Terra Nova dans l'ombre des humains
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 des fleurs, des cris, un paradis, le malheur, le toit

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Suraya
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Suraya


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MessageSujet: des fleurs, des cris, un paradis, le malheur, le toit    des fleurs, des cris, un paradis, le malheur, le toit  Icon_minitimeLun 9 Juin - 21:45


Des fleurs, des cris, un paradis, le malheur, le toit



L’histoire commence en un jour d’orage, dans la  soirée. La pluie battais son plein, les éclaires frappaient à tout moment non loin de la ville, le vent hurlais, ce faisant effrayant, menaçant. Personne ne s’attardait dans les rues. Les parapluies étaient inutiles du au vent, les capuches, quant à elle, ne tenais pas sur les têtes. Les rues se retrouvaient inonder par endroit, alors que de petite rivière, au courant fort, parcourais les routes, venant ce jeter en cascade dans les bouches d’égout.  La ville subissait ce temps atroce et étrange.
Mais malgré ce temps, une jeune femme blonde, caché sous un Kawai noir, courais, bravant l’orage et la pluie. Son regard intense émeraude donnait l’impression que rien ne pouvais l’arrêter. Ce qui étonnait le peu de personne cacher sous des porches ou dans les arrêts de bus. Elle continuait de courir l’air de rien.
Elle courut longtemps, s’essoufflant doucement mais restant concentrer. Du moins jusqu’à ce qu’une canette sauvage face son apparition et vienne malencontreusement se mettre son pieds. Dans un petit cri, elle chuta sur les fesses, tombant droit dans une grosse flaque d’eau. Elle grogna et ce plaignis, ne mâchant pas ses mots, mais restant tout de même polie. Qu’elle maladroite elle faisait !
Elle soupira en se relevant. Elle était à présent tellement mouillée que même ses sous-vêtements l’était et se collais à son corps. Elle se frotta les fesses instinctivement, comme toute personnes trébuchant.

Soudainement, elle eut un mauvais pressentiment. Elle leva la tête et vit arriver sur elle, à toute allure un livre, un livre épais qui plus est. Surprise mais aussi ayant de bon réflexe, elle l’évita, se collant au mur. Elle respira rapidement, fixant l’objet meurtrier. Elle regarda au-dessus, cherchant le coupable mais ne vit rien, la pluie gâchais sa vision. Son regard se perdit à nouveau sur l’objet Kamikaze. Il était étrange. Un livre, dans de l’eau, ne devrait-il pas couler ? Ne devrait-il pas être mouillé ? Hors il semblait intacte. La sportive maladroite finis par avancer avec prudence vers l’objet, regardant de temps à autres, au-dessus d’elle. Qui sait, un autre livre pourrait avoir envie de se suicidé aussi. Mais il n’y avait rien. Seule de la pluie et un ciel sombre, de temps à autre éclaircie par un éclair. Elle finit par reporter son regard sur l’objet. Avec lenteur, elle se pencha voulant le ramasser. Mais l’étrangeté de l’objet la faisait hésiter. Elle mit quelque secondes, restant la main pendante, prêt de la couverture de l’ouvrage, avant de prendre son courage à deux mains et de s’en emparer.

Elle se releva d’un coup, regardant de chaque côté, inquiète. Mais rien ne se produisit. Elle soupira à nouveau, rassurer. Finalement, elle reporta son regard sur la couverture de l’ouvrage, le contemplant. Il était superbe et semblais ancien. Elle caressa du doigt les reliefs du cuir, redessinant le symbole qui y était gravé. Un symbole qu’elle ne connaissait pas et qui semblais étranger. Elle était curieuse, attirée par sa magie,  par l’inconnu qu’il représentait. Elle était hypnotisée par lui.

Elle finit par chercher un coin pour le feuilleté, ignorant le faite qu’elle était trempée jusqu’aux os. Sa recherche la conduisit à aller s’asseoir à l’intérieur du bâtiment ou le livre devait venir. C’était un grand building, tout ce qu’il y a de plus banale dans une ville. Pas spécialement luxueux ni précaire, relativement propre mais pas impeccable, un simple immeuble.

Elle s’assit sur les premières marches d’escalier qui menait aux étages supérieur, sur le carrelage blanc, dans le hall d’entrée.

Grace à la lumière des lieux, elle put enfin lire le titre de ce livre. Titre qui n’était pas non plus des plus banales. En effet, en lettre doré, elle put lire : « Les mystères de la ville de Lucie »

La jeune femme resta stupéfaite. Elle s’appelait elle-même Lucie, était juste une coïncidence ? Ou avait-elle trop d’imagination ? Finalement elle se décida à l’ouvrir. Mais la surprise fut plus grande encore. Lorsqu’elle voulut lire la première page, elle se rendit compte qu’il n’y avait en vérité qu’une seule page, celle du milieu. Tout le reste n’était que fictif, juste deux gros bloque et une page. Mais si ceci était déjà surprenant, la suite l’était encore plus. Sur cette unique page, seule quelque mots y était inscrit, « des fleurs, des cris, un paradis, le malheur, le toit »

La jeune femme était dans l’incompréhension totale. Qu’est-ce que cela signifiais-t-il ? Elle était curieuse. Elle sentait son cœur battre la chamade face à cette énigme. Elle leva les yeux au plafond pensant au dernier mot. Le toit, hein ? Ce toit-ci ? Ceci expliquerait la provenance de cet étrange livre. Devait-elle monter ? Peut-être. Du moins s’était ce que lui disais sa curiosité. Car d’un autre côté, sa conscience lui disais de ne pas s’en mêler, de ne pas prendre de risque, que tout ceci était trop suspect.

Elle baissa à nouveau la tête vers l’ouvrage, un petit sourire d’excitation se dessina sur ses lèvres. Elle retira sa capuche de sa tête, libéra ses doux et soyeux cheveux blonds, laissant ses délicates boucles venir prendre place sur ses épaules humides. Elle se leva, retira son Kawai, le passa autour de sa taille, l’attachant avec les manches. Là, elle s’étira un peu, s’échauffant. Quitte à devoir monter tout en haut du building, pourquoi ne pas en profiter pour continuer sa séance de jogging ? Elle était sportive. Elle aimait énormément cela. Ce n’était pas quelque étage qui allait lui faire peur.
Après s’être bien chauffer, elle commença son ascension. Un étages, deux étages, trois étages, dix étages, 20 étages, 50 étages, 51 étages, 52 étages et la voilà arriver devant la porte qui menais au toit. Elle reprit son souffle doucement, les mains sur ses genoux plier. Elle respirait lentement, et fortement, sa poitrine se soulevant même rythme.

La main aux dessus de ses seins, elle se calma doucement. Du moins, jusqu’à ce qu’elle entende une voix étranges provenant de derrière la porte. Elle cessa de respirer un instant. Qu’est-ce que s’était ? Cela ne semblait pas humain. Trop doux, trop irréaliste. Mais ce n’était pas tout, une douce odeur parfumé vint lui caresser les narines, une incroyable chaleur commença à l’envelopper. Elle avait l’impression qu’une mère venait de l’entourer avec tendresse, la rassurant, la berçant.
Lucie se relevas fixant la porte de fer. Elle posa sa main dessus, avec lenteur. Son autre main parti caresser la poignée. Elle prit une grande inspiration et l’ouvrit d’un seul coup.

Sur le coup, elle ne vit qu’une forte lumière qui l’éblouissait. Sa vue était obstruer par cette extrême blancheur mais ses oreilles, elles, se mirent à entendre une agréable et surprenante music. La dureté de la pluie avait laissé place au chant mélodique des oiseaux. La lumière se fit moins forte, plus délicate.

Quand Elle recouvrit la vue, la stupeur pris les devants. Un jardin magnifique se dessinait devant ses yeux. Elle n’en revenait pas. Un ciel nouveau s’ouvrait doucement. Elle avança, hypnotisé. Les rayons de ce soleil inconnu vint lui caresser la peau, la sécher de la pluie du monde réelle. Réelle ? Etait-ce irréelle ce qui se passait devant elle ? Surement. Ce n’était pas possible autrement. Mais si s’était juste un rêve,  un fantasme, pourquoi ressentait-elle cette chaleur ? Pourquoi l’herbe sous ses pieds semblait si réaliste ?

Elle avança alors, le livre serrer contre elle, regardant partout. De magnifiques arbres aux mille et une couleurs se dressaient le long de sa route, à chacun de ces pas.  Elle n’en revenait pas. Et dire qu’il y avait à peine quelque minutes, elle était dans les escaliers d’un building. Elle se trouvait sous des trombes d’eau et avais faillis se faire écraser par un mystérieux livre.
Elle continua son avancer, croisant de nombreux animaux, de nombreuses fleurs plus éblouissante les unes que les autres. Mais étrangement, plus elle avançait, plus elle sentait malheureuse. Son cœur se serrait, sa poitrine lui faisait mal.  Et pourtant, rien autour d’elle ne pouvait l’expliquer.
De longue minutes passèrent,  les chants des oiseaux commencèrent à être remplacer par des cris. Des cris atroce et de plus en plus fort. Des cris de combat, des cris d’homme, des cris de souffrance. Là, les mots du livre lui revinrent.

« Des fleurs, des cris, un paradis, le malheur, le toit »

Tous ses mots étaient présents. Les fleurs, le paradis qui se trouvaient face à elle, le malheur qu’elle ressentait dans son cœur et ses effroyables cris. Et le toit, lieu où elle devait normalement se trouver. Son cœur s’emballa, qu’est ce qui se passait à la fin !
Elle commençait à paniquée, un peu, puis de plus en plus. Mais la curiosité la poussait à aller toujours plus loin.
Après une centaine de pas, un décor tout autre se dressa face à elle. Les fleurs, les arbres, le soleil, laissèrent place à une terre aride, aux arbres morts. Un ciel sombre, gris, menaçant surplombais les lieux.
Mais une chose en plus la frappa. Ce fut deux hommes, se faisant face. Tous deux armés de perche surmontée d’une pointe en fer, des lances. Les deux hommes semblaient exténués. Ils étaient sale, blessés et complètement nu. Ils étaient jeunes, surement pas plus de 30 ans. Ils haletaient difficilement, se fixant durement. Ils étaient séduisant, musclés et plutôt bien monté.
Mais alors qu’elle les contemplait, ils se ruèrent l’un sur l’autre et s’empalèrent mutuellement sous la surprise de la jeune femme. Sous le coup, elle mit sa main sur sa bouche dans un petit cri alors que les deux hommes hurlaient leurs douleurs. Voilà donc d’où venais les cris.
Lucie ne comprenais pas du tout ce qui se passais. Les deux hommes continuaient à ce fixé. Ils retirèrent avec lenteur leurs armes dans le corps de l’autre, se faisant hurler mutuellement. Mais qu’est ce qui se passait à la fin ?!
Puis, d’un seul coup, la voix de tout à l’heure retentit à nouveau, se faisant plus clair, plus audible.
Une voix d’homme, une voix douce. La jeune femme chercha du regard d’où cela pouvait bien provenir, mais elle ne vit rien. Juste les deux hommes reculés, sans se quitter du regard.
Elle écouta, cette voix mélodieuse.
« Sur un toit,                 
Dance, dance les hommes maladroit,
Sur ce toit,
Le bonheur est malheur,
Et la mort est confort,
Sur ce toit,
L’orage fait rage,
Mais ce monde n’est que mirage. »
Ces étranges mots prononcés, un ballon apparut devant elle, roulant jusqu’à ces pieds. Elle se baissa pour s’en saisir. Puis se releva. Face à elle, arrivant comme des fusées, les lances des deux fous fondirent sur elle, la faisant hurler. Tout devint noir, obscure. Ses cris résonnant encore dans la tête de tous.
Personne ne sut si cette histoire est réelle ou juste un mythe, mais si il y a bien une chose à retenir, c’est qu’il ne faut jamais faire confiance à un livre qui aura tenté de vous tuer.

Fin
des fleurs, des cris, un paradis, le malheur, le toit  Livre-10



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