

Un énorme poisson doré. Elle n'en avait jamais vu de pareil, et en tant qu'ours, la tentation était trop forte. Trempée de la tête aux pieds, cependant bien plus à l'aise que plus tôt, elle sortit de l'eau, balança ses cheveux en arrière et présenta le poisson à Amarok en tendant les bras.

- Regarde ! Il est énorme !

Amarok eut un sourire jusqu'à qu'une odeur de fumée ne vienne assombrir son regard. Maïa le regarda d'un air confus, avant de tourner les yeux. Du coin de l'œil, elle entrevit quelqu'un. Ce quelqu'un n'étant autre que Kamui. Elle recula, serrant le poisson contre elle pour l'empêcher de s'échapper. En le regardant, elle vit comme une lueur humaine parcourir ses yeux globuleux mais n'y prêta pas attention. Elle ne se doutait pas qu'il était en réalité vraiment dangereux. Et Amarok non plus, pourtant si prudent, n'y avait pas fait attention.

Il aida Maïa à sortir de l'eau et décolla ses cheveux de son cou d'un doigt.

- On va trouver un autre endroit, c'est pas grave. Allons-y.

Kamui avait prit le temps de rester dans l'eau jusqu'à ce qu'il ne ressente les légères secousses et petites vagues qu'avait procurer l'entrée dans l'eau d'autres individus. Il remarqua très vite Maïa et Amarok, ils étaient peut être fait pour se croiser finalement mais il n'y prêta pas attention. Au contraire, il les ignora tant et si bien qu'il sortie de l'eau et renfila son kimono sur sa peau trempée. Mais une étrange impression lui peser dans le dos. Un danger était proche. Dans cette forêt n'importe quel végétal pouvaient être dangereux, mais là c'était différent. Ce danger en question planaient sur eux et ne tarderait pas à leur tomber dessus.

Une nouvelle lueur presque humaine parcouru les yeux du poisson que tenait Maïa entre ses mains. La demoiselle ne s'attendait pas à ce que même les poissons, ne soient surprenant ici. Le corps écailleux et visqueux de se dernier s'était assez allonger pour s'enrouler autour du corps de la jeune fille et de le lui serrer à la manière d'un serpent. Un reptile, c'est ce à quoi ressembler ce poisson dorée désormais. Sa peau dégager au travers de ses écailles une sorte d'acide aussi visqueuse que nauséabonde, mais qui se montrer relativement efficace pour dissoudre ses victimes. Maïa senti rapidement la chaleur de ce poison abominable lui ronger la peau. Ses efforts pour s'en dégager étaient vain et même les coups de griffes d'Amarok n'auraient rien put faire contre son armure d'écaille. Avec ce genre de créature il fallait agir vite ou la mort pouvait être proche en quelques minutes. Lorsque l'on savait comment agir il n'était pas difficile de survivre, en revanche dans le cas contraire il s'agissait presque d'une mission impossible.

Une sensation piquante de froid remplaça bientôt l'effet brûlant de l'acide sur la peau de Maïa. La créature se figea et ne devint qu'un peu plus dur qu'elle ne l'était déjà avant d'éclater en un millième de petite paillettes de glace. La jeune fille relâchait put retomber au sol, marquer par les quelques brûlure qui avait eut le temps de la toucher. Kamui se trouvait derrière les jambes légèrement écarté et ses griffes sortie étaient encore fumante d'une fumée blanchâtre et froide. Congelé l'animal ne lui avait pris quelques secondes alors que celui ci dégageais une chaleur à faire peur. D'un geste de la main et presque irrité il attrapa une poignet d'ordis à côté de lui et jeta les feuilles à côtés de Maïa avant d'entreprendre de retourner à sa place, à s'occuper de sa grillade de poissons.

- "Utilise les en bandages, c'est désagréable mais ça empêchera les brûlures de se propager. Quand je disais que vous n'arriveriez pas vivant."

Maïa resta pétrifiée un moment, les yeux rivés sur ses brûlures. Ce n'était pas la première fois qu'elle avait d'aussi large, mais elle n'en avait jamais vu de pareilles. Déjà épaisse, rouge, parfois tentée de tâches blanches, la blessure semblait bouillonner encore. Elle s'élargissait mais elle ne pouvait rien faire.

Amarok lui agrippa les bras brusquement et les lui plongea dans l'eau fraiche. Elle ferma les yeux, apaisée. La brûlure s'embla pâlir et les démangeaisons se calmèrent.

- Poisson bizarre ou non, une brûlure est une brûlure. Une fois sous l'eau froide, ça ira mieux.

Maïa décolla son t-shirt de son ventre et regarda les feuilles d'orties à côté d'elle. Amarok les fixait depuis un bon moment, lui aussi. Il se demandait probablement si on pouvait faire confiance à cet étranger. Il releva Maïa au sol et plaqua ses mains sur ses joues pour la forcer à le regarder.

- Transforme-toi.

Ceci dit, le corps de Maïa se transforma brusquement, faisant tomber ses vêtements en lambeaux. Son regard se changea, et avec un grognement, son côté « ours » se montrait au grand jour. Le dernier morceau de tissu glissa de son poil brun aux reflets roux et elle ne tarda pas à comprendre. Elle se régénérait, en tant qu'animal. Les brûlures étaient en train de disparaître progressivement. Puis, soignée, elle redevint humaine et se recroquevilla au sol, nue comme un vers. Amarok sortit quelques vêtements de son sac et les lui tendit.

Rhabillée et sèche, Maïa sortit de derrière l'arbre où elle s'était cachée et regarda les poissons que faisait griller Kamui. Elle s'assit au sol, affirmant que c'était plus prudent de rester ici pour la nuit. Elle fit un signe de main amer à l'étranger -qui lui avait pourtant épargné une ablation de la peau des bras- et incita Amarok à s'asseoir.

La nuit tombait et l'air devenait glacial. Frigorifiée, Maïa perdait doucement la couleur de ses lèvres et sa mâchoire inférieure tremblait de temps en temps. Amarok l'invita à se réchauffer contre lui et elle se traina sur le sol pour le rejoindre, les pieds endolori par le froid. Elle jeta un regard à Kamui qui ne semblait nullement affecté par ce changement de température et, soudainement, un vent chaud vint lui caresser la nuque. Elle releva un regard surpris vers Amarok qui lui sourit et lui dit, à voix basse :

- Même si nous ne sommes plus à TerraNova, je peux toujours contrôler le vent. N'oublie pas qui je suis.

Il lui donna une pichenette sur le front et elle enfonça son nez un peu rougi dans la veste qu'il portait. Doucement réchauffée par une brise d'été qui semblait venir de nulle part, elle lutta quelques secondes contre le sommeil mais finit par se perdre dans les bras de Morphée. Il la regarda s'endormir avec un sourire, et quand elle ferma complètement les yeux, il reprit son expression sérieuse en jetant un regard à Kamui.

- La fille qui observait, tout à l'heure. Dis-moi qui elle est.